Visitez le site de Partnership League for Africa’s Development (PLAD): http://allafr.org/
Intellivoire | 29 septembre 2018
L’Ethiopie révoque des baux fonciers d’un milliardaire saoudien
Les responsables éthiopiens ont révoqué à Addis-Abeba des baux fonciers détenus par des dizaines d’investisseurs, dont le milliardaire saoudien d’origine éthiopienne Mohammed Hussein al-Amoudi.
Ethiopie Kenya
Commerce massif de terres: le nouveau monopoly
All News | 17 juil 2018
Présélection prix Turgot 2018
Charlotte Lallement, Editions Universitaires Européennes.
L’avis du Club de présélection du prix Turgot, Christian Chouffier :
Cet ouvrage est le résultat d’un travail de recherche dans le cadre de l’université de Montréal sur le phénomène d’accaparement des terres agricoles et plus généralement de la financiarisation des transactions foncières. Le commerce massif des terres agricoles s’est amplifié à partir de 2008 suite aux mauvaises récoltes de 2017 et aux émeutes de la fin qui s’ensuivirent. L’auteur définit la notion d’accaparement: achat ou location de terres par un acteur étranger, dans le but d’assurer sa sécurité alimentaire ou énergétique (biocarburants) ou encore de profiter des bon rendements apporté par cet actif. Ce phénomène particulièrement important en Afrique est soit considéré comme une spoliation par certaines ONG soit comme une opportunité de développement de l’agriculture par des organismes internationaux comme la banque mondiale. L’étude porte principalement sur deux pays, le Kenya et l’Ethiopie…. https://farmlandgrab.org/28299
Gabon: l’impact économique du groupe singapourien Olam
Publié: 13 juil 2018
Quel est le poids de la présence économique du groupe singapourien Olam au Gabon ? Une étude réalisée par l’économiste Mays Mouissi et le défenseur de l’environnement Marc Ona Essangui analyse l’impact économique, social et environnemental des projets d’Olam au Gabon. Le groupe est présent dans la culture des palmiers à huile, de l’hévéa, dans les cultures vivrières, les ports et la construction d’une zone économique spéciale. Le rapport a été présenté récemment à Libreville (fin mai 2018). https://farmlandgrab.org/28296
Le bail emphytéotique à Madagascar, est-il une vente de la patrie ?
Le bail emphytéotique à Madagascar, est-il une vente de la patrie ?
Introduction
La mise en location de millions d’hectares de terre malgaches, sous forme de bail emphytéotique, à des investisseurs, notamment étrangers, comme méthode incontournable et sûre de développer le pays et son agriculture est prônée par les dirigeants malgaches dans le Programme Sectoriel de l’Agriculture, Elevage et Pêche 2016-2020 et dans leurs discours. Des citoyens malgaches et des organisations de la société civile critiquent et condamnent cette conception qui lèse les intérêts majeurs de la nation en qualifiant cette pratique de « vente de la terre des ancêtres, vente de la patrie ».
Le Collectif TANY revient sur ce sujet en soulignant que le bail emphytéotique n’est pas une simple location mais accorde des droits spécifiques au preneur, et que du point de vue des traditions malgaches, le bail emphytéotique correspond à un type de vente des terres. https://farmlandgrab.org/28284
Sous l’impulsion du CNCR, la société civile sénégalaise s’organise pour contrecarrer l’arrêt de la réforme foncière et la création des zones économiques spéciales (ZES)
Actualités du CNCR | juin 2018
Du 11 au 12 Juin 2018, s’est tenue à Dakar, une réunion du comité technique du Cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncier au Sénégal (CRAFS) dont le CNCR assure le secrétariat. Cette réunion qui a été élargie à un pool de Juristes et experts fonciers a permis de réfléchir sur l’élaboration de la contribution du CRAFS à la législation foncière mais aussi de faire le point sur la feuille de route du CRAFS et d’identifier des actions prioritaires. La problématique des Zones Economiques Spéciales et les autres cas d’accaparement des terres ont été également identifiés comme points importants à discuter.
Lettre d’interpellation adressée au gouvernement de la République du Sénégal, des pays membres du G7 et à l’Union Africaine
IPAR | juin 2018
Le 31 mai 2018, à Dakar a eu lieu un atelier de réflexion sur « La NASAN au Sénégal : bilan et perspectives » conjointement organisé par Le Groupe de réflexion sur la sécurité alimentaire (GRSA) et l’IPAR. La rencontre visait à restituer les résultats de d’une étude du GRSA, réalisée par une chercheure associée à IPAR. https://farmlandgrab.org/28212
Des Parisiens contre la confiscation de terres agricoles au Mali
Environ 50 personnes protestaient à Paris, en solidarité avec les agriculteurs maliens, contre la confiscation de leurs terres.
Déclaration des Mouvements Sociaux à la 12e Edition du Forum des Peuples du Mali, Sommet Alternatif Citoyen au 27e Sommet Afrique-France
8 janvier 2017
Nous femmes, hommes, jeunes, étudiant-e-s, paysan-ne-s, commerçant-e-s, ouvrier-e-s, chercheurs, migrant-e-s, militant-e-s des mouvements sociaux, citoyen-ne-s d’Afrique, et d’Europe, mobilisés du 07 au 08 Janvier 2017 à Ouélessébougou, cercle de Kati, région de Koulikoro, adoptons la présente déclaration à l’occasion de la 12e Édition du Forum des Peuples du Mali, un Sommet Alternatif Citoyen au 27e Sommet Afrique-France qui a porté sur le thème central : « Les peuples du Sud exigent des alternatives pour un nouveau partenariat économique, social et sécuritaire entre la France et les États africains ». http://www.farmlandgrab.org/post/view/26818-declaration-des-mouvements-sociaux-a-la-12e-edition-du-forum-des-peuples-du-mali-sommet-alternatif-citoyen-au-27e-sommet-afrique-france
1000 ha à SENEGINDIA: le Collectif des producteurs de Diokoul déchire l’arrêté du Sous-préfet
Press Afrik | 28 Décembre 2016
Selon les propres termes du Collectif des producteurs de Diokoul, «le Conseil municipal de Diokoul après sa délibération, a affecté 1 000 ha à une société privée dénommée SENEGINDIA sans aucune consultation à la base».
«Considérant le refus d’approbation du Sous-Préfet de Ndande devant ce qu’il qualifie d’illégale et non conforme aux dispositions de «l’article 18 du décret n°64-573 du 30 Juillet 1964 fixant les conditions d’application de la loi N°64-46 relative au domaine National et de l’article 3 du décret N°72-1288 du 27 Octobre 1972 fixant les règles d’affectation et de désaffectation des terres du Domaine National» et «la lettre du préfet de Kébémer datée du 29 Juillet 2016 enjoignant au Sous-Préfet de kébémer d’approuver cette fallacieuse délibération», ledit collectif par l’entremise du Cabinet d’avocat de Me Assane Dioma Ndiaye avait introduit auprès de la Cour Suprême, «un recours aux fins d’annulation de l’arrêté N°38/and/sp du 01 Août 2016 portant approbation de la délibération N°16/COM/DD». http://www.farmlandgrab.org/post/view/26814-1000-ha-a-senegindia-le-collectif-des-producteurs-de-diokoul-dechire-larrete-du-sous-prefet
DECLARATION SUITE A L’ARRESTATION DE CINQ (5) MEMBRES DU COLLECTIF POUR LA DEFENSE DES TERRES DE DIOKOUL DIAWRIGNE- KEBEMER.
FSS/Convergence | 26 décembre 2016
GoodPlanet.info | 16/12/2016
Marc Ona (AFP PHOTO / PATRICK FORT)
Les ONG Brainforest et Mighty Earth ont enquêté sur les pratiques d’Olam, une multinationale singapourienne de l’agroalimentaire. Cette entreprise produit et commercialise de l’huile de palme en exploitant, à des conditions avantageuses, des plantations au Gabon. Le Secrétaire exécutif de Brainforest Marc Ona Essangui, récompensé par un prix Goldman 2009 pour son combat en faveur des forêts gabonaises, explique les problèmes posés par l’accaparement des terres pour la culture du palmier à huile au Gabon.
Que se passe-t-il actuellement au Gabon avec Olam ?
L’entreprise est en train de faire, ce que nous appelons, de l’accaparement des terres pour cultiver des palmiers à huile. Elle achète ou obtient la concession de forêts pour y cultiver de l’huile de palme. Elle a déboisé près de 20 000 hectares dans quatre concessions. Cette politique entre en contradiction avec les attentes de la population gabonaise…http://www.farmlandgrab.org/post/view/26794-marc-ona-nous-agissons-pour-sauver-les-dernieres-forets-dafrique-de-la-boulimie-des-multinationales-asiatiques-de-lhuile-de-palme
APS | 14 décembre 2016
“L’accaparement des terres est une voie sans issue” selon Pr Samir Amin
Dakar, 14 déc (APS) — L’universitaire franco-égyptien, le ProfesseurSamir Amin considère la problématique de l’expropriation des terres comme “une voie sans issue” qui a accéléré “la désagrégation de la paysannerie africaine” et provoqué une émigration en direction des villes ou vers l’étranger.
“La ligne générale du développement du capitalisme à travers l’histoire est fondée sur l’expropriation de la majorité de la paysannerie et donc entraînant, entre autres, une émigration des campagnes vers les villes ou vers l’étranger ou les deux en même temps”, a dit Pr Amin.
Dans un entretien publié dans l’édition de mercredi du quotidien Le Soleil, le théoricien principal de l’antimondialisme, puis de l’altermondialisme précise que c’est “dans la mesure où cette migration se fait en direction des villes”.http://www.farmlandgrab.org/post/view/26787-l-accaparement-des-terres-est-une-voie-sans-issue-selon-pr-samir-amin
Jeune Afrique | 13 décembre 2016
Huile de palme : Olam accusé par une ONG de favoriser la déforestation au Gabon
Des plantations d’huiles de palmes à Irobo, en Côte d’Ivoire, le 12 juin 2013.
(Nabil Zorkot pour Jeune Afrique)
Une ONG américaine, Mighty, rend le géant singapourien de l’agroalimentaire responsable de la disparition de forêts primaires au Gabon pour le développement de ses palmiers à huile. Dans un rapport publié lundi 12 décembre, l’ONG américaine basée à Washington affirme que le géant singapourien de l’agroalimentaire détruit des forêts primaires au bulldozer pour ses plantations de palmier à huile…http://www.farmlandgrab.org/post/view/26785-huile-de-palme-olam-accuse-par-une-ong-de-favoriser-la-deforestation-au-gabon
Mighty et Brainforest Gabon | 12 décembre 2016
Rédigé par Mighty et Brainforest
La Boite Noire du Commerce de l’Huile de Palme
Ou comment l’émergence du géant de l’agrobusiness Olam parmi les acteurs majeurs du commerce de l’huile de palme menace l’avenir des forêts d’Asie du Sud-Est et du Gabon
Télécharger le rapport en français . http://www.farmlandgrab.org/post/view/26780-la-boite-noire-du-commerce-de-lhuile-de-palme
La voix des organisations de la société civile et des paysans
SIF et TANY | 12 décembre 2016
Un compte-rendu paru dans la presse sur l’atelier intitulé ‘Le Foncier au service du développement de l’agro-industrie’ qui s’est déroulé à Antsirabe le vendredi 9 décembre passe complètement sous silence l’existence à l’atelier d’organisations paysannes et d’organisations de la société civile (1) . La programmation de l’atelier qui ne leur a accordé la parole que l’après-midi, après le départ d’une grande partie des participants de la matinée, a sûrement favorisé la tendance à ignorer leur présence.
Nous tenons à compléter les informations sur le contenu des échanges.
Le déséquilibre flagrant créé par la priorité accordée par cet atelier à l’agro-industrie au détriment de l’agriculture familiale paysanne a été mis en évidence, pourtant les paysans et les investisseurs recherchent tous un accès à la terre…http://www.farmlandgrab.org/post/view/26774-la-voix-des-organisations-de-la-societe-civile-et-des-paysans
AFP | 09 décembre 2016
Le prix Africa Check décerné à un journaliste ivoirien
Le journaliste ivoirien Anderson Diédri est un des deux lauréats du prix Africa Check 2016 de vérification de l’information en Afrique, avec une enquête sur l’attribution de 11.000 hectares de terres dans le centre-est de la Côte d’Ivoire par l’Etat à une société hévéicole contre l’avis d’une partie de la population.
Les populations sont divisées. Certaines sont favorables au projet d’autres estiment que l’Etat n’avait aucun droit sur ces terres, a constaté l’AFP qui s’est rendue sur place avec le journaliste.
Fruit de “huit mois d’enquête de terrain” selon son auteur, l’article d’Anderson Diédri, publié en février 2016 par le site Eburnie Today, s’intitule +L’Etat ivoirien spolie 11.000 hectares de terres à Famienkro+.
Anderson, 30 ans, est journaliste depuis six ans au quotidien ivoirien le Courrier, mais travaille également à Eburnie Today.
Macky à NDIOUM : le collectif pour la Défense des Terres du NDIAEL va dénoncer les « supplices » de SENHUILE.
« Depuis 5 ans, nous nous battons sans résultats. SENHUILE continue de nous imposer des supplices chaque fois plus ardents », a dénoncé Gorgui SOW, membre du collectif pour la Défense des Terres du NDIAEL. Regroupés, dimanche, autour d’un point de presse, le collectif dénonce l’obstruction du parcours du bétail par l’agro-industriel italien installé dans cette zone de Ngnith.
« Les barbelés de SENHUILE massacrent nos bétails », dénonce M. SOW qui révèle qu’un des vieux des villages riverains a été grièvement blessé par ces barrières.
Très en colère contre le silence des autorités sur ces « injustices », ils appellent à la mobilisation des éleveurs de la zone de DAGANA pour profiter de la journée nationale de l’élevage qui sera célébrée à NDIOUM pour exprimer leur …http://www.farmlandgrab.org/post/view/26769-macky-a-ndioum-le-collectif-pour-la-defense-des-terres-du-ndiael-va-denoncer-les-supplices-de-senhuile
NDAR INFO | 2 Décembre 2016
Saint-Louis : l’État encourage la dynamique de Senhuile.
Le Gouverneur de la région de Saint-Louis, s’est rendu, jeudi, dans les exploitations de Senhuile SA, en compagnie de membre de l’administration, des maires de Ronkh et de Ngnith. Profitant de cette prospection déroulée dans un contexte de campagne de récolte du riz, il s’est réjoui de la « bonne campagne de saison sèche chaude » enregistrée par cet agrobusiness et l’initiative de cette entreprise, filiale de Tampieri Financiel Group, d’engager la campagne hivernale.
« Nous voulions venir voir ce que Senhuile fait et l’encourager au nom du président de la République et du ministre de l’Agriculture de l’équipement rural », a dit Alioune Aidara NIANG qui soutient qu’au vu de ses performances agricoles satisfaisantes, cette Société devrait mettre en place une rizerie..http://www.farmlandgrab.org/post/view/26764-senegal-letat-encourage-la-dynamique-de-senhuile
Le Quotidien | 2 décembre 2016
Ag de bergers peuls à Diamaguène Sicap Mbao : Macky déclaré persona non grata à Fanaye, Ndioum et Dagana
Pour dénoncer le non-respect des engagements du chef de l’Etat, les bergers peuls de Fanaye établis au foirail de Diamaguène Sicap Mbao déclarent le Président Macky Sall persona non grata dans les localités de Fanaye, Ndioum et Dagana. Ils comptent aussi marcher le 8 décembre pour exprimer leurs frustrations.
Les bergers peuls et responsables regroupés hier au foirail de Diamaguène Sicap Mbao et venus des localités de Fanaye, Ndioum et Dagana ont fait face à la presse pour dénoncer l’accaparement de leurs terres par Sen Huile Senetanol avec la complicité de l’Etat, mais aussi le non-respect des engagements pris par le chef de l’Etat lors de sa tournée de l’élection … http://www.farmlandgrab.org/post/view/26765-ag-de-bergers-peuls-macky-declare-persona-non-grata
Mauritanie: une réforme foncière pour légitimer l’accaparement des terres de la vallée!
Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya
La problématique foncière suscite des problèmes qui contribuent à saper l’unité nationale mauritanienne, au niveau urbain mais surtout rural depuis la ruée des investisseurs étrangers, notamment du Golfe, sur les terres africaines. Une situation à laquelle la Mauritanie n’a pas échappé. Et les tensions sont perceptibles au niveau de la vallée du fleuve, une bande
Une révolution verte en Afrique est possible, réconciliant performances économique, sociale et environnementale
Jeune Afrique | 25 novembre 2016 , par Thomas Léonard
Thomas Léonard est le co-fondateur d’Okan, une société de conseil en stratégie et en finance spécialisée sur l’Afrique. Okan Consulting conseille certaines des entreprises citées dans cet article.
Thomas Sankara disait au sujet de l’agriculture africaine : « Nous avons trois stades à atteindre : la sécurité alimentaire, l’autosuffisance alimentaire et enfin la puissance alimentaire ». Force est de constater qu’aujourd’hui, l’agriculture africaine peine toujours à atteindre le premier stade. Deux tiers des pays africains sont toujours importateurs alimentaires nets pour un total de 35 milliards de dollars en 2015. 240 millions de personnes souffrent encore de malnutrition. Avec la croissance démographique et les changements alimentaires liés à l’urbanisation, les importations devraient augmenter à 100 milliards de dollars en 2025 d’après la Banque africaine de développement (BAD).
Atlantico | le 22 Novembre 2016
Après la Chine, la Corée du Sud à l’assaut de l’Afrique
La dimension soft power est très importante : la Corée du Sud étant désormais une puissance internationalement reconnue, elle souhaite avoir une politique internationale qui lui est propre. Crédit Pixabay
Alors que la présence chinoise en Afrique monopolise l’attention des observateurs internationaux, la plus discrète Corée du Sud y est aussi très implantée. Son modèle économique et politique pourrait davantage séduire le continent africain.
Atlantico : Alors qu’au cours de la dernière décennie, la “ruée” des investissements chinois en Afrique a monopolisé l’attention et les travaux de nombreux commentateurs, la Corée du Sud semble elle aussi s’intéresser à ce continent. Comment se déploie la présence sud-coréenne en Afrique subsaharienne, quel en est l’objectif réel ? Que représente la présence coréenne par rapport à la présence chinoise ? http://www.farmlandgrab.org/post/view/26730-apres-la-chine-la-coree-du-sud-a-l-assaut-de-l-afrique
Ndarinfo.com | 21 Novembre 2016
FASS-NGOM : les populations de Sinthiou Thirmoy accusent la SCL d’accaparement de terres.
Michaël LAURENT, PDG de la SCL, une entreprise britannique financé par le fond de développement belge BIO
Les populations de Sinthiou Thirmoy, village situé dans la Commune de Fass- Ngom ruminent, une vive colère contre un projet d’extension des aménagements agricoles de Société de Culture Légumière (Scl), implantée dans la zone de DIAMA. Elles accusent cet agroindustriel d’accaparer leurs terres. Brassards rouges bien noués, elles ont battu le macadam pour exiger la libération de ces espaces qui servaient, jadis, de zones de pâturage pour leurs troupeaux.
« Depuis 2 ans, la société s’est implantée, ici. D’abord, elle s’est emparée d’une partie des terrains, nous n’avons rien dit. Là, elle a peint une importante partie du parcours du bétail qu’elle a obstrué », a dénoncé Mamba SOW, porte-parole des manifestants, joint par le Miroironline.com… http://www.farmlandgrab.org/post/view/26727-senegal-les-populations-de-sinthiou-thirmoy-accusent-la-scl-daccaparement-de-terres
Manifestation en Autolib contre Vincent Bolloré
Novethic | 21 novembre 2016
Symbole de “l’exploitation du groupe Bolloré en Afrique”, plusieurs manifestants sont enchaînés à une Autolib – voiture électrique détenue par Bolloré. Marina Fabre / Novethic
Quel est le point commun entre le conflit à I-Télé, la catastrophe ferroviaire du 21 octobre au Cameroun et les conditions de travail des salariés des plantations de Socfin ? Un homme : Vincent Bolloré. Samedi 19 novembre une “marche anti-Bolloré” était organisée par plusieurs associations. Une “convergence des luttes” pour dénoncer “l’irresponsabilité sociale” du groupe.
Une centaine de manifestants ont défilé dans les rues de Paris samedi après-midi, entre les places de la bastille et de la République. Ils entendaient dénoncer “l’irresponsabilité sociale” du groupe Bolloré, implanté dans une quarantaine de pays africains et présent dans le secteur ferroviaire et portuaire, dans celui de l’énergie et dans celui de l’huile de palme.
Plusieurs associations jugent sévèrement la manière dont l’industriel breton mène ses affaires. “On est dans une dynamique de convergence des luttes”, explique Eloïse Maulet de Re Act – Alliances Transnationales. Du conflit à I-Télé aux conditions des salariés africains, les griefs sont nombreux à l’encontre de Vincent Bolloré…. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26728-manifestation-en-autolib-contre-vincent-bollore
Une cinquantaine de chefs traditionnels africains en formation à Accra sur les négociations foncières
Agence Ecofin | 18 novembre 2016
(Agence Ecofin) – Ce vendredi 18 novembre s’achève à Accra un séminaire de deux jours organisé par l’Initiative sur les politiques foncières (IPF), un programme conjoint du consortium tripartite constitué par la Commission de l’Union Africaine (CUA), la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).
Regroupant 50 chefs traditionnels africains, ce séminaire est destiné à les sensibiliser sur « les risques et les opportunités d’investissements fonciers à grande échelle (LSLBIs) » et à les doter « des principes clés pour la négociation des offres d’investissement foncier qui sont durables et bénéfiques, aux communautés et aux peuples africains »… http://www.farmlandgrab.org/post/view/26721-une-cinquantaine-de-chefs-traditionnels-africains-en-formation-a-accra-sur-les-negociations-foncieres
Reporterre | 18 novembre 2016
L’agro-industrie profite de la COP22 pour vendre ses solutions à l’Afrique
À l’occasion de la COP22, le Maroc défend une « initiative » pour permettre à l’agriculture africaine de faire face au changement climatique. Louable a priori, cette intention agrège en fait les intérêts de groupes agro-industriels et ceux de l’industrie marocaine du phosphate, pour un résultat incompatible avec la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Cette année dans les discussions climat, c’est la couleur verte qui aura dominé. Vert comme l’étoile sur le drapeau du Maroc, le pays qui accueille cette année les discussions onusiennes de la COP22 sur le climat. Elles se termineront ce vendredi 18 novembre, après deux semaines de négociations. Vert, aussi, comme la couleur des prairies et champs fertiles. C’est ce que souhaitait dès septembre 2016 le ministre marocain de l’Agriculture, Aziz Akhannouche. « La COP22 devra être une COP de l’agriculture eu égard à son rôle dans la sécurité alimentaire et l’adaptation aux changements climatiques », avait-il déclaré devant un parterre de journalistes africains. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26719-lagro-industrie-profite-de-la-cop22-pour-vendre-ses-solutions-a-lafrique
RDC : Bernabé Kikaya Bin Karubi et le groupe canadien Feronia répondent aux accusations d’ONG
Jeune Afrique | 16 novembre 2016
Deux rapports publiés en 2015, puis début novembre 2016, contestaient les pratiques de Feronia actif dans l’exploitation de palmiers à huile et sa proximité avec le Bernabé Kikaya Bin Karubi. Le groupe canadien et le conseiller diplomatique du Président Joseph Kabila dénonce vivement ces accusations. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26714-rdc-bernabe-kikaya-bin-karubi-et-le-groupe-canadien-feronia-repondent-aux-accusations-dong
Un guichet unique pour les questions foncières au Liberia
Commodafrica | 15 novembre 2016
La présidente Ellen Johnson Sirleaf a approuvé et promulgué la Loi sur les Autorités foncières du Liberia qui établit un guichet unique pour les questions foncières.
La présidente Ellen Johnson Sirleaf a approuvé et promulgué la Loi sur les Autorités foncières du Liberia (Liberia Land Authority – LLA), qui a été soumise à l’Assemblée législative en septembre pour son approbation, a annoncé un communiqué de l’Interim Land Task Force (ILTF). Selon le communiqué, la Loi a été approuvée par la présidente le 5 octobre. La loi établit la LLA, la nouvelle agence gouvernementale pour les terres, dotée d’un mandat complet pour élaborer des politiques et des lois foncières et mettre en œuvre des programmes garantissant une gouvernance efficace des terres, y compris l’administration et la gestion des terres, indique le Daily Observer. … http://www.farmlandgrab.org/post/view/26706-un-guichet-unique-pour-les-questions-foncieres-au-liberia
Agence Ecofin | 14 novembre 2016
Après la Côte d’Ivoire, la Namibie interdit à son tour aux étrangers l’acquisition des terres agricoles
Sur un effectif de 12 000 fermes réparties sur 40 millions d’ha, 281 fermes sont actuellement la propriété d’étrangers, soit 1,3 millions d’ha. Les Allemands totalisent à eux seuls 141 d’entre elles.
(Agence Ecofin) – Le précédent ivoirien semble inspirer d’autres Etats africains dans leur lutte pour la sécurisation de leurs terres agricoles. Le gouvernement namibien a en effet soumis jeudi dernier au vote du parlement le projet de la Loi foncière 2016, dont la mesure phare est l’interdiction aux étrangers d’acquérir des terres en Namibie.
Si cette loi est adoptée, elle devrait contribuer à sécuriser les terres agricoles du pays d’Afrique australe. Selon les estimations du ministre en charge des Terres, Utoni Nujoma, sur un effectif de 12 000 fermes réparties sur 40 millions d’hectares (ha), 281 fermes sont actuellement la propriété d’étrangers, soit 1,3 millions d’hectares. Les Allemands totalisent à eux seuls 141 d’entre elles. Une situation qui commence à devenir préoccupante. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26704-apres-la-cote-divoire-la-namibie-interdit-a-son-tour-aux-etrangers-lacquisition-des-terres-agricoles
Afrique-France: le groupé Bolloré, une menace pour la souveraineté économique
Par le Comité de libération des prisonniers politiques (CL2P) – Journal du Cameroun | 14/11/2016
Les usagers de rail en Afrique, les riverains des plantations, les journalistes, tous se mobilisent enfin ensemble contre les méthodes brutales du Groupe Bolloré, partout où il se déploie.
Suite à la catastrophe ferroviaire du 21 octobre à Éséka au Cameroun, qui a causé la mort de plus de 100 personnes, nous sommes interpellés par la relative indifférence du Groupe Bolloré, alors que l’entreprise Camrail en est une filiale. Elle a, depuis le 19 septembre 1999, le monopole de l’exploitation du réseau ferré camerounais, sans assurer la modernisation aux standards internationaux des équipements roulants avec des conditions inhumaines de travail. La même vétusté du matériel et des infrastructures se retrouve sur la ligne Abidjan-Ouagadougou gérée par Sitrarail, filière du Groupe Bolloré, où un train a déraillé le 24 juillet 2016, idem le 24 août au niveau de Banfora au Burkina Faso.
Bolloré visé par un mouvement social au Cameroun : usine bloquée et manifestations dans 4 plantations Socfin
Synaparcam | 14 novembre 2016
Usine Safacam, le 14 novembre 2016 (Photo : Synaparcam)
Après l’accident de la Camrail, la responsabilité du groupe Bolloré à nouveau attaquée
Douala — Des centaines de riverains des plantations Socapalm/Safacam exigent des compensations justes pour les terres occupées et paralysent les plantations de la Socfin détenue à 38,8% par le groupe Bolloré. Deux ans après avoir été reçu par le groupe Bolloré à Paris, Emmanuel Elong, président de la Synaparcam ne décolère pas :
« Aucun engagement n’a été tenu. A la Camrail, comme dans les plantations, la gestion du groupe Bolloré en Afrique est totalement irresponsable ». http://www.farmlandgrab.org/post/view/26702-bollore-vise-par-un-mouvement-social-au-cameroun-usine-bloquee-et-manifestations-dans-4-plantations-socfin
Cameroun – Accaparement de terre dans le sud-ouest: les États-Unis accuses d’avoir fait pression sur Paul Biya
Géraldine IVAHA, Cameroun info.net
Rural-Info.net | 24 octobre 2016
À l’époque Secrétaire d’État adjoint du bureau des affaires africaines du Département d’État américain, Cynthia Akuetteh, actuellement ambassadeur des États-Unis au Gabon, est pointée du doigt dans un rapport publié par L’Organisation Non Gouvernementale Greenpeace international et Oakland Institute, un groupe de réflexion indépendant en matière politique.
L’Organisation Non Gouvernementale Greenpeace International et Oakland Institute, un groupe de réflexion indépendant en matière politique, vient de publier un rapport intitulé «Herakles Farms/SGSOC: Histoire d’un projet d’huile de palme destructeur au Cameroun». «Ce rapport détaille l’utilisation des dons en espèces, ainsi que les actes de corruption pratiqués par cette société», peut-on lire dans Le Quotidien de l’Économie du mercredi 7 septembre 2016. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26627-cameroun-accaparement-de-terre-dans-le-sud-ouest-les-etats-unis-accuses-davoir-fait-pression-sur-paul-biya
Non à la vente des terres du Ndiael ! Restitution des terres aux populations ! ( Communiqué)
Ndar Info | 21 Octobre 2016
C’est un véritable marchandage foncier jamais vu au Sénégal qui est en cours pour bazarder sans états d’âme les terres des pauvres éleveurs et agriculteurs des 37 villages des Communes de Ngnith, Ronkh, Diama et Ross Béthio.
La Compagnie Sen Huile continue d’occuper injustement les terres du Ndiael malgré les appels répétés d’évacuer ces terres des 37 villages du Ndiael (Commune de Ngnith).
De promesses en promesses en termes d’emplois et de types de cultures, cette Compagnie étrangère avec la complicité des anciens adversaires du Président de la République traine une réputation triste et une image indigne dans un Etat de droit.
Elle est accusée sans contestation de blanchiment d’argent et de corruption par son ancien allié Senethanol dirigé par Benyamin DUMAI et attributaire officiel des 20 000 hectares du Ndiael. Elle a fini de porter préjudice aux agriculteurs et éleveurs du Delta du Fleuve Sénégal en s’accaparant de l’espace qui était leur dernier refuge pour mener sans aucune aide de l’Etat leurs activités socio-économiques (élevage, agriculture, cueillette etc). http://www.farmlandgrab.org/post/view/26629-non-a-la-vente-des-terres-du-ndiael-restitution-des-terres-aux-populations-communique
“Terres à vendre” : un tour du monde de l’accaparement des terres agricoles
par Pascal Hérard – TV5 Monde | 16 oct 2016
Les terres agricoles rachetées par des entreprises sont presque toutes dédiées à l’exportation. Ici, un ouvrier agricole en Ethiopie travaille pour la firme Jittu Horticulture, qui exporte toutes ses productions vers la Chine, la Somalie et l’Arabie saoudite. (Michele Borzoni – TerraProject – PictureTank)
157 pages de textes, interviews, photos et infographies pour comprendre une somme de problèmes très importante, aux conséquences humaines et écologiques sans précédent : c’est le pari — parfaitement tenu — de Terres à vendre.
Ce livre — certainement le plus complet sur le sujet — explore à travers 7 pays les causes et les effets des rachats de terres agricoles par des groupes industriels. … https://wordpress.com/page/africalandgrab.com/226
Un contrôle suisse sur la course mondiale aux terres fertiles
swissinfo | 14 octobre 2016
Les terres agricoles des pays pauvres attisent toujours plus la convoitise des investisseurs du monde entier. Au lieu de favoriser le développement et l’emploi, les acquisitions de grandes surfaces cultivables mettent en péril la sécurité alimentaire des populations indigènes. Une banque de données promue par l’Université de Berne permet de monitorer cette grande course aux terres fertiles.
«L’accaparement des terres actuellement en cours au niveau mondial représente une véritable forme de néocolonialisme. Les Etats riches font toujours plus main basse sur de précieux terrains dans les pays pauvres, et dans deux tiers de ces pays, la population souffre de la faim», affirme l’agronome et entomologue suisse Hans Rudolf Herren, qui a reçu…. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26602-un-controle-suisse-sur-la-course-mondiale-aux-terres-fertiles
Libéria: Action des Riverains de la plantation de LAC, le 5 et 7 Octobre 2016
Projet ReAct | 13 octobre 2016
Au Libéria, pas d’école buissonnière, les riverains demandent des classes pour leurs enfants en chantant!
Communiqué du ReAct
Plus de 450 riverains de la plantation agro-industrielle LAC, au Liberia, se sont mobilisés le 5 et 7 octobre dernier pour l’accès à l’école de l’entreprise, qui est la seule proche de chez eux. Depuis la rentrée, près de 300 élèves venant des villages voisins de la …. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26645-liberia-action-des-riverains-de-la-plantation-de-lac-le-5-et-7-octobre-2016
L’Afrique concentre 42% des achats de terres agricoles réalisés à l’échelle mondiale depuis l’an 2000, selon Land Matrix
Agence Ecofin | 12 octobre 2016
(Agence Ecofin) – L’Afrique reste la région la plus touchée par le phénomène des acquisitions de terres agricoles à grande échelle, selon le projet Land Matrix lancé par cinq organisations internationales, dont le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et le German Institute for Global and Area Studies (GIGA), pour recenser les transactions foncières du niveau mondial.
Depuis l’an 2000, les pays africains ont enregistré 422 transactions foncières, soit 42% du total des transactions recensées à l’échelle mondiale, a précisé Land Matrix dans un rapport rendu public le 11 octobre. Ces transactions portent sur une superficie totale de 10 millions d’hectares, ce qui représente 37% de la superficie totale des terres agricoles cédées aux investisseurs étrangers à l’échelle planétaire durant la période sous revue. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26599-lafrique-concentre-42-des-achats-de-terres-agricoles-realises-a-lechelle-mondiale-depuis-lan-2000-selon-land-matrix
AFP | 9 novembre 2016
Cameroun: France Télévisions poursuivi par la Socapalm pour diffamation
France Télévisions, sa présidente, le présentateur de l’émission « Complément d’enquête » et l’auteur du reportage en question ont été « assignés par la Socapalm devant le tribunal correctionnel de Douala » au Cameroun
Le groupe France Télévisions, poursuivi en France par le groupe Bolloré après la diffusion d’un reportage s’intéressant à une société de production d’huile de palme dont Bolloré est actionnaire minoritaire, est également assigné pour diffamation au Cameroun pour ce même magazine, a-t-il indiqué mardi.
France Télévisions, sa présidente Delphine Ernotte, le présentateur de l’émission « Complément d’enquête » Nicolas Poincaré et l’auteur du reportage, le journaliste Tristan Waleckx, ont été « assignés par la Socapalm (société camerounaise dont le groupe Bolloré est actionnaire, ndlr) devant le tribunal correctionnel de Douala » (Cameroun), a précisé le groupe audiovisuel, confirmant des informations du site Arrêt sur images.
Objet d’une assignation pour « diffamation », le reportage évoquait les conditions de travail dans une plantation de la Socapalm, avec notamment le témoignage d’un salarié présenté comme mineur… http://www.farmlandgrab.org/post/view/26686-cameroun-france-televisions-poursuivi-par-la-socapalm-pour-diffamation
Nouvelle Expression | 08 Novembre 2016
Office du Niger : Plus de 30 000 ha bientôt mis en valeur
La convention de financement et d’installation prochaine du projet a été signée le 3 novembre 2016
La société turque TOYA investira dans les années à venir dans le développement du coton irrigué et du maïs dans notre pays. Des tests variétaux et des expérimentations conduits sous la conduite de l’Office du Niger et de l’Institut d’économie rurale démarreront bientôt dans la zone office du Niger. L’entreprise turque TOYA vient de s’engager à développer les cultures de coton sur 20.000 hectares et de maïs sur 10.000 hectares, particulièrement dans les périmètres du Kareri situés dans la zone de Macina.
La convention de financement et d’installation prochaine du projet a été signée, le 3 novembre 2016 dans la salle de conférence du ministère de l’Agriculture. TOYA, est une société qui investit dans les domaines agricoles, miniers et immobiliers. La société, en plus de son pays d’origine, intervient déjà en Kirghize, en Guinée Conakry et au Sud Soudan. Dans ces pays TOYA exporte son savoir-faire et son expertise dans les domaines clés de son intervention… http://www.farmlandgrab.org/post/view/26689-office-du-niger-plus-de-30-000-ha-bientot-mis-en-valeur
Sénégal : la BAD et la BEI injectent 20 milliards de francs Cfa dans une compagnie rizicole
Agence Ecofin | 02 novembre 2016 — Aaron Akinocho
La CASL est une filiale de la société française Arthur-Straight Investissement
(Agence Ecofin) – Au Sénégal, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) annoncent deux financements d’un montant de 20 milliards de francs Cfa en faveur de la riziculture. La somme, qui ira à la Compagnie agricole de Saint-Louis (CASL), lui permettra d’installer une rizerie.
Selon les dirigeants de la structure, l’usine leur permettra de traiter 50 000 tonnes de riz qui seront produites sur 4 000 hectares. Selon le représentant résident de la BAD au Sénégal, Adalbert Nshimyumuremy, « ce projet vise à promouvoir la sécurité alimentaire du riz pour le Sénégal ». La CASL, qui est active depuis 2013, envisage d’offrir l’opportunité à quelques 500 paysans de produire du riz sur 2000 hectares et de commercialiser l’ensemble de leur production sous une marque qui sera disponible à travers tout le Sénégal… http://www.farmlandgrab.org/post/view/26675-senegal-la-bad-et-la-bei-injectent-20-milliards-de-francs-cfa-dans-une-compagnie-rizicole
Une entreprise d’huile de palme en RDC soutenue par l’aide au développement est confrontée à des conflits fonciers et des opérations financières suspectes
2 novembre 2016 | English, español
RIAO-RDC, AEFJN/AFJN, Entraide et Fraternité, GRAIN, SOS Faim, UMOYA, urgewald, War on Want et World Rainforest Movement |
En République démocratique du Congo (RDC), des fonds de développement européens et américain financent l’entreprise de production d’huile de palme Feronia Inc, malgré les conflits fonciers et les problèmes de droit du travail auxquelles sont confrontées ses plantations. De nouveaux éléments d’information indiquent que l’entreprise, dont le siège est au Canada, pourrait avoir détourné des millions de dollars du contribuable destinés à l’aide internationale, au profit d’entreprises liées à un homme politique congolais de haut niveau… http://www.farmlandgrab.org/post/view/26663-une-entreprise-d-huile-de-palme-en-rdc-soutenue-par-l-aide-au-developpement-est-confrontee-a-des-conflits-fonciers-et-des-operations-financieres-suspectes
Matériel saisi et compte bancaire du DG placé sous séquestre: la Douane sévit contre Senhuile SA .
Dakar Matin| 31 octobre 2016
PressAfrik | 27 octobre 2016 – par Dié BA
Dioukoul – Kébémer: 1000 hectares de terres attribués à la Société Senegindia Sarl, la COS M23 voit rouge
La COS/M23, tire la sonnette d’alarme «sur le cas de l’affectation de mille (1000) hectares de terres à Dioukoul, département de Kébémer, attribués à la Société SENEGINDIA SARL, par le Conseil municipal de la localité. Acte posé sans la préalable consultation des populations locales, mais encore plus grave, en violation des dispositions de la loi».
La Commission «Orientations et Stratégies» vient par ce présent communiqué entretenir l’opinion, du contenu de la réunion de ses différents responsables, portant sur des sujets d’actualité tels que l’indépendance de la justice, le Haut conseil des collectivités territoriales, le foncier, la problématique des insuffisants rénaux, l’affaire Petrotim, entre autres questions sensibles et évoquées lors des débats.
Ainsi, la COS/M23 vient encore une fois exprimer toute son inquiétude «face à la proportion très démesurée de l’immixtion avérée de l’exécutif dans la gestion des dossiers judiciaires. A la suite de l’espoir suscité par la sortie des acteurs de l’Union des Magistrats du Sénégal et celle du SYTJUST, pour revendiquer le retrait des hommes politiques dans la marche de la justice sénégalaise, l’on se rend … http://www.farmlandgrab.org/post/view/26640-1000-hectares-de-terres-attribues-a-la-societe-senegindia-sarl-la-cos-m23-voit-rouge
TV5Monde | 27 Oct 2016
À Madagascar, la lutte contre l’accaparement des terres
Entretien avec Mamy Rakotondrainibe – Présidente du Collectif pour la Défense des Terres Malgaches (TANY) et Valérie Cabanes – Juriste, auteure de « Une nouveau droit pour la terre » aux éditions du Seuil.
Derpuis 6 mois les habitants du village de Soamahamanina manifestent contre l’exploitation par une société minière chinoise du sous-sol riche en or. Une exploitation permise par le pouvoir à Antananarivo, dont les bénéfices ne profitent à personne sur place, et qui détruit les terres arables. Qui s’en soucie ? Pas grand monde. C ’est un des problèmes qui déstabilise Madagascar et c’est selon certains juristes un écocide pur et simple.
http://www.farmlandgrab.org/post/view/26673-a-madagascar-la-lutte-contre-l-accaparement-des-terres
Le 360 | 27/10/2016
Mauritanie: l’accaparement des terres dans la Vallée du fleuve dénoncé
Par notre correspondant à Nouakchott Cheikh Sidya
#Mauritanie : L’accaparement des terres de la Vallée du fleuve Sénégal suscite des tensions entre autorités et propriétaires terriens. Outre les hommes d’affaires mauritaniens et des spéculateurs, ces terres sont convoitées par des investisseurs du Golfe. Une situation que critique l’ONG FONADH.
Désormais considérée comme «crime contre l’humanité» par la législation pénale internationale, la pratique de l’accaparement des terres continue à susciter une vive inquiétude du mouvement associatif en Mauritanie.
Une tendance illustrée par cette déclaration du Forum des organisations nationales de droits humains (FONADH-collectif d’une vingtaine d’ONG), dénonçant «l’accaparement des terres de culture dans la Vallée du fleuve Sénégal, qui continue d’empoisonner la vie de paisibles citoyens»… http://www.farmlandgrab.org/post/view/26638-mauritanie-laccaparement-des-terres-dans-la-vallee-du-fleuve-denonce
Cameroun – Accaparement de terre dans le sud-ouest: les États-Unis accuses d’avoir fait pression sur Paul Biya
Rural-Info.net | 24 octobre 2016 — Géraldine IVAHA, Cameroun info.net
À l’époque Secrétaire d’État adjoint du bureau des affaires africaines du Département d’État américain, Cynthia Akuetteh, actuellement ambassadeur des États-Unis au Gabon, est pointée du doigt dans un rapport publié par L’Organisation Non Gouvernementale Greenpeace international et Oakland Institute, un groupe de réflexion indépendant en matière politique.
L’Organisation Non Gouvernementale Greenpeace International et Oakland Institute, un groupe de réflexion indépendant en matière politique, vient de publier un rapport intitulé «Herakles Farms/SGSOC: Histoire d’un projet d’huile de palme destructeur au Cameroun». «Ce rapport détaille l’utilisation des dons en espèces, ainsi que les actes de corruption pratiqués par cette société», peut-on lire dans Le Quotidien de l’Économie du mercredi 7 septembre 2016… http://www.farmlandgrab.org/post/view/26627-cameroun-accaparement-de-terre-dans-le-sud-ouest-les-etats-unis-accuses-davoir-fait-pression-sur-paul-biya
Ndar Info | 21 Octobre 2016
Non à la vente des terres du Ndiael ! Restitution des terres aux populations ! ( Communiqué)
C’est un véritable marchandage foncier jamais vu au Sénégal qui est en cours pour bazarder sans états d’âme les terres des pauvres éleveurs et agriculteurs des 37 villages des Communes de Ngnith, Ronkh, Diama et Ross Béthio.
La Compagnie Sen Huile continue d’occuper injustement les terres du Ndiael malgré les appels répétés d’évacuer ces terres des 37 villages du Ndiael (Commune de Ngnith).
De promesses en promesses en termes d’emplois et de types de cultures, cette Compagnie étrangère avec la complicité des anciens adversaires du Président de la République traine une réputation triste et une image indigne dans un Etat de droit.
Elle est accusée sans contestation de blanchiment d’argent et de corruption par son ancien allié Senethanol dirigé par Benyamin DUMAI et attributaire officiel des 20 000 hectares du Ndiael. Elle a fini de porter préjudice aux agriculteurs et éleveurs du Delta du Fleuve Sénégal en s’accaparant de l’espace qui était leur dernier refuge pour mener sans aucune aide de l’Etat leurs activités socio-économiques (élevage, agriculture, cueillette etc).
TV5 Monde | 16 oct 2016 – par Pascal Hérard
“Terres à vendre” : un tour du monde de l’accaparement des terres agricoles
Les terres agricoles rachetées par des entreprises sont presque toutes dédiées à l’exportation. Ici, un ouvrier agricole en Ethiopie travaille pour la firme Jittu Horticulture, qui exporte toutes ses productions vers la Chine, la Somalie et l’Arabie saoudite. (Michele Borzoni – TerraProject – PictureTank)
157 pages de textes, interviews, photos et infographies pour comprendre une somme de problèmes très importante, aux conséquences humaines et écologiques sans précédent : c’est le pari — parfaitement tenu — de Terres à vendre. Ce livre — certainement le plus complet sur le sujet — explore à travers 7 pays les causes et les effets des rachats de terres agricoles par des groupes industriels.
De l’Ethiopie aux Philippines, en passant par Dubaï, l’Ukraine, l’Indonésie, Madagascar, et le Brésil, la disparition de la paysannerie par l’accaparement des terres et l’extension de l’agro-industrie, y sont minutieusement analysées. Les photos, magnifiques, qui illustrent l’ouvrage, sont accompagnées de textes explicatifs et d’interviews de spécialistes, le tout agrémenté de “dataviz” (infographies) offrant une compréhension de chaque thème par la mise en perspective des données essentielles s’y reportant.
La préface de Terres à vendre, signée de l’agriculteur-syndicaliste et député européen écologiste José Bové, est intitulée : L’accaparement des terres, une nouvelle forme de colonisation. Terres à vendre sort le 14 novembre aux éditions Intervalles. .. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26605-terres-a-vendre-un-tour-du-monde-de-l-accaparement-des-terres-agricoles
swissinfo | 14 octobre 2016 – Par Armando Mombelli
Un contrôle suisse sur la course mondiale aux terres fertiles
Les terres agricoles des pays pauvres attisent toujours plus la convoitise des investisseurs du monde entier. Au lieu de favoriser le développement et l’emploi, les acquisitions de grandes surfaces cultivables mettent en péril la sécurité alimentaire des populations indigènes. Une banque de données promue par l’Université de Berne permet de monitorer cette grande course aux terres fertiles.
«L’accaparement des terres actuellement en cours au niveau mondial représente une véritable forme de néocolonialisme. Les Etats riches font toujours plus main basse sur de précieux terrains dans les pays pauvres, et dans deux tiers de ces pays, la population souffre de la faim», affirme l’agronome et entomologue suisse Hans Rudolf Herren, qui a reçu plusieurs distinctions internationales, dont le Prix mondial de l’alimentation pour avoir conjuré une famine en Afrique.
Hans Rudolf Herren fait partie depuis des années des experts internationaux de l’agriculture qui dénoncent le phénomène dit du «land grabbing», soit l’accaparement des terres. «Ces terrains sont alors généralement utilisés pour une agriculture industrielle à large échelle, et pour la culture de produits qui ne sont même pas destinés au marché local: la grande partie d’entre eux sont exportés et servent à produire, entre autres, des biocarburants, des fourages et des aliments industriels». .. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26602-un-controle-suisse-sur-la-course-mondiale-aux-terres-fertiles
Projet ReAct | 13 octobre 2016
Communiqué du ReAct
Libéria: Action des Riverains de la plantation de LAC, le 5 et 7 Octobre 2016
zu Libéria, pas d’école buissonnière, les riverains demandent des classes pour leurs enfants en chantant!
Plus de 450 riverains de la plantation agro-industrielle LAC, au Liberia, se sont mobilisés le 5 et 7 octobre dernier pour l’accès à l’école de l’entreprise, qui est la seule proche de chez eux.
Depuis la rentrée, près de 300 élèves venant des villages voisins de la plantation d’hévéas ont été refusés au sein des écoles de l’entreprise, alors qu’ils pouvaient jusqu’ici y suivre les cours. En effet, dans les accords signés avec les populations locales l’entreprise s’est engagée à compenser les pertes de terres subies par les villageois, notamment en donnant accès aux enfants des villageois aux écoles appartenant à l’entreprise. La direction de la LAC aurait donné l’ordre dans ses écoles de ne pas admettre les enfants des populations riveraines, prétextant cette année une soudaine ‘surpopulation’… http://www.farmlandgrab.org/post/view/26645-liberia-action-des-riverains-de-la-plantation-de-lac-le-5-et-7-octobre-2016
L’Afrique concentre 42% des achats de terres agricoles réalisés à l’échelle mondiale depuis l’an 2000, selon Land Matrix
Agence Ecofin | 12 octobre 2016
(Agence Ecofin) – L’Afrique reste la région la plus touchée par le phénomène des acquisitions de terres agricoles à grande échelle, selon le projet Land Matrix lancé par cinq organisations internationales, dont le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et le German Institute for Global and Area Studies (GIGA), pour recenser les transactions foncières du niveau mondial.
Depuis l’an 2000, les pays africains ont enregistré 422 transactions foncières, soit 42% du total des transactions recensées à l’échelle mondiale, a précisé Land Matrix dans un rapport rendu public le 11 octobre. Ces transactions portent sur une superficie totale de 10 millions d’hectares, ce qui représente 37% de la superficie totale des terres agricoles cédées aux investisseurs étrangers à l’échelle planétaire durant la période sous revue… http://www.farmlandgrab.org/post/view/26599-lafrique-concentre-42-des-achats-de-terres-agricoles-realises-a-lechelle-mondiale-depuis-lan-2000-selon-land-matrix
Droit à la terre: canadiens et riverains camerounais s’associent contre Socfin et Bolloré
Info Cameroun | 9 octobre 2016
Par Yves Mbella
Partout les visiteurs sont passés, ils entendaient les mêmes revendications : réclamation d’un dialogue social, versement de compensations financières sur les terres occupées, rétrocession des terres suivant l’avenant au bail et respect de l’environnement.
Ils ont parcouru des milliers de kilomètres séparant leur pays au Cameroun pour écouter, conseiller et encourager paysans et riverains victimes de l’accaparement des terres auquel s’en donnent à cœur joie les multinationales nationales Socfin et le Groupe Bolloré.C’est un soutien de poids que vient de recevoir la Synergie Nationale des Paysans et Riverains du Cameroun(Synaparcam), une association de défense des droits économiques, sociaux et environnementaux des populations voisines des plantations Socfin et le Groupe Bolloré. En effet, l’Ong canadienne denommée Association of community organizations for Reform Now (Acorn) n’a pas seulement rendu une visite à la Synaparcam. Elle a coorganisé avec le Réseau d’Actions Collectives Transnationales (React) un forum international des organisations de paysans spoliés par…. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26581-droit-a-la-terre-canadiens-et-riverains-camerounais-sassocient-contre-socfin-et-bollore
Agence Ecofin | 06 octobre 2016
En Côte d’Ivoire, seuls les nationaux pourront détenir des terres agricoles (Ouattara)
« Seuls l’Etat, les collectivités publiques et les personnes physiques de nationalité ivoirienne peuvent accéder à la propriété foncière rurale et que les droits seront garantis », a déclaré sans équivoque le président
« Il est clairement établi que seuls l’Etat, les collectivités publiques et les personnes physiques de nationalité ivoirienne peuvent accéder à la propriété foncière rurale et que les droits seront garantis », a déclaré sans équivoque le président, selon les informations de l’AIP.
Si le texte est voté en l’état, il devrait contribuer à renforcer la sécurisation des droits fonciers des populations rurales ivoiriennes. Il devrait également envoyer un signal fort aux multinationales (actives dans l’agro-business) dont la course effrénée au foncier agricole a poussé la Cour pénale internationale à ranger les accaparements de terres au rang de crimes contre l’humanité… http://www.farmlandgrab.org/post/view/26576-en-cote-divoire-seuls-les-nationaux-pourront-detenir-des-terres-agricoles-ouattara
Cameroon-Info.Net | 05-Oct-2016
244 fermiers camerounais portent plainte contre SGSOC, ex-filiale de la firme américaine Herakles
Par Géraldine IVAHA | YAOUNDE
Cameroun – Accaparement des terres:
Greenpeace Afrique informe que 244 fermiers camerounais ont porté plainte le 27 septembre contre la plantation de palmiers à huile de Sithe Global Sustainable Oils Cameroun (SGSOC), ex-filiale de la firme agro-alimentaire américaine Herakles Farms, au tribunal de Première instance de Bangem, dans le Sud-Ouest, pour violation du droit de propriété.
244 fermiers camerounais portent plainte contre SGSOC, ex-filiale de la firme américaine Herakles, pour violation de propriété. La première audience a été fixée au 9 novembre 2016. Parmi les plaignants, 231 sont originaires du village de Nguti, dont la population avait demandé à ce que l’entreprise respecte une zone tampon de 5 km autour de leurs fermes…. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26573-244-fermiers-camerounais-portent-plainte-contre-sgsoc
Financial Afrik | 4 octobre, 2016
Olam Palm Gabon : premier en Afrique à obtenir la certification RSPO
Olam International a franchi une étape importante après sa première plantation de palme est allé d’être le premier en Afrique à recevoir la Table ronde sur huile de palme durable (« RSPO » Roundtable on Sustainable Palm Oil). L’entreprise devient la première société sur le contient africain à obtenir la certification Rspo pour de nouvelles plantations et pour son usine de transformation d’huile de palme.
La plantation Awala au Gabon a été la première entreprise de Olam en plantations de palmiers en amont dans une joint-venture avec la République du Gabon. Le développement a commencé en 2011 comme l’un des deux grands projets pour Olam Palm Gabon (OPG) dans le pays… http://www.farmlandgrab.org/post/view/26568-olam-palm-gabon-premier-en-afrique-a-obtenir-la-certification-rspo
Greenpeace | le 4 octobre 2016
Au Cameroun, mettons un terme à la plantation de palmiers à huile de la SGSOC !
Anasthasia Melik, qui a travaillé pour la SGSOC. Elle a été viré du jour au lendemain sans justification ni compensations.
Au Cameroun, une entreprise qui produit de l’huile de palme menace les forêts tropicales. Son bail expire en novembre. Sylvie Djacbou Deugoue, Chargée de campagne forêt pour Greenpeace Afrique, explique pourquoi nous sommes mobilisés aux côtés des paysans locaux contre le renouvellement de la concession.
« Quand je suis arrivée dans le village de Babensi II en juillet dernier, les membres de la communauté attendaient des réponses de la part de Greenpeace et de nos partenaires sur la manière dont ils pourraient retrouver leurs terres. Depuis maintenant trois ans, ils sont nombreux à ne plus avoir accès à leurs champs et à leurs récoltes. Ils leur ont été pris illégalement par la plantation de palmiers à huile de SG…
Forest Peoples Programme | 4 octobre 2016
Les communautés font entendre leurs voix dans les discussions au sujet de l’huile de palme
Les communautés du Liberia ont parlé aux représentants du secteur de l’huile de palme au sujet des problèmes incessants liés au régime foncier, et de la participation des peuples aux futurs plans pour leurs terres coutumières.
Seize représentants venus des quatre coins du Liberia ont participé au Deuxième Dialogue national annuel de Tropical Forest Alliance 2020 (TFA) afin de parler de l’avenir de leurs terres et des développements agricoles à grande échelle dans le pays….http://www.farmlandgrab.org/post/view/26615-les-communautes-font-entendre-leurs-voix-dans-les-discussions-au-sujet-de-lhuile-de-palme
Agence Ecofin | 03 octobre 2016 [EN]
Sierra Léone : des activistes dénoncent les accaparements de terres agricoles par la Socfin
Des paysans sierra-léonais dénoncent « des accaparements de terres sous couvert d’investissements » par la Société financière des caoutchoucs (Socfin)
(Agence Ecofin) – Très active dans les palmeraies sierra-léonaises, la Société financière des caoutchoucs (Socfin) s’attire les foudres des producteurs locaux. Réunis au sein de l’association des propriétaires terriens et des exploitants de Malen (MALOA), ces derniers dénoncent « des accaparements de terres sous couvert d’investissements. »
« Nous voulons des investisseurs. Nous nous opposons à ce que des personnes viennent s’approprier toutes nos ressources sans notre consentement », s’indigne Shiaka Sama (photo à gauche), le porte-parole de l’association. Le ressentiment des populations locales est d’autant plus grand qu’elles s’estiment abusées. « Lorsqu’en 2011 la Socfin a signé avec le gouvernement un bail de 50 ans sur 6500 hectares de palmeraies, elle a promis aux populations locales de significatives compensations pour leurs terres perdues, des investissements et des emplois.
Des engagements demeurés lettre morte », explique t-il. Si les propriétaires fonciers concernés ont reçu près de 177 dollars US par acre, le malaise n’en demeure pas moins vif. Alors que certains estiment qu’on leur a forcé la main pour signer, d’autres dénoncent une somme tout simplement dérisoire. Les différentes actions de protestation ont déjà valu aux activistes des condamnations à des amendes et des peines de prison…
Africa Intelligence | 30.09.2016
L’Union européenne suspecte Bayer d’accaparement de terres
Africa Intelligence | 30.09.2016
Les terres de Bayer et Monsanto viennent de subir un audit de la part d’eurodéputés. De
nombreuses voix les accusent d’accaparement. Une délégation de cinq eurodéputés, emmenée par la présidente travailliste britannique de la Commission du développement de l’Union européenne (UE), Linda McAvan, s’est rendue en Tanzanie du 19 au 22 septembre. L’objectif était de vérifier si les accusations d’accaparement de terre portées par l’ONG Concern contre le Southern Agricultural Growth Corridor (SAGCOT), allant de Dar es-Salaam à la frontière zambienne, sont fondées. Le SAGCOT a été lancé en 2011 par le président tanzanien de l’époque, Jakaya Kikwete, lors du World Economic Forum de Davos….
La France Agricole | 29.09.2016
L’irrigation des cultures commerciales augmente les tensions
Demande en eau des cultures produites sur 95% des terres acquises en Afrique
Selon une étude universitaire suédoise, l’achat de terres agricoles en Afrique par des sociétés étrangères, augmente les risques de conflits et de tensions sur les ressources en eau.
L’étude de l’université Lund, publiée dans le journal Pnas, lie accaparement des terres en Afrique et augmentation de risque de conflit. Les auteurs se sont intéressés aux tensions liées à l’utilisation de l’eau dans les zones où des terres ont été achetées par des étrangers.
L’étude se fonde sur l’utilisation de l’eau d’irrigation dite « bleue », celle qui provient des sources, rivières et lacs. Plusieurs modèles d’irrigations ont été analysés. Bilan, même avec le système le plus performant, le goutte-à-goutte, 18 % des surfaces achetées consomment plus de la moitié des ressources locales d’eau, un niveau à partir duquel les risques de tension augmentent…http://www.farmlandgrab.org/post/view/26553-lirrigation-des-cultures-commerciales-augmente-les-tensions
Challenges.fr | 22.07.2016 (Avec AFP)
Complément d’enquête: Bolloré réclame 50 millions d’euros à France 2
Bolloré critique notamment la partie de l’enquête filmée au Cameroun dans une plantation d’huile de palme dans laquelle témoigne un salarié présenté comme mineur et d’autres qui dénoncent leurs conditions de travail.
Le groupe Bolloré a assigné France 2 en justice et lui réclame 50 millions d’euros pour la rediffusion de l’émission “Complément d’enquête” consacrée à l’industriel breton Vincent Bolloré et à ses activités en Afrique, qui selon lui nuirait à ses “intérêts commerciaux”. La rediffusion jeudi de l’enquête “qui intervient quelques semaines après la diffusion de cette émission totalement à charge et tendancieuse à l’encontre du Groupe Bolloré, caractérise désormais une volonté avérée de lui nuire en le dénigrant gravement”, estime-t-il dans un communiqué.
L’émission “Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien?”, qui retrace le parcours de l’industriel breton, de la reprise de la fabrique familiale de papier à cigarettes OCB en Bretagne à la construction de son empire diversifié en passant par sa présence en Afrique et la reprise en main de Canal+, “porte atteinte à ses intérêts commerciaux”, juge le groupe. “Afin de mettre un terme à cette campagne insidieuse”, il “a assigné France 2 afin d’obtenir réparation devant le Tribunal de Commerce de Paris de son préjudice évalué à 50 millions d’euros”, indique le groupe Bolloré, maison mère qui chapeaute les participations diversifiées de l’homme d’affaires.
Ni France 2, interrogée par l’AFP, ni les réalisateurs de l’enquête n’ont souhaité faire de commentaire dans l’immédiat. Ces poursuites assez inédites devant le Tribunal de Commerce, et non la justice civile, pour un montant important de 50 millions d’euros, pourraient s’avérer dissuasives pour les médias qui veulent se pencher sur les activités du groupe Bolloré. Vincent Bolloré s’exprime très rarement sur ses activités en public ou dans les médias, sauf quand il s’agit de son projet fétiche, la voiture électrique Bluecar.
Le groupe estime que l’enquête comporte “des erreurs manifestes et des diffamations délibérées qui lui portent préjudice”, selon une source proche.
– Un témoignage au Cameroun contesté –
Il critique notamment la partie de l’enquête filmée au Cameroun dans une plantation d’huile de palme dans laquelle témoigne un salarié présenté comme mineur et d’autres qui dénoncent leurs conditions de travail. Le groupe conteste ce témoignage sur le fond et argue par ailleurs qu’il n’a aucune responsabilité dans la gestion de cette plantation, prioriété de la Socfin, l’un des planteurs les plus importants au monde, dont il est l’actionnaire à 39%. Il a aussi été irrité par le témoignage à charge de Jacques Dupuydauby, un ancien associé condamné par la justice espagnole.
Si la première diffusion de l’émission le 7 avril dernier avait déjà provoqué une forte réaction de Vincent Bolloré, qui avait évoqué des poursuites en diffamation, c’est sa rediffusion jeudi qui l’a poussé à réagir dès le lendemain. D’autant que l’émission “avait déjà décidé le 9 juin 2016 de revenir sur ce sujet”, a souligné le groupe.
Le présentateur de l’émission, Nicolas Poincaré, avait répondu ce jour-là à des accusations de bidonnage, portées par Vincent Bolloré quelques jours plus tôt, concernant la séquence sur la plantation au Cameroun. Le journaliste avait démenti “formellement” qu’un jeune garçon témoignant dans le documentaire et d’autres apparaissant sur les images aient été payés pour mentir sur leur âge.
Si sa présence est rare dans les médias, Vincent Bolloré a depuis lontemps montré un intérêt à acquérir des actifs dans ce secteur. Il détient le quotidien gratuit Direct Matin et s’est offert les chaînes Direct 8 et Direct Star, revendues à Canal+ en 2011, qui lui ont permis de s’inviter au capital de Vivendi à l’issue d’un échange d’actions.
Il est aujourd’hui le vrai dirigeant de Vivendi, en contrôlant 15% de son capital via le groupe Bolloré, et a repris en main personnellement Canal+, le fleuron du groupe, qu’il essaye de relancer au prix d’un grand renouvellement des cadres et des animateurs de la chaîne cryptée. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26540-complement-d-enquete-bollore-reclame-50-millions-d-euros-a-france-2
A Maurice, de nombreuses familles réclament leurs terres exploitées depuis trois siècles par des compagnies sucrières
Agence Ecofin | 25 septembre 2016
« S’il peut paraître difficile aujourd’hui de restituer physiquement les terres en question à toutes ces familles qui demandent réparation, rien n’empêche l’Etat mauricien d’obliger l’industrie sucrière à négocier avec toutes ces familles en vue d’éventuels dédommagements » avance Jean Clément Cangy
Agence Ecofin) – Leur combat pour retrouver la propriété des terres dont ils ont été dépossédés depuis les années 1700 semble désespéré mais ils sont déterminés à vaincre. Réunis autour d’un collectif représenté par Danielle Tancrel, Didier Kisnorbo et Raymonde Bisset, des héritiers continuent de dénoncer leur situation que consolide l’indifférence gouvernementale.
« La faute et le crime sont connus et confirmés par la Commission Vérité et Justice : des familles mauriciennes ont été dépossédées de leurs terres à différents moments de l’histoire du pays et plus particulièrement durant la période post-esclavage par l’industrie sucrière en différents endroits. La Commission Vérité et Justice met en cause les prescriptions abusives qui ont eu lieu avec la complicité de notaires véreux de l’époque », dénonce en 2014 l’ancien journaliste Jean Clément Cangy dans les colonnes de Forum…
Ndar Info | 23 Septembre 2016
FLORAISON D’AGRO-INDUSTRIELS DANS LE WALO : « beaucoup de récriminations » et des « espoirs déçus » (étude).
« Les agro-industriels ont tendance à nous exploiter et à nous réduire à de simples ouvriers agricoles. Il nous paie qu’un millième de ce que nous valons. »
C’est ce qui ressort de la restitution d’une étude comparative sur la sécurité alimentaire mettant en comparaison les exploitations familiales et les agro-industriels dans le Delta du Lac de Guiers et les Niayes. Commanditée par le Enda Pronat, cette recherche a permis d’étudier les mécanismes de partage des ressources de naturelles entre ces deux entités.
L’étude laisse apparaître « une disparité de cas ». « L’aménagement de l’agro-industriel peut être envisagé dans une perspective de renforcement des exploitations familiales. Alors que pour d’autres cas, la situation est beaucoup plus négative », a renseigné le professeur Babaly SALL, coordonnateur du Centre international d’études, de recherche et d’action pour le développement ( Cerad) et membre de l’équipe de recherche, en marge de la présentation des résultats, ce matin, à Ross-Béthio…
Tunisie : Le code de l’investissement fait peau neuve, mais pas assez !
African Manager | 18/09/2016
par Mohamed Lahmar
AFP | le 15/09/2016
La CPI va mettre l’accent sur les dégâts écologiques et les spoliations de terres
La procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, à La Haye, le 29 septembre 2015 (afp.com/PETER DEJONG)
La Haye – La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a averti jeudi les hommes d’affaires et les politiciens qu’elle allait désormais mettre l’accent sur les destructions de l’environnement et les accaparements de terres en tant que possibles crimes contre l’humanité.
Dans un nouveau document de politique générale sur “la sélection et la hiérarchisation des affaires“, Fatou Bensouda affirme que son bureau “s’intéressera particulièrement” aux crimes impliquant ou entraînant “des ravages écologiques, l’exploitation illicite de ressources naturelles ou l’expropriation illicite de terrains”.
Cette décision historique a été saluée par les militants de droits de l’Homme et les écologistes, qui assurent qu’elle pourrait devenir un important moyen de dissuasion pour les milieux d’affaires concernés et les politiques corrompus…http://www.farmlandgrab.org/post/view/26498-la-cpi-va-mettre-l-accent-sur-les-degats-ecologiques-et-les-spoliations-de-terres
Jeune Afrique | 11 mai 2016
Agro-Industrie : Socfin, une épine dans le pied de Vincent Bolloré
Par Marion Douet et Olivier Caslin
Déforestation, spoliation des terres, conditions de travail… Le groupe belgo-luxembourgeois, dont l’homme d’affaires français est actionnaire, concentre les critiques sur la gestion de ses plantations.
Ces derniers temps, Vincent Bolloré a des rapports tendus avec les médias. Quand il n’est pas accusé de chercher à museler ceux qu’il possède en France, il attaque les autres en diffamation. Dernier épisode en date, le 14 avril : la relaxe des journalistes de Bastamag, poursuivis par le groupe Bolloré pour un article publié en 2012 sur le rôle des grandes entreprises dans l’accaparement des terres agricoles.
Collectif pour la Défense des Terres Malgaches – TANY | 9 mai 2016
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE – MAHAFALY Solonandrasana Olivier – qui présentera à l’Assemblée Nationale son programme de mise en œuvre du Programme National de Gouvernement ce lundi 9 mai 2016

Monsieur Le Premier Ministre,
Nous, membres du Collectif pour la Défense des Terres Malgaches – TANY, souhaitons que votre nomination par le Président de la République au poste de grande responsabilité de Premier Ministre de Madagascar soulagera la détresse dans laquelle vit la majorité de la population malgache et souhaitons attirer particulièrement votre attention sur un sujet brûlant actuel. Un projet de loi sur les propriétés privées titrées en cours de discussion au niveau ministériel contient un article qui cherche à donner les mêmes droits d’accès à la propriété foncière aux Malgaches et aux étrangers. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26109-madagascar-lettre-ouverte-du-collectif-tany-au-premier-ministre
Greenpeace | le 9 mai 2016 à 14:48
La Socfin menace toujours les forêts africaines
Plantation de la Socapalm Kribi (Micha Patault / Greenpeace)
Fin février 2016, nous révélions des informations sur les menaces que la Socfin fait peser sur les forêts tropicales africaines et lui demandions de s’engager dans une politique zéro déforestation – ce que l’entreprise se refuse à faire. A la place, elle publie un communiqué de presse dans lequel elle tente en vain de se justifier et accuse Greenpeace de diffuser des informations non documentées et erronées. Peu connue du grand public, la Socfin est présente depuis plus d’un siècle en Afrique et compte parmi les plus grands planteurs de palmiers à huile et d’hévéas sur le continent. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26103-la-socfin-menace-toujours-les-forets-africaines
L’Écho | 08 mai 2016 –
par Michel Lauwers- “L’agriculture traditionnelle africaine ne nourrit pas les villes”
A la tête de 200.000 hectares de plantations, Luc Boedt, CEO de Socfin, défend sa politique agricole en Afrique, souvent critiquée par des ONG. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26100-l-agriculture-traditionnelle-africaine-ne-nourrit-pas-les-villes
France Info | 6 mai 2016 – par Rédaction de France Info
Achat de terres agricoles par des investisseurs chinois : “Un danger pour l’autonomie alimentaire de la France” (expert)
Le rachat de terres agricoles françaises par des fonds de gestion chinois est “un danger pour l’autonomie et la souveraineté alimentaire de la France” a réagi sur France Info ce vendredi matin, Thierry Pouch, expert en géopolitique agricole et membre de l’assemblée permanente des chambres d’agriculture. Ce sont près 1.700 hectares de cultures de céréales qui ont été rachetés dans le Berry par un consortium chinois l’an dernier, ce qui suscite, à raison selon Thierry Pouch, l’inquiétude des agriculteurs locaux et des autorités françaises. “Le danger, a expliqué l’expert, est que ces groupes rachètent les terres en France pour diversifier la production chinoise car cela pourrait avoir des conséquences importantes sur la vie locale.” http://www.farmlandgrab.org/post/view/26095-achat-de-terres-agricoles-par-des-investisseurs-chinois-un-danger-pour-l-autonomie-alimentaire-de-la-france-expert
AFP | 04 mai 2016
Huile de palme: appel au boycott d’entreprises par des communautés villageoises
Les communauteś demandent aux Européens de “cesser de financer et d’investir dans des entreprises et des affaires associées directement ou indirectement à des acquisitions passées ou présentes illégales de terre”. Une délégation représentant des communautés villageoises du Pérou, de Colombie, d’Indonésie et du Liberia a appelé au boycott des entreprises qui abusent de la déforestation pour planter à la place des palmiers à huile, mercredi à Londres.
La délégation a remis un manifeste à la Bourse de Londres, dans lequel elle appelle les investisseurs, les consommateurs et les gouvernements à vérifier l’origine de l’huile de palme consommée en Europe. L’Union européenne (UE) est le troisième importateur de cette huile, de plus en plus utilisée par l’industrie agroalimentaire, notamment dans l’élaboration de biocombustible et de cosmétiques. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26101-huile-de-palme-appel-au-boycott-d-entreprises-par-des-communautes-villageoises
Le 28 avril 2016 : Dans le conflit de terres entre Sanamadougou et Sahou (Mali) et la société M3-SA, une solution est à portée de main +++ Afrique-Europe-Interact invite à nouveau la Banque Africaine de Développement à rechercher le dialogue avec M3-SA +++ Le gouvernement malien et la société civile doivent également rechercher une solution juste.
Le 18 juin 2010, avec le soutien de 70 gendarmes, la société malienne M3-SA a réquisitionné une grosse partie des terres agricoles des deux villages de Sanamadougou et Sahou. 40 personnes environs ont été arrêtées, 8 d’entre-elles sont restées 6 mois en prison. Plus tard, des invasions nocturnes par des forces de sécurité se sont succédées, durant lesquelles des actes de violence ont eu lieu, aux suites desquels au moins une habitante en est décédée.
Studio Tamani | 27 avril 2016
Le Magazine du 27 Avril 2016 : “Stop à l’accaparement des terres agricoles”
Au Mali, l’accaparement des terres est très frequent.
Les dépêches: Orange Madagascar | 26/04/2016
SECURITE ALIMENTAIRE
Une réunion des partenaires et acteurs au niveau de l’océan Indien, par rapport à la décision du conseil des ministres de l’océan Indien pour faire de Madagascar, le grenier de la zone OI, s’est tenue ce 26 avril au siège de la FAO à Ankorahotra. Il a été énuméré que le financement de ce programme, s’étalant sur 5 ans à partir de 2017, s’élèvera à 140 millions de dollars. Il ne reste donc plus qu’à sensibiliser les bailleurs de fonds pour sa concretization.
Politiques commerciales : L’acquisition foncière par les étrangers remis sur le tapis
Redaction
Des avancées ont été constatées sur la facilitation du commerce international et sur l’environnement des affaires, d’après les résultats du suivi de l’Examen des politiques commerciales de Madagascar. En effet, dans ce cadre, un atelier s’est tenu dans les locaux de la Banque Mondiale à Anosy, du 19 au 21 avril dernier. A noter que cet atelier fait suite à l’atelier d’examen de la Politique commerciale (EPC) qui s’est tenu à Genève en juillet 2015, où le Ministère du Commerce et de la Consommation de Madagascar s’est engagé à améliorer le climat des affaires et à faciliter le commerce. D’après le Secrétariat de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), la perspective de mise en place d’un guichet unique à l’exportation devrait tenir compte des risques de chevauchement
Tjikan Mali | 24 avril 2016
Le député Oumar Mariko lors du sit-in des populations de Sanamandougou-Sahou contre l’accaparement de leurs terres par Modibo Keita
Les populations de Sahou et Sanamandougou, villages situés dans la zone Office du Niger sont plus que jamais déterminées à rentrer en possession de leurs terres agricoles aux mains de Modibo Keita (PDG de GDCM). Pour ce faire, elles ont décidé d’organiser un sit-in illimité qui a commencé depuis le lundi 18 avril et ce jusqu’à la satisfaction de leur doléance. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26041-ibk-est-entoure-par-des-corrompus-qui-sont-en-train-de-lempecher-de-tenir-sa-promesse-de-bonne-gouvernance
EurActiv.fr | 21 Apr 2016
Des élus contestent le soutien des OGM par l’UE en Afrique
Par : Cécile Barbière
Les eurodéputés ont demandé à l’UE de s’opposer fermement à tout soutien aux OGM en Afrique. La Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition est sur la sellette. Censée participer au développement de l’agriculture africaine, la Nouvelle Alliance pour la Sécurité alimentaire et la Nutrition (NASAN) dessert les intérêts de l’agriculture familiale, ont prévenu les eurodéputés dans une résolution. http://www.farmlandgrab.org/post/view/26047-des-elus-contestent-le-soutien-des-ogm-par-lue-en-afrique
Le vrai visage des financements de la Banque mondiale : 3 cas concrets
Bénin, Burkina Faso et Sénégal : SOS Faim a mené l’enquête dans ces trois pays africains pour analyser quelques cas concrets d’investissement de la BM et leurs impacts sur l’agriculture. Qu’ont-ils découvert ? Des projets qui intègrent peu le monde agricole local et favorisent l’agro-industrie au détriment de l’agriculture familiale.
Source: SOS Faim
B.L. avec AFP | 20 avril 2016
France–protége ses terres agricole: Faut-il un système d’alerte en cas de vente de terres agricoles à des capitaux étrangers ?
APS | 19 avril 2016
Senegal: Des investissements chinois promis à la filière arachidière sénégalaise
Les opérateurs chinois ont abordé, avec la partie sénégalaise, diverses questions, dont celles de l’acquisition de terres cultivables et de la recherche de “fournisseurs sénégalais fiables” pour l’arachide.
El Watan | 19 avril 2016
Algerie Agriculture : 500 milliards de dinars d’investissements attendus
Le Ministre de l’Agriculture de l’Algérie a annoncé des investissements privés dans le secteur agricole de l’ordre de 500 milliards de dinars, pour les quelques 350 000 hectares de terres ont été attribuées par le biais de la concession.
Le secteur agricole a accueilli, ces cinq dernières années, pas moins de 20 000 projets d’investissement, toutes formules confondues, représentant une valeur de 200 milliards de dinars. S’exprimant en marge de l’inauguration, hier, du Salon international de l’agroalimentaire Djazagro, le ministre de l’Agriculture, Sid-Ahmed Ferroukhi, a indiqué que ces investissements ont touché l’ensemble des filières du secteur, notamment celles dont le potentiel à l’exportation est important. Dans une déclaration à la Radio nationale, le ministre a annoncé que le secteur «va être solidement appuyé par des investissements privés de l’ordre de 500 milliards de dinars», pour les quelque 350 000 hectares de terres attribuées par le biais de la concession et qui, ajoute M. Ferroukhi, «vont venir s’intégrer dans ce tissu de pôles agricoles constitué de filières de production végétale (blé dur et tomate industrielle notamment) et animale pour la production de viande et de lait».
SEFE, RADD, CED, GRAIN, WRM et autres | 15 April 2016 | English
Déclaration de solidarité avec les communautés du département de Ndian, dans la Région du Sud-Ouest au Cameroun
Nous sommes 40 participants assemblés à Mundemba, au Cameroun, pour un atelier international sur les tactiques et stratégies des entreprises de palmiers à huile, atelier organisé du 28 au 31 janvier 2016. Nous sommes venus du Cameroun, d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, d’Asie et d’Amérique du Sud, pour partager notre vécu, et pour essayer de comprendre ce que vivent les communautés locales du département de Ndian, dans la région du Sud-Ouest au Cameroun.
Nous partageons les préoccupations des communautés locales devant l’intérêt croissant des grandes entreprises pour les terres communautaires qu’elles veulent convertir en plantations de palmiers à huile. Les expériences partagées durant l’atelier par les différents participants, venus de nombreux pays affectés eux-aussi par l’expansion des plantations ou des pays d’origine des entreprises
Bastamag | 14 avril 2016
Plainte en diffamation : Bolloré perd son procès contre Bastamag

Senhuile installe 12 pivots pour la culture du maïs
L’opérateur agricole Senhuile a installé récemment 12 nouveaux pivots à Ngnith, dans la région de Saint-Louis, pour développer la culture du maïs destiné au marché intérieur.
‘’Dans sa volonté d’accompagner les populations pour la sécurité alimentaire et la création de richesses, Senhuile a installé douze nouveaux pivots sur 350 hectares pour développer la culture du maïs destiné au marché intérieur’’, indique un communiqué de l’entreprise transmis à l’APS. http://www.farmlandgrab.org/post/view/25988-senhuile-installe-12-pivots-pour-la-culture-du-mais
Investir au Cameroun | 11 avril 2016
Selon le DG d’Agro Ressources, la préparation des terres pour la mise en place des champs de maïs et de manioc devraient débuter dans deux mois
(Investir au Cameroun, le mag de l’économie camerounaise) – 26 milliards de francs Cfa. C’est le montant de l’investissement qu’entend réaliser la société Agro Ressources Cameroon, afin de construire une unité de transformation de manioc et de maïs dans la localité de Batouri, située dans la région de l’Est-Cameroun. Le projet permettra de créer plus de 1000 emplois, a-t-on appris le 7 avril 2016 à Yaoundé, au cours de la signature avec le gouvernement camerounais, de la convention offrant à ce projet les avantages prévus par la loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun. http://www.farmlandgrab.org/post/view/25982-agro-ressources-investira-26-milliards-de-fcfa-pour-transformer-le-manioc-et-le-mais-au-cameroun
“Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ?”
“Quand il vous appelle ‘mon ami’, méfiez-vous !” confie un de ses anciens proches. La technique de Vincent Bolloré, c’est le coup de force avec un grand sourire… “Vincent Bolloré, un ami qui vous veut du bien ?”, portrait de “Complément d’enquête” le 7 avril 2016.
Quand il veut avaler une entreprise, ce “chef d’un clan de gitans” est prêt à tout. Ce patron surnommé le “smiling killer”, le tueur souriant, a pris le contrôle total du groupe Vivendi quand il en était actionnaire. Et soudain, l’été dernier, celui de Canal+… Depuis qu’il est à la tête de la chaîne cryptée, “l’esprit Canal” a du plomb dans l’aile. Le Zapping, émission phare ciblée par une “liste noire” d’animateurs à évincer pour insolence, ne se laisse pas faire, et en remet une couche en mars dernier. http://www.farmlandgrab.org/post/view/25973-complement-d-enquete-sur-vincent-bollore
Le Quotidien | 6 avril 2016
Investissement – Exploitation agro-industrielle : Un projet de 5 milliards pour Syer
par Khady SONKO
Amadou Hott, le Dg du Fonsis, renseigne que 80% de la production du projet sont destinés à l’exportation.
Le Fonsis a signé avec des promoteurs sénégalais et étrangers un protocole d’investissement de 5 milliards de francs Cfa pour la réalisation d’un projet d’exploitation agro-industrielle dénommé Biosoy sur 1 000 hectares dans la commune de Syer située dans la région de Louga.
LesEcos (Maroc) | 6 avril 2016
Sénégal: Avril et Zalar investissent dans l’agro-industrie
L’unité de production sera spécialisée notamment dans les semences d’arachide certifiées./DR
Les groupes Avril et Zalar et le gouvernement du Sénégal ont signé hier, mardi, un protocole d’accord de financement pour une unité de production de graines bio et de semences certifiées d’une enveloppe de 5 milliards de F CFA. Le gouvernement du Sénégal, à travers le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), a bouclé un financement de 5 milliards de F CFA pour la réalisation d’un projet BIOSOY. La cérémonie de signature du protocole d’accord s’est tenue hier, mardi, en présence du Premier ministre du Sénégal, Mouhammed Dionne.
Le FONSIS a pu mobiliser ce financement grâce à des partenaires comme le groupe marocain Zalar, le groupe français Avril et NMA Sanders. Ce projet permettra de mettre sur pied une unité de production de graines bio et des semences certifiées d’arachides destinées à l’exportation. http://www.farmlandgrab.org/post/view/25962-senegal-avril-et-zalar-investissent-dans-l-agro-industrie
FIAN France | mars 2016
Newsletter hors série Nº 1
La Caravane de la Convergence des luttes pour la terre et l’eau – Afrique de l’Ouest
sillonné les routes de trois pays de l’Afrique
de l’Ouest que sont le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal.
Télécharger le PDF : http://farmlandgrab.org/uploads/attachment/FIANFrance-HorsSerie1.pdf
Centre pour l’Envrionnement et le Développement | 4 avril 2016
Le CED publie un rapport sur la situation des défenseurs de l’environnement en Afrique Centrale
La cérémonie de présentation dudit rapport s’est déroulée le 31 mars à Yaoundé 2016 en présence des représentants des Administrations sectorielles, des Universitaires, des institutions de recherche, des OSC de protection des droits de l’homme et de l’environnement, des communautés locales, des Chefs traditionnels, des jeunes juristes, des partenaires techniques et financiers et des medias. http://www.farmlandgrab.org/post/view/25952-le-ced-publie-un-rapport-sur-la-situation-des-defenseurs-de-lenvironnement-en-afrique-centrale
Camber.be | 4 avril 2015
CAMEROUN :: Droits de l’homme en Afrique centrale : Coups, blessures, menaces de mort, exécutions, enlèvements et violation du droit à la justice. :: CAMEROON
Darren Lambo Ebelle
C’est ce qui ressort de ce document rendu public le 31 mars 2016 à Yaoundé au terme de la Conférence internationale organisée sur le sujet, par le Centre pour l’environnement et le développement (Ced) en partenariat avec l’Union européenne. Est aussi mise sur le banc des accusés, toute la sous-région Afrique centrale.
Du 29 au 31 mars dernier, a eu lieu dans la capitale camerounaise, un colloque international sur la problématique des défenseurs de l’environnement en Afrique centrale. Organisées par le Ced, les assises avaient pour thème « Peuples autochtones, communautés locales et ressources naturelles en Afrique centrale : quels droits ? Quelles mesures de protection ? Quel (s) rôle (s) pour les défenseurs de l’environnement ». http://www.farmlandgrab.org/post/view/25951-droits-de-lhomme-en-afrique-centrale-coups-blessures-menaces-de-mort-executions-enlevements-et-violation-du-droit-a-la-justice
28 mars 2016
CAMEROUN :: HAUTE-SANAGA : La boulimie foncière des hauts commis de l’Etat :: CAMEROON
A la voracité des agro-industries (telles que la Société sucrière du Cameroun qui s’est vue céder près de 40.000 ha de terres sur 99 ans), s’est ajoutée celle des personnalités haut places
Directeurs, parlementaires, généraux d’armée, ministres…, usant du trafic d’influence, accaparent à vil prix de vastes étendues de terre dans cette partie du pays déjà sollicitée par des agro-industries.
Marché de Mbandjock, à plus d’une heure de route de Yaoundé dans la Haute-Sanaga, ce 22 février 2016. Sur les étals, des oranges, des ananas, du piment… Mais, ceci n’est pas le fruit des récoltes locales. «Les oranges et les ananas viennent de Yaoundé et le piment de Ngaoundéré (à des centaines de kilomètres NDLR)» détaille une revendeuse. Beaucoup d’habitants de la localité ont même pris l’habitude de s’approvisionner en vivres frais soit dans la capitale camerounaise, soit le long des 100 kilomètres (km) de route qui relient la métropole à ce chef-lieu d’arrondissement. http://www.farmlandgrab.org/post/view/25937-cameroun-haute-sanaga-la-boulimie-fonciere-des-hauts-commis-de-letat
COMMUNIQUE DE PRESSE: Fin de la «Caravane ouest-africaine pour la terre, l’eau, les semences»
Du 3 au 20 mars 2016, une « Caravane pour la terre, l’eau et les semences paysannes » a sillonné l’Afrique de l’Ouest. (Photo : Agence Mediaprod)
Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau – Afrique de l’Ouest | 22 mars 2016
Dakar, le 22 mars 2016. Du 3 au 20 mars 2016, une « Caravane pour la terre, l’eau et les semences paysannes » a sillonné l’Afrique de l’Ouest, pour faire entendre la voix des paysan/nes de toute la sous-région, mis à mal par des politiques agricoles qui privilégient l’agrobusiness, l’agriculture, la pêche et l’élevage industriels, au détriment des producteurs et productrices, des pêcheurs artisanaux, des agropasteurs. Ce sont pourtant eux et elles, qui nourrissent les populations, créent des emplois et des dynamiques territoriales, protègent l’environnement, et luttent contre le changement climatique. Et non pas les plantations kilométriques de blé, de jatropha, d’huile de palme, de noix de cajou ou d’hévéa. http://www.farmlandgrab.org/post/view/25921-fin-de-la-caravane-ouest-africaine-pour-la-terre-leau-les-semences
GRET | le 22/03/2016
Quelles politiques foncières pour sécuriser les agricultures familiales en Afrique ?
Alors que le foncier est à l’agenda politique de nombreux pays, le Gret identifie les défis à relever pour mieux protéger les droits fonciers des agricultures familiales en Afrique et émet quatre recommandations pour les acteurs de la coopération internationale.
Dans un contexte de pression accrue sur les terres et les ressources naturelles, la formalisation des droits fonciers, entendue comme une reconnaissance légale et écrite, est un moyen de meilleure sécurisation foncière. Les derniers travaux du Comité technique « Foncier et développement » réalisés avec l’appui du Gret montrent que les politiques foncières contemporaines ne sécurisent aujourd’hui pas assez les éleveurs et agriculteurs familiaux alors qu’ils produisent plus de 70% de l’alimentation mondiale, fournissent plus de 60% de l’emploi dans les pays les moins avancés et restent garants de la plus grande biodiversité végétale et animale. Les réformes menées dans certains pays (Burkina Faso, Mali, etc.) ont permis des acquis en matière de reconnaissance des droits locaux et décentralisation de leur gestion. Toutefois, elles continuent à enregistrer en priorité les détenteurs de droits de propriété au détriment de ceux ayant de simples droits d’usage. Les dispositifs de gestion demeurent par ailleurs encore complexes, coûteux et peu viables sans l’aide internationale.
Le Républicain | 21 mars 2016
Litiges fonciers : Les populations de Sanamadougou et de Sahou exigent la « restitution de leurs terres »
La Section Mali du réseau Afrique Europe Interact (AEI) a animé, le 18 mars 2016, au Centre Djoliba de Bamako, une conférence de presse pour informer l’opinion de l’évolution des litiges fonciers qui opposent les populations de Sanamadougou et Sahou à l’operateur économique Modibo Keïta. La conférence était animé par : Alassane Dicko, chargé de communication de la section de l’AEI Mali, Fassery Traoré, président mouvement des sans voix non moins membre de l’AEI, les chefs de village de Sanamadougou (Drissa Coulibaly) et de Sahou (Ousmane Coulibaly), le président du collectif des paysans de l’office du Niger (Copon), Karamoko Coulibaly. C’était en présence de Dorett Fuhrer, représentante de la section Europe de l’AEI. Selon les conférenciers, malgré la lettre écrite et envoyée au président de République et les autres institutions de la République, à la direction de l’Office du Niger à Ségou, le blocage qui prévaut dans la restitution des terres que réclament les deux villages persiste.
Le Prétoire Mali | 21 mars 2016
Pour remettre les habitants de Sanamadougou et Sahou dans leurs droits, le Réseau Afrique-Europe interact est monté au créneau. Il exige de Modibo Keïta, PDG du Grand distributeur céréalier du Mali (Gdcm) de rendre les terres desdits villages qu’il occupe ‘’illégalement’’. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse tenue le 18 mars au Centre Djoliba. C’était en présence des chefs coutumiers des villages susmentionnés.
APS | 15 March 2016
Kaolack : les organisations paysannes de la CEDEAO se mobilisent contre ”l’accaparement des terres”
Kaolack, 15 mars (APS) – Les organisations paysannes et la société civile de 15 pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont organisé mardi à Kaolack une caravane pour faire valoir leurs droits à l’accès à la terre, à l’eau et à la semence, a constaté l’APS.
Quelque 400 délégués des pays de la CEDEAO participent à cette caravane qui a démarré depuis le 3 mars 2016 au Burkina Faso. Elle a sillonné le Mali, avant d’arriver au Sénégal, notamment dans la région de Kaolack où les caravaniers ont été reçus par le gouverneur de région, Lamine Sagna.
APS | 15 mars 2016
Une caravane de la société civile ouest-africaine s’imprègne du litige foncier du Wassadou
Tambacounda, 15 mars (APS) –
Le litige foncier du Wassadou a été largement évoqué lors d’un forum sur l’accaparement des terres, lundi, au centre culturel de Tambacounda (est), où a été reçue la caravane de la Convergence des luttes pour la terre et l’eau en Afrique de l’Ouest.
Au moins 300 caravaniers venus de plusieurs pays de la sous-région – dont le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, le Mali, la Guinée et la Sierra Leone – sont arrivés dimanche à Tambacounda. Ils sont partis de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, depuis le 4 mars, a indiqué Alassane Guissé, le président du comité scientifique de cette manifestation.
RFI 10-03-2016
Mali: étape de la Caravane pour l’eau, la terre et les semences à Bamako
La Caravane pour l’eau, la terre et les semences est à Bamako.
Elle est partie au début du mois du Burkina Faso, elle va jusqu’au Sénégal et elle fait halte en ce moment dans la capitale malienne. 70% de la population ouest-africaine dépend de l’agriculture familiale, mais les petits producteurs se sentent très menacés. Cette caravane militante, qui rassemble de nombreux mouvements paysans d’Afrique de l’Ouest, a donc organisé mercredi une marche à Bamako. Ils sont plusieurs centaines de manifestants, près d’un millier : des paysans venus de tout le Mali, mais aussi de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, avec une longue série de revendications.
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Infos Gabon | 1o mars 2016
Gabon : Le Premier ministre reconnait l’intérêt de la présence du Groupe Olam dans le pays Libreville, Jeudi 10 Mars 2016 (Infos Gabon) –
Gagan Gupta (DG d’Olam Gabon) et Daniel Ona Ondo (Premier ministre gabonais)
Le Premier ministre gabonais, Pr Daniel Ona Ondo, s’est entretenu, le 9 mars 2016, à Libreville, avec le Directeur Général de la société Olam Gabon, Gagan Gupta, sur le partenariat entre le Groupe Olam International et l’Etat gabonais. – See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/25873-gabon-le-premier-ministre-reconnait-linteret-de-la-presence-du-groupe-olam-dans-le-pays#sthash.JecxcBu6.dpuf
Mediapart | 7 mars 2016
Caravane ouest-africaine sur l’eau, la terre, les semences
Par Catherine MORAND
Le 4 février, 6 de nos frères, membres de l’organisation Malen Land Owners and Users Association (MALOA) et défenseurs des droits des communautés de Malen, dans le district de Pujehun en Sierra Leone, ont été condamnés pour conspiration, incitation et destruction de 40 palmiers à huile appartenant à la société Socfin Agricutural Company Ltd (SAC). Ils ont été condamnés de 5 à 6 mois de prison ferme chacun ou au paiement d’une amende totale de 35.000$. 5 d’entre eux croupissent encore actuellement en prison.
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Le Républicain Mali | 4 mars 2016
Accaparement des terres et le manque d’accès à l’eau potable : Les pays de l’Afrique de l’Ouest engagent une lutte commune
La Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau – Afrique de l’Ouest, qui regroupe 15 pays de la sous région, organise du 3 au 20 mars 2016 une caravane ouest africaine pour la terre, l’eau et les semences paysannes. La caravane, qui vise à faire entendre les voix des communautés et interpeller les autorités des pays sur les questions de terre, eau et semences paysannes, est partie depuis le 3 mars 2016 du Burkina Faso. Les caravaniers transiteront au Mali du 8 au 12 mars 2016 pour rallier le Sénégal le 13 mars où ils remettront un livre vert, qui contient leurs attentes, au président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le président de la république du Sénégal, Maky Sall. En prélude à l’accueil de cette caravane au Mali, les responsables de l’Union des associations et des Coordinations d’associations pour le développement et la défense des droits des démunis du Mali, une organisation membre de la convergence, ont fait le point du déroulé de la caravane, le jeudi 3 mars 2016, au siège de l’union.
Le Courrier | 04 mars 2016
Un accaparement de terres éthique?
Christophe Koessler
De nombreux codes de conduite et autres «principes» volontaires ont été adoptés pour amenuiser les impacts négatifs d’achats de terres à grande échelle dans les pays du Sud. Leurres ou garde-fous?
Les paysans n’ont généralement qu’une vague connaissance des projets agro-industriels qui vont s’installer sur leurs terres (ici en Sierra Leone, une exploitation de Addax Bioenergie). Miges Baumann/Ppp
La propriété privée continue à étendre son emprise jusque dans les lieux les plus reculés du globe, en particulier là où les communautés paysannes n’ont pas de titres fonciers. L’accaparement de terres, en majorité mis en œuvre par des sociétés transnationales, en est l’une des méthodes efficaces. Depuis le début des années 2010, l’acquisition par des privés de larges étendues de terrains agricoles dans les pays du Sud dans le but d’en tirer de juteux bénéfices a atteint des proportions alarmantes. Près de deux cent trente millions d’hectares seraient en voie d’acquisition, selon les dernières estimations[1]. – See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/25840-un-accaparement-de-terres-ethique#sthash.uIxvpruK.dpuf
La Lettre de l’Océan Indien | 4 mars 2016
Vives tensions à Obock sur des accaparements de terres par le régime
Le lancement d’une ferme aquacole à Obock avec l’appui du pouvoir engendre des protestations. A l’approche des élections, IOG tente de calmer le jeu.
Créée en mai 2014 par le Français Jean-Jacques Robin, la firme Djibouti Aqua-Mater a obtenu, le 14 août 2014, la concession de 300 ha à titre gracieux et pour trente ans par décret présidentiel.
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Huffpost Tunisie | 03/03/2016
Par Cheima Ben Hmida AGRICULTURE –
Tunisie: Les terres agricoles sont-elles menacées par l’État ?
Selon une étude du code d’investissement effectuée par l’Observatoire Tunisien de l’Économie (OTS), la souveraineté de l’État risque d’être menacée dans le domaine des terres agricoles. Modifié à trois reprises entre 2013 et 2015, le code d’investissement entraîne selon le rapport de l’OTS “des modifications majeures sur l’acquisition de terres agricoles par des étrangers”. En dépit de l’article 13 de la constitution qui énonce que “les ressources naturelles appartiennent au peuple tunisien. L’Etat exerce sa souveraineté sur ces ressources au nom du peuple”. Les terres agricoles sont des terres très convoitées et de plus en plus menacées par l’expansion urbaine, l’érosion, l’appropriation des étrangers… – See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/25838-tunisie-les-terres-agricoles-sont-elles-menacees-par-l-etat#sthash.uFhl8hY5.dpuf
RFI | lundi 29 février 2016 -INVITÉ AFRIQUE
Par Christophe Boisbouvier
Afrique: «Il faut un compromis entre l’agriculture paysanne et industrielle»
A qui appartiennent les terres agricoles en Afrique ? Depuis l’arrivée de grandes compagnies internationales, la question est hyper-sensible et provoque quelquefois de graves incidents. Bernard Puepi est un expert-géomètre camerounais. Il vient de publier chez L’Harmattan « Les gouvernances foncières et leur impact sur le processus de développement ». De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
« Le plus souvent, les paysans ne sont pas au courant des négociations préalables. C’est quand le décret sort qu’ils se rendent compte de l’attribution de leurs terrains à des compagnies étrangères. »
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RFI | 28 février 2016
Madagascar
Réforme foncière à Madagascar: des intentions à la mise en œuvre, quel bilan ?
Par RFI
A Madagascar, près de 80% de la population vit du secteur agricole. La ruée des investisseurs étrangers sur les terres de l’île, menace directement la population rurale aussi le pays a-t-il engagé une réforme foncière en 2015. Le but était double : moderniser la gestion encore très traditionnelle, des terres et des propriétés. Et protéger les terres des populations rurales vulnérables, face à des investisseurs peu scrupuleux. Quel premier bilan peut-on dresser ?
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Le Quotidien | 26 février 2016
Caravane pour la terre, l’eau et les semences : Un livre de «doléances» à remettre au Président Sall
Birame FAYE
Les préoccupations paysannes seront transmises au Président Macky Sall au nom de ses pairs de la Cedeao. A la fin d’une caravane, une convergence qui regroupe les organisations civiles de l’Afrique de l’Ouest compte remettre au chef de l’Etat un livre de «doléances».
Le Président Macky Sall aura droit à un «livre vert». En effet, la convergence globale des luttes pour la terre et l’eau en Afrique de l’ouest entend saisir le Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) des problématiques relatives à l’eau, aux semences, à l’accès à la terre, à travers un document. Sauf report de dernière minute, ceci aura lieu le 18 mars prochain. «Les revendications et propositions de la convergence seront décrites dans un livre qui sera remis aux différentes autorités, notamment à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) basée à Ouagadougou et la Cedeao», ont insisté hier les organisateurs lors de la conférence de presse de lancement de leur caravane sous-régionale.
CADTM | 26 février 2016
Action contre SOCFIN (groupe Bolloré) à Bruxelles
par El Adlouni Oualid
Ce cas de Socfin n’est que la partie apparente de l’iceberg.
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Radio Popolare | 25 février 2016 [IT]
(Traduit de l’italien par GRAIN)
Senhuile-Senethanol Un procès pour l’avenir de la planète
de Lorenzo Bagnoli
Dakar – Il y cinq ans, l’ancien président du Sénégal, Abdoulaye Wade, annonçait que chacune des 321 communautés rurales du pays possédait un millier d’hectares de terrain pouvant être mis à disposition des investisseurs étrangers souhaitant faire affaire dans le secteur agricole, de la production de biocarburant à la culture de produits agricoles destinés au marché intérieur. Cette déclaration sonna le début d’une ruée vers la terre qui a permis à des étrangers de faire main basse sur plus de 50 pour cent du foncier sénégalais, par le biais de licences d’exploitation dont la durée peut atteindre 99 ans.
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Agence France-Presse | 22 février 2016
L’Afrique, nouvel eldorado des industriels de l’huile de palme
L’Afrique est le nouvel eldorado des industriels de l’huile de palme et du caoutchouc, au détriment des forêts et des populations locales, affirme Greenpeace dans un rapport tirant à boulets rouges sur la holding luxembourgeoise Socfin, détenue à près de 39% par le groupe français Bolloré.
«On assiste actuellement à une véritable ruée sur les forêts africaines», souligne l’ONG. «Les investissements s’y multiplient, attirés par des conditions climatiques idéales et surtout par des réglementations peu contraignantes, non appliquées (notamment en raison de la corruption) ou particulièrement favorables aux investissements étrangers».
APS | 21 février 2016
FIAN Belgique | 18/02/2016
IPAR / Inter-Réseaux | 18 février 2016
Etat des lieux et analyse de la prise en compte du foncier pastoral dans les politiques et les cadres réglementaires en Afrique de l’Ouest
Le terme foncier pastoral recouvre des réalités complexes qui renvoient à une gamme diversifiée de ressources localisées dans diverses zones dont l’accès est régi par droits divers. L’objectif de cette synthèse est d’analyser les politiques, les cadres juridiques et réglementaires relatifs au foncier et au pastoralisme mis en place par les États et les institutions de la région et d’examiner les initiatives récentes des partenaires en appui au pastoralisme. Elle vise à en tirer des leçons pour mieux envisager l’avenir du pastoralisme et les voies pour sécuriser la mobilité et renforcer la résilience.
Cette note de synthèse a été réalisée par l’IPAR, dans le cadre du cycle thématique sur le pastoralisme animé par Inter-
Signature d’un accord cadre de partenariat entre le gouvernement ivoirien et l’Export Trading Group (ETG) à Odienné (Photo : DR)
Lancée par le G8 en 2012, la NASAN, un programme qui prétend lutter contre la faim en Afrique subsaharienne, ouvre les marchés agricoles aux multinationales de l’agrobusiness dont Nestlé, Monsanto ou Danone. Via son agence de développement, la France finance, à hauteur de 67 millions d’euros, une entreprise kenyane basée dans un paradis fiscal. – See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/25787-l-agence-francaise-de-developpement-sert-les-interets-de-l-agrobusiness-en-afrique#sthash.gfgO3nO2.dpuf
Ecofin | 15 février 2016
Afrique du sud: Le groupe AfriBusiness combattra le projet de réforme foncière de Jacob Zuma
Ouestaf News | 15 Février 2016
Sierra Leone : les déboires judiciaires des militants anti-Socfin
Ouestafnews – La vive dénonciation des attributions de terres en 2011 à Socfin a été le début d’un combat qui a porté devant les feux de l’actualité les militants anti-accaparement du Malen Affected Land Owners and Users Association (Maloa). Une détermination qu’ils payent aujourd’hui par un « harcèlement » de la justice sierra-léonaise qu’ils disent manipulée par Socfin, une filiale du groupe Bolloré, spécialisée dans la production de l’huile de palme et de l’hévéa.
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Reporterre | 13 février 2016
Vincent Bolloré désigné comme accapareur de terres et censeur d’internet au Palais de justice de Paris
Barnabé Binctin et Hervé Kempf (Reporterre)
Procès de Bolloré contre Bastamag, à la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris, le 11 février 2016. Lily La Fronde/Illustration
M. Bolloré déteste que l’on s’intéresse à ses activités africaines. De nombreux éléments attestent qu’il pratique « l’accaparement de terres » en Afrique et en Asie, comme l’avait décortiqué Bastamag. Le milliardaire a poursuivi le site d’information et d’autres sites ayant relayé l’enquête. Mais le procès s’est retourné contre l’industriel.

Sierra Leone : la justice protège l’investissement agro-industriel
Africa News | 5 février 2016 [EN]
William Bayiha
Selon les six accusés, les frais d’exploitation versés par l’entreprise pour l’exploitation de la concession foncière sont extrêmement bas.
Six personnes ont été condamnées à des peines de cinq et six mois de prison pour avoir détruit 40 palmiers à huile appartenant à l’entreprise Socfin.
Les juges du tribunal de Bo ont assorti la condamnation d’amendes pour l’ensemble des prévenus, rapporte Reuters. Les faits qui sont reprochés aux six condamnés remontent à 2013 et se sont déroulés dans le district de Pujehun, où la compagnie agro-industrielle de droit luxembourgeois Socfin possède des plantations. Même si les responsables de la compagnie indiquent qu’en réalité c’est un millier de plants qui ont été endommagés, ils se montrent satisfaits du verdict de la Cour. « En Sierra Leone, vous avez un système judiciaire qui fonctionne parfaitement, s’est félicité Gerben Haringsma le directeur-pays de Socfin. Cette situation a déjà duré trop longtemps. Le juge a pris sa décision et nous allons respecter toutes les décisions qui seront prises ».
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Basta ! | 5 février 2016
LIBERTÉ D’EXPRESSION
Est-il encore permis d’informer sur les activités du groupe Bolloré ?
PAR RÉDACTION

L’audience du procès en diffamation que le groupe Bolloré intente à Bastamag se déroulera le jeudi 11 février, à la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, à partir de 13h. L’audience sera publique. Ce procès pose plusieurs questions essentielles sur la liberté d’informer, en particulier sur les activités des multinationales.L’audience du procès en diffamation que le groupe Bolloré intente à Bastamag se déroulera le jeudi 11 février, à la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, à partir de 13h. L’audience sera publique.
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SITUATION FONCIERE EN VILLE ET EN MILIEU RURAL
DES TERRES DEPOSSEDEES AU PROFIT DES RICHES
Chérif FAYE, Moussa DRAME, Gade KOUTA , Abdou DIAO

Ndar Info | Dimanche 17 Janvier 2016

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MaliJet | 9 décembre 2015
Spéculation foncière : le forum des peuples exige du gouvernement l’expropriation sans indemnisation des grands propriétaires fonciers
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MaliJet | 7 décembre 2015
par Abou Berthé
La 11è édition du Forum des peuples ou encore ‘’forum des pauvres’’ organisée par la Coalition des alternatives africaines dettes et développement-Mali (CAD-Mali) s’est déroulée du 5 au 6 décembre à Siby, cercle de Kati. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Mohamed Ali Bathily, en présence du sous-préfet de Siby, du président et du directeur exécutif de la CAD-Mali, du coordinateurs du forum des organisations de la société civile, du chef de village de Siby ainsi que des délégués venus des pays voisins.
Le Monde | 7 décembre 2015 Mozambique
les grands exploitants agricoles délogent les petits fermiers du Nord Les immenses réserves de gaz et de charbon du nord du Mozambique attirent les investisseurs étrangers. Un programme ProSavana, encourageant les méga-exploitations à s’installer, devrait être approuvé en 2016 par le gouvernement. Mais les expropriations ont déjà commencé. Une centaine de familles a déjà été délogée par Agromoz, une société portugaise qui cultive le soja à grande échelle. L’école et le dispensaire, promis en retour, n’ont toujours pas été construits. – video http://www.lemonde.fr/afrique/video/2015/12/07/mozambique-les-grands-exploitants-agricoles-delogent-les-petits-fermiers-du-nord_4826199_3212.html#mjl5gzK4ibAufJYQ.99
RFI | 6 décembre 2015
Karfa Diallo, ONG Enda Pronat: «la polyculture est plus viable que la monoculture»
AFP | 6 décembre 2015
Au Mozambique, de grands groupes agricoles ne font qu’une bouchée des petits fermiers

Si le nord du Mozambique et ses immenses réserves de gaz et charbon font l’objet de toutes les attentions ces dernières années, son potentiel agricole est aussi convoité par les investisseurs étrangers. Au grand dam de petits exploitants, expropriés pour laisser la place à de méga projets agricoles.
FrontLineDefenders | 23 novembre 2015
RDC: Enquêtes et actes d’intimidation contre le défenseur des droits humains Augustin Alphonse Bofaka et d’autres défenseurs des droits humains
Le 15 Novembre 2015, le défenseur des droits humains M. Augustin Alphonse Bofaka a été interrogé par l’Agence nationale de renseignement (ANR) en rapport avec une récente manifestation contre une société multinationale accusée de s’accaparer des terres et de dégrader l’environnement. Il a également reçu plusieurs appels téléphoniques menaçants à la suite de son rôle de mobilisateur de la communauté.
CIDSE, AFJN, SECAM, AEFJN, AMECEA | 23 novembre 2015
L’accaparement de terres et la bonne gouvernance sont débattus dans le cadre d’une conférence panafricaine exceptionnelle commençant aujourd’hui, à quelque jours de la visite du Pape en Afrique
La conférence se tient quelques jours avant la visite du Pape Francois au Kenya, en Ouganda et en République Centrafricaine. (AFP Photo/Simon Maina)
La conférence offrira notamment un état des lieux de l’accaparement de terres en Afrique, des études de cas de résistances contre l’accaparement de terre ainsi que les réponses apportées par l’Église et son engagement croissant sur cette problématique.
Sénégal : Quand les vautours dansent au-dessus du lac !
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CRIdeM | 18 octobre 2015
par Sall Mamoudou Abdoul
Non à l’accaparement des terres de Dar El Barka !
Elfoutiyou – Ce samedi 03 Octobre 2015 une réunion s’est tenue à la Mairie de Dar El Barka dont l’ordre du jour a porté sur le conflit foncier qui oppose les propriétaires terriens au gouvernement Mauritanien qui a loué les terres à l’AAAID.Le maire de la commune, Mohamed O Bilal a eu à faire un discours que les propriétaires terriens contestent vivement. Nous, propriétaires terriens, attirons l’attention des autorités que toute négociation entamée avec le Maire Mr Mohamed Ould Bilal, Mr AW, le Commissaire Ly empêchera toute possibilité d’entente entre les autorités et les propriétaires terriens.
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Selon Thérèse Faye, présidente du réseau des femmes rurales de Fandène, l’accaparement des terres dans le monde rural affecte davantage les femmes qui subissent une nette discrimination par rapport aux hommes pour ce qui est de l’accès à la terre. «Même si du point de vue de la loi, les citoyens doivent être traités équitablement (même si les us et coutumes en matière foncière prennent encore le pas sur l’application de la loi)», a-t-elle constaté. Toutefois, elle reconnaît que beaucoup de plaidoyers ont été faits pour tendre vers un consensus qui va aider les femmes à résoudre la question de l’accès à la terre dans le monde rural en essayant de sauver l’équilibre social tout en restant dans les balises de la loi.
«Malheureusement, les femmes rurales vivent des fortunes diverses selon les zones », a-t-elle déploré.
GRAIN | 14 octobre 2015
Le piège de l’investissement agricole socialement responsable
Les règles sur la façon d’investir “de manière responsable” dans les terres agricoles fleurissent de toutes parts, depuis les salles de réunion des grandes entreprises aux salles de conférence des Nations Unies. Mais peuvent-elles réellement aider les communautés dont les terres sont en jeu ou bien ne servent-elles qu’à aider les investisseurs et les gouvernements qui se font leurs complices ?
Une réunion à haut niveau rassemblant gouvernements et grandes entreprises à l’Ambassade des Pays-Bas à Riyad décrit l’adhésion aux normes d’investissement agricole “responsable” comme un
WRM | 13 octobre 2015
Les plantations industrielles de palmiers à huile, un mode d’exploitation qui porte atteinte aux populations forestières et à leurs territoires
Cette année, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la monoculture d’arbres célébrée le 21 septembre, le WRM et d’autres organisations et réseaux mondiaux ont publié une déclaration où ils condamnent l’expansion des plantations industrielles de palmiers à huile, expansion qui comporte un nombre croissant d’effets négatifs sur l’économie, la société, la culture et l’environnement. Une fois de plus, dans l’espoir de rompre le silence qui entoure les agressions subies par les communautés dont les territoires sont envahis et encerclés par ces plantations, nous clamons: les plantations ne sont pas des forêts!
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WRM | 13 octobre 2015
La République Démocratique du Congo: Nous avons besoin que justice soit faite
Entretien avec Jean-François Mombia du RIAO sur les plantations de palmiers à huile
Pourriez-vous nous dire ce qu’est le RIAO-RDC et quelles sont vos principales activités ?
Le RIAO est le réseau d’information et d’appui aux ONGs en RDC. C’est une organisation d’assistance et de protection sociale. Nous accompagnons les communautés dans la protection de leurs droits. Nous faisons aussi l’accompagnement des ONGs. Nous abordons les questions qui touchent la vie des communautés comme la protection des écosystèmes forestiers. Nous traitons aussi des questions de microfinance au niveau communautaire afin d’aider les populations – Suite: http://farmlandgrab.org/post/view/25412-la-republique-democratique-du-congo-nous-avons-besoin-que-justice-soit-faite#sthash.N1gEcsXG.dpuf
Jean-François Mombia avec sa fille, dans les environs des plantations de Feronia à Lokutu.
processus de “coercition” des chaînes d’approvisionnement (photo : Ambassade des Pays-Bas, KSA)
237online | 23 juillet 2015
Cameroun – Secteur foncier: Les pratiques de corruption gagnent du terrain
Un atelier sous régional relatif au foncier et à la corruption en Afrique a été initié par le Transparency International à Yaoundé, le 22 Juillet.
Entre deficit d’information, opacité dans les transactions et l’accès insuffisant à la justice, les populations sont généralement abusées. A travers le monde, une sur cinq personnes rapporte avoir payé un pot-de-vin pour des services fonciers pendant ces dernières années. En Afrique, un sur deux usagers des services d’administration foncière est affecté. Au même moment, les promoteurs et spéculateurs fonciers ciblent les pays ayant une faible gouvernance, et ensemble avec les élites locales, ils contribuent aux transactions foncières illicites et corrompues et renforce, tout en marginalisant davantage les populations locales et avec comme conséquence la pauvreté et la faim. C’est le sombre inventaire qui émaille la gouvernance forestière. Comme en Afrique, le Cameroun n’est pas moins épargné par ces maux. Du fait de nombreuses pratiques de corruption, dans l’administration et les transactions foncières, les populations ont généralement de la peine à bénéficier d’un accès équitable et juste à la terre. – See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/25170-cameroun-secteur-foncier-les-pratiques-de-corruption-gagnent-du-terrain#sthash.VCKlugt3.dpuf
par Anderson Diédri | 16 juin 2015
Les institutions et banques internationales financent la pauvrété
Les fonds des institutions financières de développement (IFD) qui devaient servir à réduire la pauvreté et les inégalités viennent plutôt les amplifier. Le dernier rapport des ONG GRAIN et RIAO revient largement sur une pratique quasiment insoupçonnée qui favorise l’accaparement des terres et plonge les populations dans la misère.
Télécharger l’article dans Le Nouveau Courrier (PDF).
Lire le rapport de GRAIN, “Agro-colonialisme au Congo : la finance de développement européenne et américaine alimente une nouvelle phase de colonialisme en RDC.

La «bombe» foncière risque de détonner au Sénégal



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Maliweb | 1 juillet 2015
Lutte contre l’accaparement des terres : La Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau se fait entendre
Le problème agraire est mondial, c’est pourquoi la Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau a organisé un forum sous-régional sur le sujet à Selingué du 25 au 27 juin derniers dans les locaux de l’espace Yeleni. Avec comme objectif, d’attirer l’attention des décideurs par rapport aux injustices dont sont victimes les populations les plus vulnérables surtout dans le domaine foncier. Le forum s’est terminé avec d’importantes recommandations. – See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/25089-lutte-contre-laccaparement-des-terres-la-convergence-globale-des-luttes-pour-la-terre-et-leau-se-fait-entendre#sthash.I1CGe5Ex.dpuf
EnQuête | 29 juin 2015
FOUILLEE PAR l’IGE, LE DOYEN DES JUGES ET OFNAC Senhuile dans la mélasse des fonds ‘’nébuleux’’
Relookée et maintenant annoncée comme un investissement étranger destiné à aider le Sénégal à s’auto-suffire en riz, la très controversée société d’agrobusiness Senhuile Sa intéresse désormais la justice sénégalaise à plus d’un titre. Non pas qu’elle a réussi une production rizicole record, mais plutôt pour les connexions financières opaques de ses gérants actuels sous la coupe réglée de Tampieri Financial Group qui a totalement pris le contrôle de Senhuile Sa. EnQuête a ainsi appris de source sûres que la plainte que l’ancien directeur de Senhuile, Benyamin Dummai, a déposé il y a quelques mois sur la table du procureur près le Tribunal hors classe de Dakar, a donné lieu le 12 mai dernier à une ordonnance du Doyen des juges d’instruction. L’objet de cette ordonnance est la désignation d’un expert pour examiner la gestion comptable de Senhuile durant toute la période d’administration du plaignant qui entend prouver que ses anciens partenaires italiens et leurs puissants associés sénégalais ont illégalement fait main basse sur ses actions et son patrimoine à Senhuile. – See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/25076-senhuile-dans-la-melasse-des-fonds-nebuleux#sthash.QiHSWAYd.dpuf
Expropriation de terre à Sanamadougou et Saou : Le PDG de GDCM Modibo Kéita, toujours au cœur d’un scandale
Malijet | 26 juin 2015
Par La sirène
A Sanamadougou et à Saou, deux villages voisins à 60 Kilomètres de Ségou-Ville, les paysans se battent encore pour leurs terres. Et la récente décision prise par ce peuple meurtri a consisté à marcher le jour de la fête de ramadan sur les plantations de celui qu’ils accusent de leur avoir exproprié leurs terres voire leur héritage coutumier. Il s’agit de M Modibo Keita, PDG du Groupe GDCM (Grand Distributeur de Céréales au Mali).
Cette décision a été prise à l’unanimité mardi 16 juin dernier à Saou à l’issue d’une Assemblée Générale organisée par les différents villages « victimes » d’accaparement de terres dans la Zone office du Niger. La dite assemblée dont l’objectif était d’évaluer les acquis de leur combat a été initiée par la section malienne du Réseau « Afrique-Europe Inter-acte ». Ce réseau international a pour combat de plaider la cause des démunis.
Agroecofin | 4 mars 2015
Olam vante le potentiel de production d’huile de palme de l’Afrique
«Les transactions foncières menées par les gouvernements comptent parmi les facteurs qui rendent la culture de l’huile de palme particulièrement attractive » affirme Sunny Verghese, le PDG d’Olam
Agence Ecofin) – Pour la compagnie singapourienne Olam International Ltd, le continent africain présente un potentiel certain pour la culture du palmier à huile. Selon Sunny Verghese (photo), le président directeur général d’Olam, les avantages dont bénéficie le secteur de l’huile de palme en Afrique renforcent son attractivité. «Les transactions foncières menées par les gouvernements, les possibilités de micro-crédit offertes par les établissements bancaires et les régimes fiscaux favorables comptent parmi les facteurs qui rendent la culture de l’huile de palme particulièrement attractive.» a-t-il déclaré au cours d’une conférence sur le thème ‘Afrique : la prochaine frontière pour les opportunités et les défis du palmier à huile’ – See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/24616-olam-vante-le-potentiel-de-production-dhuile-de-palme-de-lafrique#sthash.1x3txjfC.dpuf
Nouvel Horizon | 26 février 2015
Mali: Tension à Tangara, dans l’Office du Niger : Des opérateurs économiques et des espagnols en seraient la cause
POUR NON-PAIEMENT DE LA REDEVANCE EAU : Plus de 1260 riziculteurs bientôt expulsés Selon nos informations, au niveau du bouchon du canal du projet Malibya au PK 40 dans l’Office du Niger, on déversait de l’eau dans la nature à Tangana sans utilité. C’est ainsi que dans le cadre de la recherche des voies et moyens afin d’assurer la sécurité alimentaire dans leur localité, conformément à la politique du gouvernement, la population de Tangana s’est donnée la main pour amenager l’espace que couvrent ces eaux pour leur culture. Les habitants de ce village exploitent depuis quelques années les espaces qu’ils ont amenagé. – See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/24591-mali-tension-a-tangara-dans-loffice-du-niger-des-operateurs-economiques-et-des-espagnols-en-seraient-la-cause#sthash.5kjAJ3FH.dpuf
Le Figaro | le 16/02/15
L’Afrique du Sud veut interdire la propriété aux étrangers
Par Jean-Bernard Litzler
Selon le nouveau projet de réforme foncière en Afrique du Sud, les étrangers ne pourront plus que louer la terre pour 30 à 50 ans.
Une loi en préparation à Pretoria prévoit de limiter la surface des grandes propriétés et d’en interdire l’accès aux étrangers. Le texte concerne surtout les terres agricoles mais devrait avoir un impact sur l’immobilier résidentiel.
– See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/24538-lafrique-du-sud-veut-interdire-la-propriete-aux-etrangers#sthash.q3WvvEze.dpuf
Seneweb | 13 février 2015
Réforme foncière: Quatre points pour comprendre le système de bail, anti accaparement et anti bradage
Un système “anti-accaparement” car les terres reviendront à la communauté après la durée du bail, selon Moustapha Sourang, le Président de la commission nationale de réforme foncière.
La commission nationale de réforme foncière a fini de dessiner le squelette de ce qui sera la future loi foncière au Sénégal. Un texte, qui aura pour but, de promouvoir l’agrobusiness, protéger l’agriculture familiale, mais aussi et surtout, faire des sénégalais des propriétaires de terres.. – See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/24531-reforme-fonciere-quatre-points-pour-comprendre-le-systeme-de-bail-anti-accaparement-et-anti-bradage#sthash.KMsjAHy0.dpuf
actunet | février 12, 2015
Sen Huile licencie plus de 80 employés !
Sen Huile semble connaitre une mauvaise impasse.Cette multinationale établie à Dakar depuis le 26 juillet 2011, avec une mission “d’obtenir des concessions dans un espace de 20 milles ha à Gnith pour la production de graine de tournesol destinées à l’exportation vers l’Italie”, vient de se séparer de quatre vingt-trois de ses employés pour des “motifs économiques” . Cette décision est balayée d’un revers de main par les travailleurs qui réclament le départ de la nouvelle direction.
Projet ReAct | 16 janvier 2014
Accaparements des terres : Les paysans debout contre les arrestations accusent Bolloré de double jeu
Arrestations des représentants des communautés locales riveraines des plantations Socfin-Bolloré le 5 janvier au Liberia.
Manifestations internationales au Cambodge, Cameroun et Sierra Leone le 15 janvier pour interpeler Bolloré.
Rassemblements au Cameroun, au Cambodge et en Sierra Leone, 15.1.14
Cambodge, Sierra Leone, Cameroun, Liberia
Des paysans au Cambodge, en Sierra Leone, au Cameroun ont manifesté pour demander à Bolloré de mettre fin aux arrestations arbitraires des paysans qui réclament leurs droits face à l’entreprise. Ce nouveau conflit jette un froid sur les négociations ouvertes par Bolloré à Paris le 24 octobre dernier.
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News du Camer | 14 janvier 2015
Écrit par William Bayiha
Relations Chine-Cameroun : la question foncière divise
Un dossier de presse du Ministère des Relations extérieure retrace succinctement l’évolution de l’agriculture en Chine et ses conséquences sur l’accaparement des terres dans certaines régions d’Afrique en général et du Cameroun en particulier.
Le patron de la diplomatie chinoise a rencontré le ministre des Relations extérieures lors d’une audience ce 13 janvier 2014 à Yaoundé. Les sujets qui fâchent n’ont pas été éludés ! L’acquisition des terres arables camerounaises par les intérêts chinois n’a pas pu être évitée lors de l’audience et de la séance de travail bipartite animées par le ministre Moukoko Mbonjo et son hôte Wang Yi. Les responsables camerounais ont souligné leurs réserves vis-à-vis de la politique extérieure de l’Empire du milieu en Afrique notamment sur la question foncière. La position du ministère des Relations extérieures sur la question est claire et n’hésite pas à être exhibée dans le dossier de presse.
Un paragraphe retrace succinctement l’évolution de l’agriculture en Chine et ses conséquences sur l’accaparement des terres dans certaines régions d’Afrique en général et du Cameroun en particulier. – See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/24415-relations-chine-cameroun-la-question-fonciere-divise#sthash.1PGYH6lX.dpuf
Published: 06 Jan 2015
par Eric Parfait Essomba, EIA Congo Basin Campaigne | 19 décembre 2014
Les leaders des communautés affectées par les plantations de palmier à huile dans le Bassin du Congo veulent faire reconnaître et garantir les droits coutumiers. La semaine dernière, Environmental Investigation Agency (EIA) a organisé pour la première fois un atelier régional à l’attention des Organisations de la Société Civile (OSC), les communautés locales et les peuples autochtones dans le Bassin du Congo pour aborder la menace émergeante de l’expansion du palmier a huile dans la région. Près de 40 experts de la société civile et des leaders des communautés provenant de plus de 25 organisations se sont réunis à Douala, au Cameroun, pendant trois jours de discussions, d’exposés et de réflexions stratégiques sur les approches a adopter pour faire face aux problèmes néfastes liés à l’expansion du palmier à l’huile dans la région. – See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/24388-face-a-lexpansion-de-lhuile-de-palme-leia-organise-un-atelier#sthash.9AF0xOBe.dpuf
RFI | le 12-12-2014
Au Mali, une manifestation contre l’accaparement des terres était organisée hier, jeudi, à Bamako. Cette marche visait à la fois à soutenir les réformes annoncées par les autorités maliennes et à demander leur accélération. La marche n’a finalement pas pu avoir lieu, mais les manifestants ont quand même fait entendre leur voix sur un sujet sensible.
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Nouvel Horizon | 12 déc 2014
Lutte contre l’accaparement des terres agricoles : La Cmat plaide pour la révision du décret de gérance de l’Office du Niger
Les assises d’échanges de deux jours de la Convergence Malienne contre les Accaparements des Terres (Cmat) sur les activités de luttes foncières et perspectives nationales, régionales et internationales ont pris fin, hier jeudi 11 décembre 2014, au Musée National, sous la présidence du président de cette convergence, M. Soungalo Koné. Ces assises ont servi de cadre pour décortiquer en long et large, l’étude sur l’accaparement des terres et droits humains au Mali.
Ecofin | 11 décembre 2014
Des investisseurs indiens en visite en Côte d’Ivoire manifestent leur intérêt pour le secteur agricole du pays
Japan Solutions Food lance une usine de transformation de fruits en Egypte
Ecofin | 11 décembre 2014
(Agence Ecofin) – La Japan Solutions Food (JSF) a récemment lancé une unité de transformation de fruits en Egypte. La compagnie nippone qui s’est engagée dans un partenariat avec le gouvernement égyptien a investi 70% des 8,47 millions d’euros nécessaires à l’implantation de cette usine.
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Soir de Bamako | 2.12.2014
Expropriation des terres à l’office du niger: Les villageois se coalisent contre le Pdg du groupe Gdcm
Les populations de Sanamadougou et Sahou dans l’arrondissement de Sansanding, cercle de Ségou, ne décolèrent pas contre le Président Directeur Général (Pdg) du Grand Distributeur de Céréales au Mali (Ggcm), M. Modibo Kéita, dans ses actions qualifiées par ses adversaires d’accaparement des terres en vue de réaliser son projet de culture de blé. Le week-end dernier, les populations s’étaient données rendez-vous dans le village de Sanamadougou pour fustiger les actions du Pdg du Gdcm à travers un grand rassemblement. “Les populations de Sanamadougou et de Sahou ont faim et même très faim à cause des agissements négatifs et anti-démocratiques de Modibo Kéïta, le nanti et des autorités régionales….”, disent les villageois venus répondre à ce grand rassemblement à Sanamadougou.

Julien N’Kolo Reteno à l’ESU : l’accaparement des terres au Gabon
AttacTV | mardi 14 octobre 2014
Julien N’Kolo Reteno est délégué général d’Attac Gabon. Il est interviewé à l’occasion de l’Université d’été européenne d’Attac à Paris en 2014 sur l’accaparement des terres au Gabon.
Digital Congo | 13.10.2014
La Société civile en campagne pour contrer l’accaparement des terres par les multinationals
Kinshasa: La société civile du monde entier se rassemble dans le cadre de la campagne « Nos terres, Notre Business », pour dénoncer les classements Doing Business et Benchmarking the Business of Agriculture de la Banque mondiale.
A Kinshasa, c’est sous le thème national « Notre terre c’est notre super marché, pas d’indicateurs aliénants sur son exploitation » que les organisations de la Société civile environnementale de la RDC à l’initiative de l’Ong CEDEN (Cercle pour la Défense de l’Environnement) organisent une série d’activité dont notamment la sensibilisation des professionnels de medias et autre Ong et la publication d’un communiqué de presse. – See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/24049#sthash.JSpsvtYW.dpuf
La campagne, soutenue par plus de 235 organisations, organisera des évènements de « résistance créative » à l’occasion des réunions annuelles de la Banque à Washington DC et dans neuf autres viles à travers le monde
Communiqué de presse
9 octobre 2014
Pour diffusion immédiate
Karuturi poursuit son déclin
La branche néerlandaise fait faillite, une exploitation de floriculture a été vendue en Éthiopie
Karuturi Global Ltd, la multinationale indienne qui s’était fait un nom dans le secteur des fleurs coupées au niveau mondial et a récemment acquis plus de 300 000 ha en Éthiopie pour produire des denrées alimentaires à destination des marchés étrangers, poursuit son déclin douloureux et généralisé. Le 30 septembre 2014, sa filiale de négoce de fleurs aux Pays-Bas a été déclarée en faillite et une source de l’industrie néerlandaise indique dans le même temps que l’une des exploitations de Karuturi en Éthiopie a été vendue à une société basée à Dubaï.
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RFI | 19.09.2014
Mali : les victimes d’accaparement des terres
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Un paysan malien victime d’accaparement des terres lors d’une manifestation le 2 septembre 2014. RFI/David Bache
CCFD Terre Solidaire | le 16 septembre 2014
Rapport : “La faim un business comme un autre”
Comment la nouvelle alliance du G8 menace la sécurité alimentaire en Afrique. Un rapport publié par le CCFD-Terre Solidaire, Oxfam France et Action contre la Faim
Derrière des objectifs affichés de lutte contre la pauvreté, la NASAN met en péril le droit à l’alimentation des plus pauvres
La Nouvelle Alliance pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition (NASAN) est une initiative internationale lancée à la réunion du G8 de Camp David en Mai 2012. Elle regroupe actuellement les Etats du G8, l’Union africaine, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), son Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), les gouvernements de dix pays africains et 227 entreprises nationales et internationals. – See more at: http://farmlandgrab.org/post/view/23948#sthash.aUspHeqG.dpuf
Bulletin Nyéléni | septembre 2014
La nouvelle édition du Bulletin Nyéléni est maintenant en ligne!
L’accaparement des terres arables mondiales s’étend de jour en jour. Il ne s’agit pas seulement de l’exploitation pour des entreprises agricoles de monoculture de matières premières d’export ou de la délocalisation de la production alimentaire dans d’autres pays. L’accaparement des terres implique aussi l’extractivisme : l’eau, l’industrie minière, le pétrole, la déforestation, le narcotrafic, les services environnementaux et les projets REDD (ou des terres aliénées apparemment sous surveillance) et enfin toute la spéculation relative à ces derniers, à savoir le tourisme, le développement immobilier, l’urbanisation, la géopolitique, et bien plus encore. Dans ce numéro de Nyéléni, nous voulons nous pencher un peu plus sur ce phénomène croissant et sur les possibilités que nous avons, depuis nos communautés, d’y résister. – See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/23945#sthash.8fWeLVQK.dpuf
Cliquez ici pour télécharge l’édition française
SudOnline 13/09/2014
SENEGAL: ACCAPAREMENT DU FONCIER, ET DES ESPACES CULTIVABLES
MENACE CONTRE L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE
Isseu SARR
En perspective du Forum foncier mondial prévu du 11 au 17 mai 2015 au Sénégal, l’Institut Panafricain pour la Citoyenneté, les Consommateurs et le Développement (CICODEV-Africa), en collaboration avec plusieurs partenaires techniques et financiers, a rencontré la presse hier, 12 septembre 2014 à la fondation Rosa Luxembourg, pour discuter de l’importance du foncier dans le développement d’un pays. Il s’agit de rappeler aux acteurs étatiques et civils l’importance des terres pour une autosuffisance alimentaire. – See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/23944#sthash.qoUu6fTN.dpuf
«Nous avons constaté l’ampleur de l’accaparement des terres, particulièrement de l’espace cultivable. 16,45% de ce dernier s’est vu affectés à 17 entreprises privées nationales, en plus des étrangers»
Inter Press Service | 11 Sep 2014
La division des terres agricoles menace la sécurité alimentaire
Miriam Gathigah
NAIROBI, 11 sep (IPS) –
Lorsque Kiprui Kibet imagine son avenir en tant que producteur de maïs dans le comté fertile de Uasin Gishu, dans la région de la vallée du Rift, au Kenya, tout ce qu’il voit, c’est un lopin de terre sans cesse en diminution qu’il possède pour exploiter. “J’avais l’habitude de cultiver sur 40 hectares, mais aujourd’hui je n’ai que 0,8 ha. Mon père avait 10 enfants et nous voulions tous posséder un lopin de terre agricole. La subdivision … empiété sur les vraies terres agricoles”, déclare Kibet à IPS. “De 3.200 sacs par récolte, aujourd’hui je ne produis que 20 sacs, même moins parfois”. – See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/23956#sthash.N3ztQwXe.dpuf
Mediapart | 10 septembre 2014
Sommet climat de l’ONU : vers une agriculture sous l’emprise de la finance et des multinationales ?
Par Maxime Combes
Le 23 septembre 2014, le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon organise un Sommet 2014 sur le climat pour “passer à l’action”. Le temps presse, c’est exact, mais pas pour n’importe quel action. Décryptage des enjeux. En commençant par l’agriculture.
Le 23 septembre 2014, le Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon organise un Sommet 2014 sur le climat « pour donner un nouvel élan à la lutte contre les changements climatiques ». « Il est grand temps d’agir » tonne-t-il dans une récente tribune. Pour ce faire, Ban Ki-moon a demandé aux « dirigeants mondiaux », c’est-à-dire à des chefs d’Etat, des dirigeants de multinationales et d’institutions financières, et quelques représentants de la société civile triés sur le volet, d’annoncer à New York « des mesures audacieuses visant à réduire les émissions, à renforcer la résistance aux changements climatiques et à mobiliser les volontés politiques en vue de parvenir à un accord juridique significatif en 2015 ». Ce sommet se veut celui « des solutions » pour « inciter à l’action ». Quelle action pour quel projet ? La réponse à travers l’exemple de l’agriculture (voir la note plus détaillée ici).
Vers une alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au climat ?
En matière agricole, Ban-Ki Moon souhaite lancer officiellement une « Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au climat » (« Global Alliance for Climate-Smart Agriculture »). Le lancement de cette alliance mondiale viendrait finaliser plusieurs années d’efforts, notamment à l’initiative de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et de la Banque Mondiale, pour imposer définitivement à l’agenda international la notion de « climate-smart agriculture », le cadre idéologique et les politiques qu’elle implique. A condition de souscrire au document cadre et de contribuer à ses activités, des gouvernements, des institutions internationales, des organisations de la société civile, des institutions de recherche et des entreprises sont invités à devenir membre de l’alliance, sur une base volontaire. Ban Ki-moon espère qu’un minimum de vingt pays et de vingt entreprises rejoignent l’alliance.
Selon ce document fondateur, l’agriculture intelligente face au climat repose sur trois piliers1, qui sont présentés tant comme des principes d’action que comme des résultats attendus, et qui sont supposés pouvoir être menés de front, conjointement et en synergie : 1) une augmentation durable et équitable de la productivité agricole et des revenus ; 2) une plus grande résilience des systèmes alimentaires et des moyens de subsistance tirés de l’agriculture ; 3) la réduction et/ou l’élimination des émissions de gaz à effet de serre liés à l’agriculture. Bref, avec les programmes d’agriculture intelligente face au climat, on aurait trouvé le Graal des politiques agricoles capables de régler tous les défis auxquels nous sommes confrontés.
Le cheval de Troie de la finance carbone et des intérêts des multinationales ?
Derrière cette image raisonnable et vertueuse, il est possible de se demander si l’agriculture intelligente face au climat n’est pas un des moyens utilisés pour promouvoir des pratiques et options techno-scientifiques fortement décriées. Ainsi, des dix success stories mises en avant par la FAO, on ne compte par exemple aucun projet d’agroécologie. Par contre, on y trouve plusieurs projets connectés aux marchés de la compensation et de la finance carbone. Malgré les échecs des marchés carbone, la Banque mondiale et la FAO oeuvrent donc pour faire de l’agriculture l’un des pivots de la décarbonification de l’atmosphère et un sous-système de la finance carbone ! Avec de tels projets, l’accaparement de terres par des investisseurs internationaux pour mener des opérations de compensation carbone, déjà observé2, pourrait s’aggraver. Par ailleurs, la faillibilité et l’instabilité des marchés et dispositifs de compensation carbone3 ne peuvent qu’hypothéquer la survie des cultures vivrières locales auxquelles la Banque Mondiale et la FAO veulent appliquer de tels programmes.
A lire les différents documents qui promeuvent ces projets d’agriculture intelligente face au climat (voir la note d’analyse), on comprend que l’usage d’intrants chimiques (engrais, pesticides, herbicides…) et d’organismes génétiquement modifiés n’est pas exclu, au contraire, pas plus que la production d’agrocarburants industriels. La mise au point de variétés à hauts rendements, y compris à travers les biotechnologies et le génie génétique, est au contraire présentée comme ayant des effets positifs sur la sécurité alimentaire et l’adaptation aux dérèglements climatiques. Dans ce cadre, il n’est pas rare que des OGM tolérants aux herbicides ou aux sécheresses soient promus comme des moyens d’améliorer la sécurité alimentaire, de lutter contre les dérèglements climatiques et de favoriser la résilience. Les paysans sont invités à se faire rémunérer pour la préservation des services écosystémiques et à se doter de contrats d’assurance (et de micro-assurance) pour faire face aux intempéries et aux évènements climatiques extrêmes.
L’agriculture intelligente face au climat, une aubaine pour la finance et les multinationales ?
A travers les projets d’agriculture intelligente face au climat, ce sont donc des OGM et des mécanismes financiers qui sont promus, présentés comme pouvant sauver les paysans et la planète des dérèglements climatiques. Ainsi, des multinationales comme Yara, la plus grosse entreprise mondiale d’engrais, se font aujourd’hui les promotrices de l’agriculture intelligente face au climat, tout comme le lobby des multinationales des biotechnologies qu’est CropLife. En lançant cette nouvelle Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au climat, Ban Ki-moon va renforcer la prééminence du rôle donné aux multinationales, aux investissements privés et aux mécanismes de marché dans le domaine agricole, le tout dans une perspective productiviste finalement assez classique, bien que promue au nom de la lutte contre les dérèglements climatiques et de la sécurité alimentaire.
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RFI | mercredi 3 septembre 2014
Mali: protestation contre l’accaparement des terres
David Baché
Au Mali, une grande marche était prévue mardi pour protester contre l’accaparement des terres. On parle d’accaparement des terres lorsque des paysans, par exemple, qui cultivent des terres depuis des générations mais n’ont pas de titre officiel, se font expulser, et que leurs terres sont revendues à des particuliers ou à des entreprises. A l’initiative de plusieurs organisations de défense des victimes d’accaparements, une marche était donc organisée… mais au dernier moment, les autorités ont décidé de l’interdire. – See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/23907#sthash.wTPKIBl2.dpuf
Des manifestants qui protestent contre l’accaparement de leurs terres, le 2 septembre 2014, devant la Bourse du travail de Bamako.
Pressafrik.com | 1 septembre 2014
Rapport: Oxfam liste les “mégas partenariats public-privé dans l’agriculture africaine”
« Les partenariats à grande échelle avec le secteur privé pourraient saper les droits fonciers des Africains, renforcer les inégalités et nuire à l’environnement », telle est la sentence d’Oxfam dans son dernier rapport parvenu à Pressafrik.com.
La superficie totale des terres ouvertes aux investissements dans seulement cinq pays accueillant des méga PPP dépasse la taille de la France ou de l’Ukraine.
« Les politiques gouvernementales et l’aide internationale de près de 6 milliards de dollars aux grands partenariats public privé (PPP) risquent de fragiliser les droits fonciers des Africains, d’aggraver les inégalités et de nuire à l’environnement. Selon le dernier rapport d’Oxfam, « Un aléa moral ? Les mégas partenariats public-privé dans l’agriculture africaine », les partenariats dits méga PPP n’ont pas fait leurs preuves, présentent de nombreux risques et constituent une utilisation douteuse des fonds publics pour lutter contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire », note le document qui indique par ailleurs que « près de la moitié de la population africaine dépend de l’agriculture pour sa subsistance. Malgré l’efficacité démontrée des investissements dans l’agriculture sur la réduction de la pauvreté, les dépenses des gouvernements africains et des pays donateurs ont été bien faibles au cours des deux dernières décennies. Bien qu’ils aient dernièrement renouvelé leurs engagements pris à Malabo d’affecter plus de 10 pour cent de leurs budgets nationaux au secteur de l’agriculture, les gouvernements d’Afrique subsaharienne ne consacrent en moyenne que 5 pour cent de leurs budgets nationaux à ce secteur ». – See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/23897#sthash.6c20LfmJ.dpuf
UACDDDD | 2 septembre 2014
Marche de l’UACDDDD
Les populations maliennes, qu’elles soient en zone urbaine, péri-urbaine, rurale, ou dans la zone office du Niger, ont été dépossédées de leur terre, de leur maison, sans aucune information et sensibilisation au préalable, au profit de certains nantis et des soit disant investisseurs. Cet acte odieux se manifeste par la corruption et de l’abus de pouvoir tout en bafouant les lois, les droits coutumiers, les droits humains. Plusieurs milliers de personnes sont victimes de ce phénomène estimé à plus d’un million d’hectares accaparés au Mali, qui a attiré l’attention de tous les citoyen-ne-s au cours de ces dernières années. Certains ont perdu la vie d’autres vivent encore avec des séquelles, des cas d’emprisonnements massifs ont été enregistrés. A titre d’illustration les cas de Sanamandougou et Saou par la Société M3 SA, Sansanding par SOSUMAR et San suite à un abus de pouvoir du préfet, sont symboliques de ces accaparements qui se font toujours dans des conditions extrêmement inhumaines.
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Info Afrique | 28.08.2014
Mbonjo: la malédiction de l’huile de palme au Cameroun
Les populations riveraines des plantations de la Société des Palmeraies du Cameroun mènent une bataille tous azimuts pour faire respecter leurs droits violés impunément. Pourtant, le géant agro-industriel de production d’huile de palme, contrôlé par le Groupe Bolloré, s’était résolu à tenir des engagements devenus visiblement encombrants. Enquête à Mbonjo, une localité périphérique à la capitale économique du Cameroun.
«Les matières fécales ont été déversées à la demande de la Socapalm », affirme Laurent Mouande. «C’est elle qui nous a donné le responsable qui nous a conduits à Mbonjo. Autrefois, nous déversions ces matières dans le dépotoir municipal de Bakoko».
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Eco243 | 27 août 2014
Avec l’Agribusiness, la RD Congo s’ouvre aux investissements agricoles
Dans la perspective de l’AgriBusiness Forum 2014, qui sera accueilli par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et se tiendra du 26 au 29 octobre 2014 à Kinshasa, Jean Chrysostome Vahamwiti Mukesyayira, Ministre de l’Agriculture annoncé « Notre pays a énormément de potentiel dans l’agriculture et nous sommes désormais concentrés sur le développement de cette vaste ressource pour le futur de notre pays».
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| 25-08-2014
Commission de l’océan Indien: un bilan en demi-teinte pour Madagascar
La volonté de faire de la Grande île « le grenier à blé » de l’océan Indien, et un accord de coopération militaire avec les Comores : c’est en substance le bilan pour Madagascar, à l’issue du 4e sommet des chefs d’Etats de la Commission de l’océan Indien (COI) du samedi 23 août. Un bilan déjà fortement critiqué par la société civile.
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Yabiladi | le 26.08.2014
3 pistes pouvant expliquer le don du Qatar au Maroc Par Ristel Tchounand Les 136 millions de dollars
– soit plus d’un milliard de dirhams – que vient d’offrir le Qatar au Maroc sont comme une manne tombée du ciel pour l’agriculture nationale. Mais que cache ce geste si généreux ? Yabiladi a trouvé trois raisons qui ont pu motiver nos amis du Golfe. Explications. Quelles motivations derrière le don gracieux du Qatar à l’agriculture marocaine ? C’est la question que suscite le don que vient de concéder Doha à Rabat, d’autant plus que le montant n’est pas des moindres : 136 millions de dollars US à Rabat, soit plus d’un milliard de dirhams, exclusivement destinés à l’agriculture nationale. 1. La coopération Maroc-CCG – See more at: See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/23872#sthash.W4fpXjKf.dpuf
Visionscarto.net | 6 août 2014
L’Europe à l’assaut des terres agricoles mondiales
par Agnès Stienne
artiste
C’est la ruée sur les terres arables. La main mise par les sociétés agro-industrielles et les spéculateurs, notamment européens, sur les terres agricoles mondiales n’a jamais été aussi vigoureuse.
En 2014, selon Land Matrix, le site internet qui recense les contrats documentés — tous ne le sont pas, c’est un business encore assez opaque —, près de 36 millions d’hectares de terres, à l’échelle mondiale, ont fait l’objet de transactions foncières, et 14 millions d’hectares sont en cours de négociation.
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Midi Madagasikara | 6 août 2014
Tozzi Green : Une exploitation de 2 000 ha au premier semestre 2014





L’ambitieux plan de la RDC pour relancer son agriculture
Le président congolais Joseph Kabila a inauguré, mardi 15 juillet, le premier parc agro-industriel destiné à relancer l’agriculture et doper le développement de son pays. La République démocratique du Congo importe chaque année pour un milliard et demi de dollars de denrées alimentaires (1,1 milliard d’euros). Sur le site de Bukanga Lonzo, au nord-est de Kinshasa, 50 000 hectares de terre vont être mis en exploitation par une entreprise sud-africaine, le tout pour un investissement de l’Etat de 83 millions de dollars
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Le président congolais, Joseph Kabila, découvre le projet d’exploitation de l’entreprise sud-africaine Africom dans une ferme de la province du Bandundu, le 15 juillet 2014. RFI/Léa-Lisa Westerhoff
Agence Ecofin | 16 juillet 2014
La RD Congo lance le premier des 20 parcs agro-industriels prévus par le gouvernement
(Agence Ecofin) – La République démocratique du Congo a lancé, le 15 juillet, le premier d’une série de 20 parcs agro-industriels destinés à mettre en valeur le potentiel agricole énorme du pays et à doper la croissance économique. Le président Joseph Kabila a inauguré ce premier parc situé à Bunkanga Lonzo, à environ 220 km à l’est de Kinshasa, aux manettes d’un tracteur tirant un système d’épandage. Ce site s’étend sur 75 000 hectares. Selon le gouvernement, il a été choisi pour son «potentiel de production à très haute valeur ajoutée : terre arable à fort rendement, disponibilité en eau et facilité d’irrigation, proximité avec la ville de Kinshasa qui constitue un marché et un débouché commercial de plus de 10 millions de personnes». – See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/23727-la-rd-congo-lance-le-premier-des-20-parcs-agro-industriels-prevus-par-le-gouvernement#sthash.Tfl7GxR5.dpuf
PROJET D’AGROCARBURANTS EN SIERRA LEONE : LES PROPRIÉTAIRES FONCIERS EXIGENT UNE RENÉGOCIATION DES CONTRATS DE LOCATION DES TERRES
Lausanne, le 10 juillet 2014 – Depuis mi-mai l’entreprise suisse Addax Bioenergy produit des agrocarburants en Sierra Leone. L’organisation locale de défense des droits humains Silnorf et Pain pour le prochain suivent ce projet controversé depuis le début et viennent de publier le rapport de suivi 2014. Leur critique a permis des améliorations concrètes. Cependant, tous les problèmes ne sont pas résolus et il règne une insatisfaction liée aux contrats de location des terres. C’est pourquoi Pain pour le prochain soutient les propriétaires terriens dans la renégociation de leurs contrats – See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/23717-projet-d-agrocarburants-en-sierra-leone-les-proprietaires-fonciers-exigent-une-renegociation-des-contrats-de-location-des-terres#sthash.9WK6JmX6.dpuf
Pana 07/06/2014
Tunisie: Les terres agricoles africaines doivent rester aux africains Achat des terres cultivables par les milieux capitalistes – Le président tunisien plaide pour la protection des terres agricoles africaines. Le président de la République tunisienne, Moncef Marzouki a plaidé, jeudi, à davantage d’attention à accorder aux terres agricoles de l’Afrique qui doivent rester la propriété des Africains, faisant ainsi allusion à la tendance de plus en plus importante de l’achat des terres cultivables dans le continent par les milieux capitalistes internationaux. Intervenant à l’ouverture du ‘Forum Tunisie’, le président Marzouki a insisté sur la nécessité de faire face aux convoitises qui visent à disposer des terres agricoles africaines alors qu’il faut permettre à l’Afrique de préserver sa sécurité alimentaire. Les travaux du colloque sur le thème ‘la Tunisie et l’Afrique au sud du Sahara pour une intégration durable’ s’est ouvert, ce jeudi à Tunis, en présence de 1.000 hommes d’affaires dont 300 Africains et des personnalités politiques tunisiennes et africaines, rappelle-t-on. – See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/23604-les-terres-agricoles-africaines-doivent-rester-aux-africains#sthash.TLBRXS0h.dpuf
“La vraie indépendance est celle qui passe par la possession des terres”, a insisté Marzouki.
SOS Faim | avril 2014
Sénéthanol-Senhuile “La population sénégalaise résiste, le projet agricole persiste”

En ce moment même, des millions de personnes sont expulsées de leurs terres car des droits exceptionnels sont accordés à des entreprises.
La Banque Mondiale est à l’origine de cette tendance destructrice avec ses classements Doing Business qui obligent les pays à diminuer leurs normes environnementales, leur protection des travailleurs et leurs taxes pour réaliser une meilleure performance dans l’indicateur.
Visitez Our Land Our Business pour dire à la Banque et aux accapareurs de terre que ce sont nos terres, notre business.
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Frederic Mousseau de l’institut Oakland, l’une des ONG qui proteste contre le projet Senhuile SA, rappelle que « tous les pays n’ont pas des cadastres, tels qu’on les connait dans les pays occidentaux ». Dans le cas de Senhuile, le projet était au départ prévu dans la communauté rurale de Fanaye du Sénégal, mais il avait dû être suspendu devant l’opposition des populations locales foutanké, plusieurs personnes étant soit mortes, soit blessées lors de manifestations contre le projet.« Suite à ces évènements, le président a délocalisé le projet, donc a trouvé 20.000 hectares ailleurs, pour satisfaire cette entreprise, et cette fois-ci il pensait avoir trouvé l’endroit idéal, puisqu’il s’agissait d’une réserve naturelle, donc sous le contrôle de l’Etat, et sur lesquelles les populations locales n’avaient pas de titres officiels » explique M. Mousseau.Néanmoins, cette réserve sert depuis plusieurs décennies à des populations d’éleveurs qui en retirent leur subsistance : accès à l’eau, aux pâturages, accès au bois, à toutes sortes de nourritures et produits naturels. « Aujourd’hui, en donnant ces terres à cette entreprise, on n’utilise pas des terres qui sont sous titres de propriété de villageois, mais on utilise bien les terres dont dépendent plus de 9.000 personnes, dont 30 villages », ajoute M. Mousseau.Sur son site internet, Senhuile SA a posté un article sur l’accord de cohabitation pacifique signé par la société avec les habitants des villages voisins du projet. Cet article évoque l’engagement de la Senhuile SA à « effectuer des infrastructures sanitaires, scolaires, à respecter la liberté de mouvement du bétail, etc ».Senhuile SA « s’engage aussi à établir des couloirs pour faciliter les déplacements du bétail entre les pâturages naturels et les périmètres fourragers sécurisés à mettre à la disposition des éleveurs qui en assurent la gestion », poursuit l’article. « De même, la société va aménager des zones de culture pour les villages environnants, à raison de 3.000 mètres carrés par famille ». – See more at: http://www.farmlandgrab.org/post/view/23414#sthash.TzqthumJ.dpuf
Téméye a été le point de convergence des riverains du Ndiael. Ils viennent d’exprimer leur ras-le-bol face à la présence du Projet Senhuile qui a fini de conquérir leurs terres. Le Collectif des 37 villages qui compte 9.000 habitants et 100.000 bêtes s’oppose et prépare une marche. Les populations ont lancé le début d’une campagne et interpellent le Président Sénégalais Macky Sall.
Les populations regroupées autour du Collectif des 37 villages riverains du Ndiael sont montées au créneau le jeudi 10 avril 2014 à Téméye (Région de Saint-Louis), dans le Nord du Sénégal pour protester contre le projet Senhuile implanté depuis deux ans dans la zone.
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Frédéric Mousseau
fmousseau@oaklandinstitute.org
+ 1 510 512 54 58
OAKLAND, Californie (10 Avril) – Alors que les réunions de printemps de la Banque Mondiale vont s’ouvrir à Washington DC, 180 groupes, ONG, syndicats, organisations paysannes et de consommateurs originaires de plus de 80 pays demandent que la Banque mette fin à ses classements Doing Business et à ses activités soutenant l’accaparement des terres et des ressources naturelles. Le phénomène touche les populations les plus pauvres dans le monde, parmi lesquelles les paysans, éleveurs et communautés autochtones qui sont les garants de la production alimentaire pour l’ensemble de la planète….
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Madagascar possède un grand nombre de surfaces cultivables, et une main-d’œuvre importante. De bonnes raisons pour développer l’agribusiness. Afin de booster le secteur, de nouvelles zones d’investissement seront mises à la disposition des investisseurs. Une nouvelle opportunité à saisir. Les entrepreneurs locaux et étrangers qui voudront se lancer ou étendre leurs activités dans l’agriculture pourront accéder à des terrains appartenant à l’État. C’est dans le cadre du projet Projermo (Projet jeunes entrepreneurs ruraux du Moyen-Ouest), la deuxième phase du Projet jeunes entrepreneurs ruraux (Projer), que cette possibilité leur est offerte. Projermo est financé par la Banque africaine de développement. Il a été approuvé en septembre 2012. Selon le calendrier établi, sa mise en œuvre effective est prévue à partir de 2015. Cette année, le ministère de l’Agriculture se lancera dans différentes études liées à cette mise en œuvre mais aussi à l’identification des nouvelles zones d’investissement agricole (ZIA)…
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L’Essor | 2 avril 2014
« Village des sans terre » : APRES LA BOURSE DU TRAVAIL, LA CITE ADMINISTRATIVE ?

—POUR PUBLICATION IMMEDIATE—
EMBARGO 31 Mars 2014, 10 am EDT
CONTACT MEDIA:
Frédéric Mousseau
fmousseau@oaklandinstitute.org
+ 1 510 512 54 58
OAKLAND, Californie (31 Mars) – Aujourd’hui, l’Oakland Institute et /The Rules en collaboration avec d’autres ONG, organisations paysannes et de consommateurs du monde entier lancent une campagn, Nos terres, Notre Business, visant à dénoncer le rôle de la Banque Mondiale dans le phénomène d’accaparement des terres et des ressources naturelles qui touche les populations les plus pauvres dans le monde. L’accaparement des terres dépossède les paysan-ne-s, les éleveurs et les communautés autochtones qui sont pourtant les garants de la production d’aliments pour l’ensemble de la planète.
« La Banque Mondiale facilite l’accaparement des terres et sème la pauvreté en favorisant les intérêts des investisseurs étrangers au détriment de ceux des populations locales », a déclaré Anuradha Mittal, directrice exécutive de l’Oakland Institute.
« Les paysan-ne-s et les éleveurs nourrissent actuellement 80 pourcent de la population des pays en développement. Le fait que la Banque Mondiale les néglige au profit des entreprises agro-industrielles occidentales trahit la stratégie de développement imprudente et de court terme de l’institution », a déclaré Alnoor Ladha, directeur exécutif de /The Rules.
Les classements « Doing Business » de la Banque Mondiale, qui notent les pays en fonction de la façon dont les technocrates de Washington estiment qu’il est « facile d’y faire des affaires », ont poussé de nombreux dirigeants de pays en développement à déréglementer leurs économies dans l’espoir d’attirer les investissements étrangers. Cependant, ce que la Banque Mondiale considère bénéfique pour les entreprises étrangères est très souvent l’exact opposé de ce qui l’est pour les paysan-ne-s et les éleveurs de ces pays.
Dans le secteur agricole, les classements « Doing Business » ont encouragé les gouvernements à faire de leurs terres une marchandise – et à la vendre ou à la louer à des investisseurs étrangers, indépendamment de l’impact social ou environnemental de telles politiques. Les paysan-ne-s, les éleveurs et les peuples autochtones sont victimes de l’étroite collaboration des gouvernements et sociétés étrangères qui travaillent main dans la main pour les déposséder de leurs terres, et par là même obtenir le soutien de la Banque Mondiale.
Les conséquences sont dévastatrices. Par le biais des réformes et des politiques préconisées par la Banque, la Sierra Leone a ôté 20 pourcent des terres arables aux populations rurales du pays et les a loués à des producteurs de canne à sucre et d’huile de palme étrangers. Au Libéria, des géants de la production d’huile de palme britanniques, malaisiens et indonésiens ont obtenu des baux de long terme sur plus d’1,5 millions d’acres de terres qui appartenaient traditionnellement aux communautés locales.
Le problème de l’accaparement des terres est maintenant sur le point de s’aggraver. Sous la pression du G8 et avec le soutien financier de la Fondation Gates, la Banque clone la méthodologie de son classement fétiche pour l’appliquer à un nouveau projet appelé le « Benchmarking the Business of Agriculture » (BBA). L’objectif explicite du BBA est de promouvoir « l’émergence d’un secteur agricole commercial fort ». Les classements du BBA récompenseront en fait la déréglementation des secteurs agricoles et permettront de faciliter l’accaparement des terres dans le monde entier.
« Nous faisons front avec les paysan-ne-s, les éleveurs et les peuples autochtones des pays en développement qui aujourd’hui sont en passe d’être écrasés sous le rouleau compresseur pro-entreprise qu’est la Banque Mondiale », ajoute Anuradha Mittal. «Des initiatives comme les classements ‘Doing Business’ de la Banque encouragent les gouvernements à voler les pauvres pour donner aux riches. Cela doit cesser. »
Pour lire le rapport, « Aveuglement volontaire – Comment les classements Doing Business de la Banque Mondiale appauvrissent les paysanne-s » ainsi que des fiches pays sur les mauvaises affaires de la Banque Mondiale dans les pays en développement, visitez : www.oaklandinstitute.org/our-land-our-business.
À propos de l’Oakland Institute
L’Oakland Institute est un cercle de réflexion dédié à promouvoir la participation citoyenne et un débat équitable sur les questions sociales, économiques et environnementales (www.oaklandinstitute.org).
À propos de /The Rules (/TR)
/TR est un réseau mondial d’animateurs et de militants dont le but est de remettre en question et de redistribuer le pouvoir à ceux qui sont actuellement les plus pauvres et marginalisés. /TR travaille avec des organisations de la société civile, des mouvements sociaux et des animateurs locaux pour créer des campagnes trans-locales mobilisant dans le but de changer les politiques, les pratiques, les croyances et les causes structurelles de l’inégalité et de la pauvreté (www.therules.org).
L’expansion des plantations d’huile de palme stoppée au Liberia

Des villageois ont fait reculer de puissantes multinationales, et cela se passe au Liberia. Le 5 mars, la présidente Ellen Johnson Sirleaf s’est rangée du côté des populations rurales fermement opposées à l’expansion des plantations d’huile de palme de la compagnie britannique Equatorial Palm Oil (EPO). L’ancienne prix Nobel de la paix a déclaré qu’il revenait aux communautés locales de décider si la compagnie devait ou non étendre ses plantations. « C’est une victoire pour les autochtones qui sont parvenus à faire respecter leurs droits sur leur ressource la plus précieuse : la terre, qui est à la fois leur lieu de vie et leur patrimoine culturel », se réjouit Silas Kpanan Ayoung Siakor des Amis de la Terre Libéria (SDI)…..
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Ethiopie : l’inquiétude augmente face à la crise humanitaire dans la vallée inférieure de l’Omo
Le barrage de Gibe III détruira les moyens de subsistance de centaines de milliers de personnes. (Photo : Survival) –
Des personnalités politiques européennes et américaines unissent leurs voix à l’inquiétude internationale concernant le barrage de Gibe III et les plantations irriguées qui lui sont associées. Ces projets auront un impact catastrophique sur l’une des régions du monde les plus riches culturellement et en matière de biodiversité. La vallée inférieure de l’Omo en Ethiopie et le lac Turkana au Kenya, abritent un demi-million d’autochtones ainsi que de célèbres sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Le député européen Andrea Zanoni a saisi le Parlement européen sur la question des violations des droits de l’homme relatives à ces projets, dénonçant l’implication de la compagnie italienne Salini Costruttori qui construit le barrage Gibe III dans la vallée inférieure de l’Omo… http://www.farmlandgrab.org/post/view/23315#sthash.mtEslH0x.dpuf
NoVox | mardi 25 mars 2014
APPEL A SOUTIEN INTERNATIONAL – LUTTE CONTRE LES ACCAPAREMENTS DE TERRES AU MALI – UACDDDD / No Vox
Malgré les multiples démarches pacifiques, légalistes et légitimes, et de nombreuses interpellations des autorités à tous les échelons, rien ne bouge, pire ça continue.
Contre les accaparements de terres, l’UACDDDD/No-Vox et la CMAT organisent lundi 31 mars 2014 une marche. Elle se terminera devant la cité administrative de Bamako où un « Village des sans terres » sera installé et où les victimes des accaparements resteront et vivront jusqu’à l’obtention d’un accord clair et écrit sur les différentes doléances
Au Mali, des milliers de personnes vivant sur plus d’un million d’hectares, que ce soit en zone urbaine, péri urbaine ou rurale sont dépossédées de leurs terres, de leurs maisons sans aucune information et sensibilisation au préalable, au profit de certains nantis et des soit disant investisseurs. Ces accaparements, symboles de corruption et de l’abus de pouvoir tout en bafouant les lois, les droits coutumiers, les droits humains, se font régulièrement dans la violence : emprisonnements, menaces, meurtres…
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Conference de Press de la Convergence Malienne Contre les Accaparements de Terres
Conférence de presse de la CMAT du 24/03/2014
Lieu : Siège de l’Union/UACDDDD
Un village des sans terre à partir du 31 mars 2014 à Bamako-Mali
La Convergence malienne contre les accaparements de terres (CMAT) est un regroupement de mouvements sociaux qui a pour but de lutter contre toute forme d’accaparement des terres, y compris les ressources naturelles. Elle se veut être aussi une force de propositions pour la sécurisation des terres et de la gouvernance foncière en général. Elle est composée de : AOPP, CAD-Mali, CNOP-Mali, LJDH, UACDDDD/No Vox.[1]… suite dans le lien en bas.
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Retail Detail | Mercredi, 19 Mars 2014
PepsiCo s’engage à lutter contre l’accaparement de terres
Karin Bosteels
PepsciCo a cédé à la pression des consommateurs et d’Oxfam. Le géant agroalimentaire s’engage à mener une politique d’achat durable pour l’huile de palme, le soja et la canne à sucre, afin de combattre l’accaparement de terres.
272.000 signatures contre l’accaparement de terres
Le changement de cap de PepsiCo est une victoire pour ‘Behind the Brands’, la campagne menée par Oxfam incitant les dix plus grandes multinationales agroalimentaires à mettre en œuvre une politique durable au sein de leur chaîne d’approvisionnement et de production. La pétition a déjà été signée par 272.000 personnes.…
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Production de Bio Carburant au Sénégal: 850 milles hectares de terre « accaparés »
Sud Quotidien | 18 mars 2014
A travers le slogan «Touche pas à ma terre», l’Ong Actionaid a tenu à rappeler aux pouvoirs publics, à l’occasion d’une table ronde organisée hier, lundi 17 mars, dans le cadre de la Fiara, le rôle majeur que jouent les femmes rurales dans la sécurité alimentaire et leur implication totale dans le processus de la réforme foncière en cours. L’accaparement de 850 milles hectares des terres sénégalaises par des sociétés d’investissement étrangères et la production de bio carburant a été dénoncé. ..
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Dakar Actu | Mardi 18 Mars 2014
Spéculation foncière : La société civile pour un juste équilibre entre les investisseurs et l’agriculture familiale
Une quarantaine d’organisations de la société civile (OSC) africaine, des organisations paysannes et groupes de base de plus de 25 pays se réunissent pour une session de planification stratégique, qui va permettre au bout des deux jours de sortir une plateforme
Cette plateforme, selon Amadou Kanouté directeur exécutif de COCIDEV (Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement), aura pour objectif de formuler la stratégie d’engagement des OSC africaines dans l’Initiative sur les Politiques Foncières (Land Policy Initiative, LPI). « Elle définira les stratégies et comment impliquer la société civile africaine dans l’Initiative sur les politiques foncières et pour que aussi le message puisse être plus concis dans la formulation de cette LPI ».
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Impacts négatifs d’un projet agro-industriel à Gninth : Une ONG brûle Sen Huile-Sen Ethanol
Le Quotidien | 4 mars 2014
Un rapport d’Oakland Institute, assis sur une enquête de terrain, met à nu les impacts négatifs du projet Sen huile-Sen éthanol. Ce document de dix-sept pages, commis par un cercle de réflexion chargé de «promouvoir la participation citoyenne et un débat équitable sur les questions sociales, économiques et environnementales», s’attache à démontrer comment le projet Sen huile-Sen éthanol menace l’environnement et détruit les communautés locales de la réserve de Ndiaël. Avec une interface glauque et des conséquences désastreuses pour les populations, le projet Sen huile-Sen éthanol se présente sous un jour peu reluisant. Réalisé en février dernier, ce rapport corrobore les informations du journal Le Quotidien, dans son édition n°3281 du samedi 4 au dimanche 5 janvier 2014.
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Le Collectif de Ndiaël, CNCR, ENDA Pronat, ActionAid Senegal, ActionAid Italy, Peuples Solidaires, Re:Common, GRAIN et l’Oakland Institute [English] [Español]
27 février 2014 –Des paysans et des éleveurs de la région Nord-ouest du Sénégal sont actuellement en Europe pour exiger la fin d’une transaction foncière qui menace les vies et les moyens de subsistance de plus de 9000 personnes. Senhuile SA, un consortium international opaque, s’est vu attribuer 20 000 hectares de terre dans la réserve de Ndiaël, utilisée depuis des décennies par la population des 40 villages de la zone. Les habitants demandent la fin de ce projet qui les prive de leur accès aux pâturages, à l’eau, à la nourriture et au bois de chauffage, les contraignant au final à quitter leurs terres…
« Venez investir chez nous ! » : l’agriculture ivoirienne drague à Paris
« Venez investir chez nous ! » Mardi, au Salon de l’Agriculture à Paris, le ministre ivoirien de l’Agriculture Mamadou Sangafowa Coulibaly a tenté de rassurer et convaincre les entrepreneurs français qui avaient fui la guerre de revenir et miser sur son pays. Après une décennie de violences, le régime du président Alassane Ouattara compte également sur l’agriculture, dont la Côte d’Ivoire tire un tiers de sa richesse, pour se positionner comme base arrière et fournisseur de l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.
La Côte d’Ivoire est le premier producteur et exportateur mondial de cacao, de noix de cajou et de cola, le premier producteur africain de bananes, le deuxième pour l’huile de palme et le troisième pour le coton et le café. Il s’agit maintenant de développer la transformation et donc la valorisation de ces productions, souligne Mamadou Sangafowa Coulibaly. « Nous avons plusieurs dizaines de projets », résume le ministre. Et un cadre d’investissements prévus pour 2.040 milliards de francs CFA (FCFA) entre 2010 et 2016, soit 6 milliards de dollars ou 4,3 milliards d’euros, dont 60 % issus du secteur privé. « A ce jour, 37 % (745 milliards de FCFA) ont déjà été exécutés », indique-t-il…
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— agence de presse Reuters, en marge du salon de l’Agriculture à Paris. A cet effet, le gouvernement marocain prévoit de quadrupler les baux de terres publiques cultivables pour les mettre à disposition des agriculteurs et investisseurs étrangers…
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Points chauds | 23 fév 2014
L´Etat mauritanien vient encore d’octroyer des terres des populations paisibles de la zone Boghé à des hommes d´affaires Saoudiens. Cette décision, dangereuse, s’inscrit dans la droite ligne de la réforme foncière scélérate de 1983 (Ordonnance numéro 83127 du 05 juin 1983) qui vise, rappelons-le, à déposséder les populations paysannes de la vallée du fleuve, pour les transformer en ouvriers agricoles sur leurs terres ancestrales. Cette nouvelle décision ignore l’avis et les intérêts des populations concernées et constitue, de fait, un déni du droit de propriété. Les FLAM qui ont toujours dénoncé cette réforme à deux vitesses rappellent que la juste solution au problème réside dans la mise en oeuvre d´une réforme agraire à caractère National, qui procéderait par cercles concentriques :
http://www.farmlandgrab.org/post/view/23198#sthash.i9SmMhdx.dpuf
Le bradage de terres de la vallée du fleuve Sénégal au profit d’hommes d’affaires saoudiens est dénoncé par une organisation de la mouvance nationaliste noire, les Forces de libération africaine de Mauritanie (FLAM), dans une déclaration publiée ce lundi à Nouakchott [voir ci-dessous].
Selon la déclaration, ces terres appartiennent à des populations qui se voient ainsi expropriées.
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Les Echos | 24/02|2014Les pays arabes du Golfe sont de plus en plus préoccupés par leur sécurité alimentaire, souligne « The Economist ». Il est vrai que leur population devrait augmenter de 40 % d’ici à 2030. Le souvenir de l’embargo occidental des années 1970 est aussi très présent. Une voie possible pour ces pays arides est de compter sur les innovations. Ainsi DIME, une entreprise émiratie, a inventé un ingénieux système : utiliser du sable hydrophobe (hors-sol) pour retenir l’eau et arroser ainsi des plantations. Ce qui aurait pu être une révolution pour ces pays, obligés d’importer environ 90 % de leur nourriture. Pourtant, le Qatar, qui avec cette nouvelle technologie ajoutée à la technique de désalinisation aurait pu assurer presque 70 % de ses besoins alimentaires d’ici à 2023, a abandonné ce projet. Même chose pour l’Arabie saoudite qui a réduit la portée d’un projet d’irrigation pour protéger ses nappes aquifères. Autre piste : l’achat de terres comme au Soudan, en Tanzanie ou au Pakistan mais avec le risque de ne pas avoir des infrastructures suffisantes et d’être accusé de néocolonialisme. Certains pays ont également décidé d’investir dans des groupes agroalimentaires, parfois dans des pays développés. Une société émiratie a acheté ainsi huit exploitations agricoles en Serbie pour 400 millions de dollars et investi dans une entreprise de riz indienne. L’Arabie saoudite commence à constituer des réserves stratégiques alimentaires. D’après l’hebdomadaire, il est possible que ces pays adoptent l’une ou l’autre de ces solutions. En tout cas, ils ont pris conscience du problème, à la différence de pays comme l’Egypte et le Yémen…
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Sénégal : l’agrobusiness à quel prix ?
Bineta Diagne
Le Sénégal se lance dans l’agrobusiness. Le pays veut favoriser l’installation d’entrepreneurs étrangers qui se consacrent à la production agricole destinée essentiellement à l’exportation.
Le Sénégal attire aussi de nombreuses entreprises désireuses de produire également du biocarburant. Plusieurs projets suscitent des tensions, des craintes et parfois même des conflits. Pourquoi autant de réticence autour de tels projets ? Direction la vallée du fleuve Sénégal, dans le nord du pays. Cette zone est très convoitée par des projets d’agrobusiness…
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Observatoire des Multinationales | 17 février 2014
par Fred Pearce
Au cours de l’année 2013, plusieurs grandes multinationales qui constituaient des cibles traditionnelles des ONG, comme Coca-Cola, le géant de l’huile de palme Wilmar ou le forestier APP, ont annoncé en fanfare qu’elles se convertissaient à des politiques d’approvisionnement responsable. Pour Yale Environment 360, le journaliste Fred Pearce dresse le profil de The Forest Trust (TFT), une petite firme de consultance qui aide ces grands groupes mal famés à rendre leurs pratiques plus durables – et qui ne paraît pas (encore ?) totalement discréditée dans les milieux écologistes. Greenwashing ou changements concrets ?
Cet article a été publié initialement en anglais par Yale Environment 360, tous droits réservés. Traduction : Olivier Petitjean. …http://www.farmlandgrab.org/post/view/23171-coca-cola-nestle-wilmar-app-la-petite-organisation-qui-veut-verdir-les-multinationales-les-plus-mal-famees#sthash.dFwDLnKo.dpuf
PAR BAUDELAIRE MIEU
Pour rattraper le retard en matière de financement du secteur, 24 millions d’hectares ont été mis à disposition d’investisseurs privés. Riz, café, hévéa, ils peuvent tout produire ! Pour assurer un développement équilibré et global du secteur agricole, le gouvernement a élaboré le Programme national d’investissement agricole (PNIA) pour la période 2012-2016. D’un coût estimé à 2 000 milliards de F CFA (environ 3 milliards d’euros), ce plan a pour ambition majeure de rattraper le retard accumulé ces dix dernières années en matière de financement… http://www.farmlandgrab.org/post/view/23167#sthash.HA4gmNt0.dpuf
Survival France | 12-02-2014
L’aveuglement de l’USAID sur les violations des droits de l’homme en Ethiopie dénoncé par le Congrès américain
Le Congrès américain a pris des mesures afin d’empêcher que l’aide humanitaire apportée en Ethiopie ne soit utilisée pour financer l’expulsion forcée de peuples indigènes dans le sud-ouest du pays. Les dispositions de la loi Omnibus de financement 2014 ont provoqué un choc retentissant à l’USAID qui avait déclaré le mois dernier : ‘Il n’existe aucun rapport sur les violations des droits de l’homme, qu’elles soient généralisées ou systématiques’ dans la région… http://www.farmlandgrab.org/post/view/23156#sthash.BdXVEwrL.dpuf
Voilà ce qui ne manquera pas de faire sortir de leurs gonds les Ong qui luttent contre l’accaparement des terres en Afrique. En effet, Macky Sall, qui présidait l’inauguration du poste de pesage de Ross, s’est fait l’avocat des agro-industriels. Le chef de l’Etat a demandé aux populations d’offrir à ces derniers l’opportunité d’exploiter leurs terres. “Il ne sert à rien de garder des terres durant des millénaires sans les exploiter”, a lancé Macky Sall aux populations du Walo, d’après Walf Quotidien. Reste à savoir si ces dernières vont accéder à sa requête, si l’on sait qu’elles ont toujours considéré ces terres comme leur survie….. http://www.farmlandgrab.org/post/view/23155#sthash.2g9k6KIQ.dpuf
IPS | 7 février 2014
Après avoir baissé, la lutte pour des droits fonciers au point de basculement
Carey L. Biron
WASHINGTON, 7 fév (IPS) – Les tendances mondiales vers un renforcement des droits fonciers pour les communautés locales indigènes semblent avoir nettement baissé au cours des dernières années, amenant certains analystes à prévenir que la lutte pour le contrôle local des forêts a atteint un point d’inflexion avec un nouveau danger d’un recul par rapport aux progrès antérieurs…. http://www.farmlandgrab.org/post/view/23157#sthash.PyQCFhO5.dpuf
L’Authentique | jeudi 6 février 2014
Accaparement des terres agricoles : Un mal qui s’installe Mauritanie
Jusque-là, la Mauritanie était à l’abri d’un phénomène régional qui avait suscité les 8 et 9 février 2012 à Ouiadah (Bénin), un atelier régional. Il s’agit de l’accaparement des terres agricoles en Afrique de l’Ouest. L’attribution par Conseil des ministres d’une superficie de 31.000 ha des terres agricoles de la Vallée à la firme saoudienne Al Rajihi, soulève ces jours-ci la colère des populations locales et la vive réaction de l’élite nationale….
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Jeune Afrique | 27 janvier 2014Le groupe singapourien Olam va vendre une partie de ses actifs forestiers au Gabon à un groupe d’investisseurs chinois. La transaction, d’un montant de 18 millions de dollars, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2014. Le groupe singapourien Olam va céder certaines de ses activités au Gabon à un consortium chinois. Le spécialiste de l’agro-industrie compte plus précisément se séparer de deux scieries dans la région de Makokou, de 2,5 hectares de terres dans la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok, ainsi que de concessions forestières exploitées en partenariat avec le Gabon. L’identité des investisseurs chinois n’a pas été révélée… http://www.farmlandgrab.org/post/view/23095#sthash.1Qeg8P24.dpuf
Dakar, 24 jan (APS) – Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural assure que le projet d’agrobusiness financé par la Banque mondiale dans le Nord du Sénégal générera quelque 50.000 emplois et plus de 100.000 tonnes de fruits et légumes par an, d’ici à 2017. “On attend de ce projet 50.000 emplois à créer et plus de 100.000 tonnes de fruits et légumes exportées par an. Cela va permettre d’améliorer de manière substantielle notre balance commerciale”, a assuré Papa Abdoulaye Seck…
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En concédant leurs surfaces agricoles, les pays africains mettent en danger la survie des populations locales.
L’Afrique a des raisons de se réjouir. Avec des prévisions de croissance plus que flatteuses, le continent «attire enfin l’attention» selon les mots de la ministre des Finances nigériane, Ngozi Okonjo-Iweala. Une attention qui se porte toujours sur les ressources minières mais qui concerne aussi les terres agricoles. L’enjeu est de taille puisqu’avec quelque 202 millions d’hectares, l’Afrique possède la moitié des surfaces arables non utilisées…. http://www.farmlandgrab.org/post/view/23085#sthash.0tT9Rbww.dpuf
A chaque grand pays, son sommet avec l’Afrique. Les Etats-Unis auront désormais le leur. Le président Barack Obama invite les dirigeants des pays africains à Washington les 5 et 6 août prochains. La Maison Blanche ne veut plus laisser le champ libre à la France, la Chine, l’Inde, la Turquie, le Japon qui ont tous un sommet régulier avec l’Afrique.
L’organisation de ce sommet est un vrai défi pour le président américain. Mais le premier président noir américain avait déjà pris les devants, en déclarant récemment qu’il n’y a pas de « guerre froide » en cours sur le continent. Pour Barack Obama, « c’est une bonne chose que la Chine, l’Inde, la Turquie et d’autres pays, comme le Brésil, prêtent de plus en plus attention à l’Afrique ».
« Partenariat gagnant-gagnant »
Des propos qu’on pourrait qualifier de déclaration d’intention. Car la réalité est toute autre. Nul n’ignore, par exemple, que la France, partenaire privilégié lié par l’histoire, a perdu en une dizaine d’années, la moitié des parts du marché africain au profit de la Chine. Paris se bat désormais pour revenir au premier plan commercial dans un continent où la croissance ne cesse de progresser…
Instruit par les scandales liés à l’accaparement des terres arables, l’État veut promouvoir une sorte de partenariat public-privé entre différents modes d’exploitations pour l’émergence d’une agriculture moderne et durable. Pour le développement du Sénégal, il est nécessaire de concilier les exigences de l’agrobusiness aux impératifs de l’agriculture familiale. C’est en substance le thème développé, lors de l’atelier d’information sur le Projet de développement inclusif et durable de l’agriculture au Sénégal, tenu hier à Dakar…
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La clarification de la question foncière constitue un préalable fixé par les partenaires du Sénégal pour la signature d’une convention de financement portant sur le développement inclusif et durable de l’agrobusiness au Sénégal (PDIDAS), a déclaré lundi à Dakar Ibrahima Mendy, directeur de l’analyse et de la prévision agricole au ministère de l’agriculture…
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Des membres des communautés affectées par ces plantations en monoculture et des organisations de la société civile venues d’Afrique, d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud et d’Asie, se sont rencontrés à Calabar, au Nigeria, du 2 au 5 novembre 2013. Ils ont partagé leurs témoignages et leur analyse des conséquences de la rapidité et de la brutalité de cette expansion des plantations d’huile de palme en monoculture imposée par les multinationales dans divers pays et communautés… http://www.farmlandgrab.org/post/view/23033#sthash.foJBlmaM.dpuf
Patwhite.com | 06 janvier 2014
Après avoir été sélectionné dans plusieurs festivals dont le Vancouver International Film Festival (VIFF), les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) et le Festival international du film documentaire d’Amsterdam (IDFA), «Sans terre, c’est la faim» (No Land No Food No Life) d’Amy Miller prendra l’affiche au Cinéma Excentris dès le 17 janvier, en version originale avec sous-titres français. Produit par Catherine Drolet, Films de l’Oeil, ce long métrage documentaire est narré par la comédienne Céline Bonnier.
Sans terre, c’est la faim est un film coup-de-poing qui explore le revers du phénomène mondial d’accaparement de terres à des fins industrielles et le mérite d’une agriculture durable à petite échelle. Il donne voix à des fermiers directement touchés par la saisie de leur terre et présente des images-chocs de communautés en pleine lutte contre la mainmise de leurs terres.
Amy Miller est à la fois réalisatrice et organisatrice vouée à la promotion de la justice sociale. Elle a récemment scénarisé et réalisé Sans terre, c’est la faim. Auparavant, elle a réalisé La ruée vers le carbone, Myths for Profit: Canada’s Role In Industries of War and Peace et Outside of Europe. Montréalaise d’adoption, Amy Miller est une documentariste engagée qui soutient le changement social et les initiatives citoyennes en faveur de la justice…
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Jeune Afrique | 08 Janvier 2014 | English
PAR JEUNE AFRIQUE (AVEC REUTERS) Face aux difficultés enregistrées en Afrique par leurs projets d’investissements agricoles pour assurer la sécurisation de leurs approvisionnements, les pays du Golfe réorientent leur stratégie d’investissement vers des territoires moins risqués, notamment les États-Unis et l’Europe de l’Est. Pendant plusieurs années, les États pétroliers du Golfe persique, qui dépendent à plus de 80% des importations pour satisfaire leurs besoins alimentaires, ont largement investi dans l’achat de dizaines de milliers d’hectares de terres arables bon marché. Les pays du Sahel et de la Corne de l’Afrique, parmis lesquels l’Égypte, l’Éthiopie, le Maroc, le Mali, la Mauritanie, le Soudan du Sud et la Tanzanie, ont été des terres d’accueil privilégiées pour ces investissements. En 2008, suite à l’envolée des cours des denrées alimentaires, cette stratégie d’investissement a été renforcée. Mené en parallèle à des programmes coûteux de développement de la production alimentaire sur les sols arides de la péninsule arabique, ce volet de la politique de sécurisation des approvisionnements a rencontré de nombreuses difficultés en Afrique….
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Cheikh Lamane DIOP
objet du courroux des éleveurs dans la zone de Gnith (Nord du Sénégal ), a ravivé les inquiétudes sur ce phénomène. hectares de terres dans le monde ont été cédées à des investisseurs étrangers avec plus de deux tiers des terres vendues situées en Afrique. Le Sénégal ne fait pas exception à la règle…
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Cheikh Lamane DIOP Published: 03 Jan 2014
Quelques questions sur leurs mécanismes, effets et signification politique
Ingrid Aymes
RÉSUMÉ: Depuis 20 ans, les budgets publics du nord et du sud se désintéressent de l’agriculture des pays dits “en voie de développement”. Le discours politique l’a pourtant récemment replacée au coeur des enjeux, la France soulignant en particulier le rôle de l’agriculture familiale pour résorber les fléaux que sont la faim et la pauvreté. L’aide publique du Nord se targue, dans ce contexte, de miser davantage sur le “capital-investissement” (l’achat généralement à court terme de parts d’entreprises agricoles, des actions), souvent en association avec des financiers privés. Elle amplifie en cela une fonction de “catalyseur de financements privés”. Si la proportion d’argent public ainsi utilisé est encore minoritaire, elle traduit l’encouragement par le politique de la rationalité financière dans le secteur de la production agricole des pays du sud. Ce qui soulève plusieurs questions, au regard des objectifs de développement… http://www.farmlandgrab.org/post/view/22990#sthash.2a7t233E.dpuf
Gnith : des populations expriment leur déception face au projet Senhuile-Senéthanol: Gnith (Dagana), 30 déc (APS) – Des populations de Gnith ont exprimé, dimanche, leur rejet du projet Senhuile-Senéthanol, bénéficiaire d’une affectation de 20 000 ha dont l’essentiel se trouve dans leur communauté rurale. ‘’Ce projet a déçu l’espoir des populations et aucun engagement pris au départ n’a été respecté’’, a déclaré le président de la commission domaniale de cette localité, Alassane Diop, au cours d’un entretien avec les journalistes…. http://www.farmlandgrab.org/post/view/22982#sthash.D63P7XYy.dpuf
La CSS s’énerve de ce que son projet d’extension sur 4.000 ha octroyés par l’ex-régime se heurte à l’opposition d’une partie des populations locales
La Banque mondiale finance un projet d’agro-industrie au Sénégal visant à développer la production agricole et créer des emplois
WASHINGTON, le 19 décembre 2013 – Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé ce jour un financement sans intérêt de 86 millions de dollars pour aider le Sénégal à transformer son agriculture commerciale, promouvoir une gestion durable des terres et associer les communautés locales aux entreprises agro-industrielles ainsi qu’à des programmes de gestion des terres, de l’eau et des forêt .. http://www.farmlandgrab.org/post/view/22957-la-banque-mondiale-finance-un-projet-d-agro-industrie-au-senegal-visant-a-developper-la-production-agricole-et-creer-des-emplois#sthash.mcSCfHVa.dpuf
Une menace pour les générations futures, selon un expert
Cession des terres arables aux promoteurs étrangers au Sénégal : Une menace pour les générations futures, selon un expert
Le Directeur exécutif d’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) auprès de l’Ong Oxfam a dénoncé hier, mercredi 18 décembre, l’accaparement des terres agricoles au Sénégal. Selon Cheikh Oumar Bâ, la ruée actuelle vers les terres agricoles représente un grand danger pour les générations futures….
http://www.farmlandgrab.org/post/view/22952-une-menace-pour-les-generations-futures-selon-un-expert#sthash.5S4vcRJu.dpuf
Cheikh Oumar Bâ : « Si on ne prête pas attention, ils vont prendre toutes les bonnes terres et ils peuvent décider de ne pas en faire des productions alimentaire pour nourrir les Sénégalais mais pour exporter et se faire de l’argent »
Agriculture au Sénégal : L’accaparement des terres fertiles touche 30 % des surfaces arables disponibles
Le nouveau secrétaire exécutif d’Enda Tiers-monde, Moussa Mbaye, a appelé à des innovations, afin que les changements climatiques puissent transformer les économies africaines vers un développement durable et juste. Il s’exprimait à l’occasion d’un atelier portant sur l’agriculture au Sahel et les changements avec la Fondation climatiques organisé en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert. – http://www.farmlandgrab.org/post/view/22945#sthash.rEREubIq.dpuf
Un paysan sénégalais de Keur Médoune (photo de Passions Sud)
SEFE qualifie l’accord foncier passé par le Président du Cameroun avec l’entreprise américaine Herakles Farms d’injustice grave et d’entrave aux valeurs conventionnelles
Les décrets présidentiels du 25 novembre 2013 qui attribuent une portion importante du domaine national à SG Sustainable Oils Cameroon/Herakles Farms dans plusieurs endroits de la région sud-ouest du Cameroun, ont des relents de colonialisme et d’esclavage. ..
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« Nous disons Non à SGSOC / Herakles Farms »
Lettre ouverte aux candidats aux élections présidentielles et législatives du 20 décembre 2013
Depuis quelques années, à cause de projets d’investisseurs, de plus en plus de paysans de toutes les régions de Madagascar sont expulsés et perdent les droits d’usage des terres qu’ils occupaient et mettaient en valeur depuis des générations pour la subsistance de leurs familles. Cette spoliation des droits légitimes des communautés locales, par des investisseurs nationaux ou étrangers, quelles que soient la surface concernée et la raison, constitue des cas d’accaparement de terres…
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“Le minimum de respect des citoyens passe par la consultation des communautés locales sur les décisions concernant leurs terres et leur avenir, et par la prise en compte de leur refus d’un projet lorsque c’est le cas.”
Sierra Leone: tension autour d’une plantation d’huile de palme
En Sierra Leone, la police a ouvert le feu, le lundi 9 décembre, sur des manifestants dans le district de Pujehun (Sud) faisant une dizaine de blessés. L’incident s’est produit sur le territoire de la tribu Malen. Le district de Pujehun est au cœur d’un projet d’expansion de plantation d’huile de palme. Mené par le groupe Socfin, détenu en partie par le Français Bolloré, ce plan est controversé. .
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Pépinière de SOCFIN dans la chefferie de Malen (photo par Joan Baxter)
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État des résistances dans le Sud. Les mouvements paysans
En Asie, Afrique et Amérique latine, les mouvements paysans mènent des dynamiques soutenues de contestation. Plus sourdes, moins médiatisées, ces « résistances » aux formes et aux revendications renouvelées, se sont multipliées ces deux dernières décennies. En cause, les stratégies de « modernisation conservatrice » des campagnes et l’adaptation mimétique des politiques agricoles aux exigences de l’économie mondialisée, qui érodent en profondeur la condition paysanne. Luttes des plus pauvres parmi les pauvres, des paysans sans terre, des communautés indigènes marginalisées, des travailleurs agricoles en situation précaire…, elles dénoncent les menaces qui pèsent sur le devenir des systèmes alimentaires et des équilibres environnementaux : montée en puissance de l’agrobusiness, accaparement des terres, expansion des monocultures d’exportation au détriment des cultures vivrières, pressions sur les ressources naturelles, etc. Sur le terrain, ce paysage contestataire demeure toutefois très fragmenté et contrasté. L’intensité et la portée des mobilisations dépendent des contextes sociopolitiques, des capacités organisationnelles et de l’articulation entre acteurs, lesquels entretiennent parfois des rapports concurrentiels, voire de franches rivalités. En fédérant les secteurs populaires ruraux autour de l’idée mobilisatrice de « souveraineté alimentaire », le mouvement international La Via Campesina entend surmonter ces limites et contrer l’avancée d’un modèle de développement agricole socialement excluant et écologiquement destructeur.
Plus d’informations sur ce numéro
http://www.farmlandgrab.org/post/view/22925



http://www.farmlandgrab.org/post/view/22880-enda-tiers-monde-appelle-a-la-promotion-de-l-agriculture-paysanne#sthash.pgE9D9vz.dpuf


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Agence Ecofin) – Le groupe agro-industriel singapourien Olam International, qui contrôle la société zambienne spécialisée dans la production de café Northern Coffee Corporation (NCC), a annoncé, le 23 novembre, avoir investi 15 millions de dollars dans une plantation de café arabica en Zambie. «Nous avons jusqu’ici investi entre 15 millions et 17 millions de dollars dans l’acquisition des terres, des infrastructures destinées à l’irrigation et du matériel agricole», a déclaré Varun Mahajan, directeur général d’Olam pour la Zambie. …

Si le sucre est un édulcorant, l’éthique qui régit sa production est loin d’être alléchante. Dans le cadre de sa campagne “La face cachée des marques”, Oxfam international a publié un rapport intitulé “La fièvre du sucre” qui démontre comment notre consommation de sucre nous implique dans des accaparements de terres qui violent les droits humains de communautés parmi les plus pauvres au monde. Des consommateurs mieux informés et plus soucieux d’éthique pourraient changer cette situation…..
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Voici leurs conclusions:
– La réforme du régime dérogatoire (l’actuel Code d’incitations aux investissements) aurait dû être précédée par une réforme du régime de droit commun. A titre d’exemple, il est illogique de fixer, dans le projet du Code d’investissement, un taux d’impôt de 10% sur les bénéfices provenant de l’export, sans savoir le taux d’impôt sur les bénéfices du droit commun qui sera fixé à l’occasion de la réforme fiscal…
http://www.farmlandgrab.org/post/view/22820-le-nouveau-code-d-investissement-une-mauvaise-copie-de-l-actuel#sthash.LJOladCW.dpuf
Le projet du Code d’investissement tunisien consacre l’arbitrage international en cas de conflits entre l’Etat et les investisseurs étrangers, y compris des conflits fonciers
Terres volées d’Ethiopie
par Agnès Stienne
La crise alimentaire de 2008, qui s’est traduite par de violentes émeutes de la faim un peu partout dans le monde en voie de développement, a favorisé de manière inattendue un marché d’un genre nouveau apparu quelques années plus tôt : celui de la vente ou de la « location des terres agricoles ». C’est une véritable frénésie : d’immenses superficies de terres, concentrées en majorité dans les pays du Sud, font l’objet de transactions foncières, avec ou sans le consentement de leurs habitants. L’« accaparement des terres » (« land grabbing » en anglais) concerne 60 à 80 millions d’hectares de terrains parmi les plus fertiles, arrachés aux petits agriculteurs au profit de l’agrobusiness ou de la finance. Quelle que soit la finalité — production agricole ou investissement financier —, les bénéfices échappent presque toujours aux communautés locales. L’exemple de l’Ethiopie est emblématique : le pays a faim, tout en étant riche en terres agricoles (35 % du territoire, dont 40 % de terres arables).
Villagisation, déplacements forcés
Entre 1974 et 1991, le gouvernement du Derg s’était préoccupé du déséquilibre de la répartition géographique de sa population. 85 % des habitants vivaient sur les hauts plateaux (60 % du territoire), où se trouve d’ailleurs la capitale Addis-Abeba, pour une densité de 150 personnes au km2. Une gestion calamiteuse des ressources naturelles et agricoles ont abouti à la destruction de 77 % du couvert forestier et la dégradation des sols par l’agriculture intensive. Dans les basses terres, par contre, on a perpétué le mode d’agriculture mixte avec rotation des cultures, et l’utilisation des bœufs pour la traction des charrues et le labour. Les éleveurs déplaçaient leurs bêtes de pâturage en pâturage selon des règles locales bien définies….
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Remembrement à marche forcée Esquisse : Agnès Stienne, 2013.
« Accaparements des terres à Madagascar : Echos et témoignages du terrain – 2013 »
Madagascar, pays riche en ressources naturelles et en potentialités pour soutenir son propre développement alors que sa population est l’une des pauvres du monde, se trouve confronté à une forte pression d’accaparements de ses terres par des investisseurs étrangers et nationaux aux dépens des paysans et des communautés locales….
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Accaparement de 7.765.250 ha de terres en afrique de l`ouest : La Copagen dénonce le déficit de consultation des populations
Le Forum régional consacré à l’accaparement des terres en Afrique s’est clôturé jeudi à Dakar. Dans leur déclaration finale, la Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (Copagen) a fait part de son inquiétude quant au phénomène de l’acquisition massive de terres.
Le phénomène de l’acquisition massive de terres est une préoccupation de la Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (Copagen). C’est du moins ce qui ressort de la déclaration finale du Forum régional consacré à l’accaparement des terres qui s’est achevé jeudi à Dakar. D’après une publication des résultats provisoires des études sur les acquisitions massives de terres et leurs impacts sur les moyens de subsistance des communautés en Afrique de l’Ouest initiée par la Copagen, le phénomène a connu une exacerbation avec l’émergence des crises alimentaires, financières et environnementales….
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Un activiste camerounais menacé d’emprisonnement pour s’être attaqué à un accapareur de terres de Wall Street
Pour un accapareur de terres, Nasako Besingi représente un véritable cauchemar. Cet organisateur de communauté, directeur de l’ONG Struggle to Economise Future Environment (SEFE), a bouleversé les plans d’une société américaine visant à mettre la main sur une vaste zone au sud-ouest du Cameroun pour y produire de l’huile de palme.
Herakles Capital est une société de capital-risque dont le siège est à New York et qui se démène pour acquérir et développer des plantations de palmiers à huile sur plus de 80 000 hectares en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Nasako n’a pas ménagé ses efforts pour faire son enquête et dénoncer le projet de cette société au Cameroun, depuis l’instant où il en a entendu parler ; il a aidé les populations locales à en comprendre les enjeux. La résistance à Herakles a pris de l’ampleur, mais cela a coûté très cher à Nasako… http://www.farmlandgrab.org/post/view/22792-un-activiste-camerounais-menace-demprisonnement-pour-setre-attaque-a-un-accapareur-de-terres-de-wall-street#sthash.Fdy8F97j.dpuf
Gestion du foncier : L’accaparement des terres menace la sécurité alimentaire en Afrique
Un forum régional consacré, entre autres, à l’accaparement des terres en Afrique réunit, depuis hier à Dakar, une quarantaine de représentants d’Ong. Ces organisations avertissent les autorités africaines sur les impacts négatifs que pourraient engendrer les acquisitions massives de terres au détriment des communautés.
http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=33210:gestion-du-foncier-laccaparement-des-terres-menace-la-securite-alimentaire-en-afrique-&catid=140:actualites
Coca-Cola veut lutter contre l’accaparement de terres dans sa chaîne d’approvisionnement
Coca-Cola a décidé de mettre en oeuvre une politique de “tolérance zéro” des accaparements de terres dans sa chaîne d’approvisionnement, indique vendredi Oxfam dans un communiqué de presse. L’entreprise américaine s’est notamment engagée à respecter le principe de consentement libre, préalable et éclairé dans l’ensemble de ses activités ainsi que de rendre public les noms de ses trois principaux fournisseurs de sucre de canne. http://www.rtl.be/info/belgique/societe/1046101/coca-cola-veut-lutter-contre-l-accaparement-de-terres-dans-sa-chaine-d-approvisionnement
Terres – CCFD-Terre Solidaire
Le CCFD-Terre Solidaire ne pouvait rester indifférent à un phénomène qui a pris, ces dernières années, des proportions inédites à l’échelle planétaire : l’accaparement de terres agricoles. Achetés, loués ou concédés, des millions d’hectares sont arrachés aux communautés paysannes de nombreux pays du sud. Ils passent aux mains de sociétés agroindustrielles, d’Etats tiers et de fonds d’investissements. Des terres, qui assuraient l’alimentation des populations locales, sont détournées de leur fonction et dédiées à des monocultures d’exportation, à la production d’agrocarburants et, de plus en plus, à la spéculation foncière.
Video: http://ccfd-terresolidaire.org/infos/souverainete/accaparement-des-terres/terres/
Actionnariat de Senhuile-Senethanol : Ousmane Ngom mouillé par un rapport
Le cadre pour la réflexion et l’action sur le foncier au Sénégal, épaulée par l’ONG GRAIN et l’association italienne Re:Common a publié un rapport d’enquête sur les investisseurs qui se cachent derrière le projet Senhuile-Senethanol.
http://www.farmlandgrab.org/post/view/22774-actionnariat-de-senhuile-senethanol-ousmane-ngom-mouille-par-un-rapport#sthash.Yml7BFMC.dpuf
Des groupes dévoilent qui est derrière le projet d’accaparement de terres Senhuile-Senéthanol au Sénégal
Communiqué de presse Dakar, le 7 novembre 2013 En réponse aux inquiétudes concernant des liens possibles avec le blanchiement d’argent, le montage financier du projet italo-sénégalais Senhuile-Senéthanol a été examiné et mis au clair Certains responsables ont un passé douteux Le contrôle tout à fait en amont du projet est caché derrière une société écran offshore à New York Cette structure secrète, ainsi que le changement sans cesse des objectifs du projet, indiquent qu’on ne peut pas faire confiance aux investisseurs Entretemps, beaucoup d’autres questions posées par les communautés touchées par le projet restent sans réponse ; les responsables de Senhuile ont refusé de parler avec les investigateurs qui les soutiennent..
http://www.farmlandgrab.org/post/view/22770-des-groupes-devoilent-qui-est-derriere-le-projet-d-accaparement-de-terres-senhuile-senethanol-au-senegal#sthash.P89zPfUS.
La COPAGEN contre ”les acquisitions massives de terres’’ au détriment des communautés
La COPAGEN contre ”les acquisitions massives de terres’’ au détriment des communautés ”La souveraineté alimentaire en Afrique se pose toujours avec acuité du fait principalement de l’accaparement des terres’’, a soutenu le point focal régionale de la COPAGEN, Francis Ngang, à l’ouverture de la rencontre. Dakar, 4 nov (APS) – La Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (COPAGEN) a engagé le combat contre les acquisitions massives de terres qui ont un impact sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des communautés en Afrique de l’Ouest. Ce lundi, la Coalition a ouvert son 8 ème forum au Centre de formation des métiers de l’alimentation de l’Institut de technologie alimentaire (ITA) sur le thème: ”Les impacts des acquisitions massives des terres agricoles sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des communautés : constats et perspectives’’. ”La souveraineté alimentaire en Afrique se pose toujours avec acuité du fait principalement de l’accaparement des terres’’, a soutenu le point …..
L’accaparement des terres en Afrique de l’Ouest continue d’avancer
En Afrique de l’Ouest le phénomène des terres fertiles bradées à des investisseurs étrangers a atteint des dimensions dramatiques, comme le montre un rapport du conseil des églises de l’Afrique de l’Ouest ACCEAO, partenaire de Pain pour le prochain. Ainsi, dans certains pays, plus d’un tiers des terres cultivables ont été louées pour 100 ans. Les conséquences pour la sécurité alimentaire des populations locales sont alarmantes. Au cours des années passées, de nombreux investisseurs du Nord ont loué ou acheté des terres soi-disant « inutilisées » en Afrique de l’Ouest, afin d’y produire des denrées alimentaires pour l’exportation ou les agrocarburants. En Sierra Leone, par exemple, l’entreprise Suisse Addax Bioenergy a loué des grandes surfaces de terre cultivable pour une durée d’au moins 50 ans. L’entreprise a mis à disposition des paysans des terres alternatives mais malheureusement celles-ci ont été labourées trop tardivement. Aujourd’hui les petits paysans se trouvent dans l’insécurité alimentaire et souffrent de la faim…
http://www.painpourleprochain.ch/index.php?id=29&tx_ttnews%5Btt_news%5D=529/
Les paysans se retrouvent les mains vides © ZVG
Accaparement-des-terres-et-souverainete-alimentaire-en-afrique-de-l-ouest-et-du-centre
GRAIN | 20 août 2012 | A contre-courant
Dans plusieurs pays africains, selon une tradition multiséculaire, « La terre ne se vend pas ». L’accaparement des terres apparait alors comme un phénomène brutal qui remet en cause les pratiques ancestrales traditionnelles, et qui hypothèque l’avenir des générations futures. Ce phénomène d’acquisition de terres à grande échelle est surtout en expansion depuis la crise alimentaire de 2008. Elle s’inscrit dans la logique de l’agrobusiness qui ne vise que le profit, comme le démontrent les nombreux cas signalés en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette recherche de profit est incompatible avec les objectifs de la souveraineté alimentaire qui milite pour la survie des populations, surtout celles rurales qui sont les plus nombreuses en Afrique. De ce fait, l’accaparement des terres sape les bases de la souveraineté alimentaire…
L’Accaparement des terres, planète (pas) à vendre
Possibles | 29 octobre 2013
Ces dernières années, l’agriculture a connu un regain d’intérêt sur l’agenda international avec l’explosion récente des investissements fonciers (trans)nationaux dans des projets (agro)industriels à grande échelle. Toutefois, cette ruée sur le foncier à l’échelle mondiale, souvent présentée comme favorable au développement rural, constitue une nouvelle vague agressive «d’accaparement des terres » mettant en péril le devenir de l’agriculture paysanne. Il s’agit du phénomène d’ampleur globale par lequel le contrôle sur l’accès à, l’utilisation de et les bénéfices liés à l’emploi de la terre et autres ressources naturelles est capturé par de entreprises et/ou des capitaux à grande échelle. Cette mainmise s’exerce au détriment des populations rurales les plus vulnérables, qui voient leurs droits humains, souveraineté alimentaire et résilience écologique entre autres compromis….
Quelques clés de lecture pour comprendre et analyser l’accaparement des terres
Par Timothé Feodoroff
Cet article présente quelques clés de lectures afin de naviguer à travers le tableau complexe du phénomène de l’accaparement des terres. Il s’ouvre sur la question de la définition. Cette dernière n’est pas futile mais au contraire un point de départ fondamental : de la compréhension du problème dépend la forme de la réponse. L’accaparement est appréhendé ici comme celui de la saisie du contrôle des ressources foncières ainsi que des bénéfices liés à leur utilisation. Les différentes réponses qui ont émergées sont explorées, offrant entres autres une catégorisation tripartite afin d’aider à analyser les enjeux derrière les divers discours….
Sierra Leone : des opposants à Bolloré dans l’étau judiciaire
Plus de deux semaines de prison et un procès en cours. Cinq membres d’une ONG sierra-léonaise, qui dénoncent la façon dont le groupe Bolloré a acheté des terres pour y installer des plantations de palmiers à huile dans leur région, sont accusés d’avoir détruit des plants de palmiers. Ce qu’ils contestent formellement. Ils ont été arrêtés entre le 7 et le 11 octobre et viennent de sortir de prison, à l’issue d’une audience, jeudi 24 octobre, leur accordant la liberté conditionnelle. Ils seront jugés dans trois semaines, bien que les éléments contre eux soient apparemment très faibles
Malgré l’accord au niveau national, l’implantation de la société s’est heurtée à une résistance importante de la population locale. (Photo: Rainforest Rescue).
Pétition pour soutenir les agriculteurs en Sierra Leone
Nous vous demandons de soutenir les paysans Sierra Léonais expropriés et chassés de leurs terres qui se battent aujourd’hui contre Bolloré. En effet, cinq membres sierra-léonais d’une ONG locale (MALOA), qui avaient contesté la manière dont le groupe Bolloré a acheté des terres pour les plantations d’huile de palme dans leur région, sont accusés d’avoir détruit des plants de palmiers. Ce qu’ils contestent formellement. Après 15 jours de détention, ils seront jugés le 15 novembre, alors que les preuves contre eux sont apparemment très faibles…
http://www.farmlandgrab.org/post/view/22734-petition-pour-soutenir-les-agriculteurs-en-sierra-leone
Arrestation des paysans en lutte contre les accaparements de Bolloré
En Sierra Leone, cinq leaders d’une association et un député contestant les acquisitions de terre menées par la Socfin liée au groupe Bolloré ont été arrêtés et sont en attente d’un process…
http://www.farmlandgrab.org/post/view/22736-arrestation-des-paysans-en-lutte-contre-les-accaparements-de-bollore
Rassemblement des villageois en soutien devant le tribunal
Comment mettre en valeur l’agriculture africaine
L’avis des experts Comment mettre en valeur l’agriculture africaine Par Anne-Claude Cavin En Afrique subsaharienne, la demande très soutenue en terres agricoles rend toujours plus nécessaire une réforme de la propriété foncière. Bien souvent, les paysans ne possèdent pas de titres de propriété. La DDC a lancé un projet simple pour les aider à défendre leurs droits. Explications d’Anne-Claude Cavin et Giorgio Bianchi von Albertini, collaborateurs scientifiques de la DDC.
jeudi 24 octobre 2013
Office du Niger : La prospection d’opportunités nouvelles
La création de pôles de développement agro-industriel est désormais au cœur des enjeux pour un développement rural intégré dans le principal bassin de production rizicole du pays. Le développement économique de façon générale ne s’improvise pas. Il y a des voies incontournables par lesquelles tout pays qui aspire à un développement harmonieux doit passer. Pour le cas précis du nôtre, l’une de ces voies est le développement rural. Le ministère en charge de ce secteur veut apporter des innovations dans le sens d’un développement rural intégré. Dans cette perspective, le département a retenu des bassins de production agro-piscico-pastorale qu’il veut promouvoir…
Un problème criant de transparence foncière dans les pays du Sud
L’Etat du Cameroun vient de concéder 12 000 hectares de terres pour une durée de 99 ans à l’entreprise agroindustrielle américaine Herakles Farms pour son projet controversé de palmier à huile dans la localité de Nguti (Sud-Ouest). Mais plus qu’une polémique autour de ce projet, c’est le manque de transparence dans le cadre de telles transactions qui soulève des interrogations. Et pour cause, depuis 2007, les ventes de terrains dans les pays du Sud ont considérablement augmenté, tirées par l’essor des biocarburants, la crise alimentaire mondiale et l’intensification des activités de plantations forestières. Un rapport du think tank britannique, The Overseas Development Institute (ODI), intitulé « The possible shape of a land transparency initiative » revient sur l’enjeu que constitue la transparence dans le cadre de l’acquisition de terrains pour l’investissement agricole…
Palm Oil Africa : les rectifications de Brainforest
http://www.farmlandgrab.org/post/view/22704-palm-oil-africa-les-rectifications-de-brainforest
…..Le communiqué publié par Brainforest à ce propos s’inscrit dans le droit fil d’une étude intitulée «Les populations gabonaises face à l’insécurité foncière», menée par Franck Ndjimbi, un consultant national. Commanditée par cette ONG, en collaboration avec le FERN et le World rainforest movement (WRM), cette étude produite au terme d’une mission d’analyse de l’impact des plantations agro-industrielles de palmiers à huile et d’hévéa sur les populations du Gabon, donnait l’alerte sur les menaces pour les populations rurales assujetties aux plantations industrielles de palmiers à huile et d’hévéas…
À quel point est-il difficile de dire « Nous ne tolérons aucun abus » ?
http://www.farmlandgrab.org/post/view/22703#sthash.w0J0qpeE.dpuf
Pour une entreprise, est-ce tellement ardu de déclarer « nous ne tolérons aucune violation des droits humains » ? Prenons l’exemple d’une entreprise multimillionnaire qui dépend de la qualité de ses relations publiques à travers le monde. À coup sûr cette entreprise voudrait s’assurer que tout le monde sache qu’elle ne tolère absolument aucun accaparement de terres dans sa chaine d’approvisionnement, par exemple. Et pourtant, de manière surprenante et dramatique, nous ne parvenons pas à ce qu’une seule des dix grandes entreprises de l’agroalimentaire fasse une déclaration de ce genre. En fait, pour des sociétés jouant tellement le jeu du marketing, elles sont restées bien silencieuses en la matière….
Le Gabon veut produire 250 000 tonnes d’huile de palme par an dès 2020
APA Libreville (Gabon) Le Gabon veut produire annuellement 250 000 tonnes d’huile de palme à partir de 2020, a annoncé la ministre délégué à l’agriculture de ce pays, à l’occasion de la 2ème conférence ‘’Palm oil Africa’’ qui s’est achevée samedi à Libreville. Pour le moment, ce petit pays d’Afrique centrale produit environ 8 000 tonnes d’huile de palme alors que la demande annuelle est estimée à 25 000 tonnes. Depuis 2009, grâce à des partenaires stratégiques comme Olam, un groupe singapourien, le Gabon ambitionne de devenir le premier producteur africain d’huile de palme. Le pays dispose pour cela d’atouts indéniables dont plus de 20 millions de terres arables non cultivées. Le groupe Olam envisage de planter 50 000 hectares de palmeraies en deux phases. Mais ses activités sont très contestées par les ONG environnementales qui l’accusent de porter atteinte à l’environnement…
Farm Lands of Guinea réalise une fusion inverse et un investissement évaluant l’entreprise à 45 millions de dollars US
http://farmlandgrab.org/post/view/19265
NEW YORK et LONDRES, 4 mars 2011 /PRNewswire/ – Farm Lands of Guinea Limited (“FLG”) qui, à travers sa filiale Land & Resources (Guinea) SA (“Land & Resources”) dont elle détient 90 %, contrôle plus de 100 000 hectares de terres agricoles sous-utilisées en Afrique de l’Ouest, dans le cadre d’un accord avec le ministère de l’Agriculture guinéen (“MAG”), a annoncé aujourd’hui avoir réalisé une fusion inverse et un investissement avec Kryptic Entertainment Inc. (la “Société”) évaluant la Société à 45 millions de dollars US. FLG est désormais une société cotée en bourse aux États-Unis (OTC Bulletin Board: KTCE). La Société a vendu des actions ordinaires en placement privé à certains investisseurs pour un prix total d’achat brut d’un million de dollars US….
Au Mali, on dénonce l’accaparement des terres et les expulsions
http://www.farmlandgrab.org/post/view/22654#sthash.J2uwrh9x.dpuf
C’est la Journée mondiale de l’habitat ce lundi 7 octobre 2013. L’occasion de se concentrer sur ces fléaux que sont, dans le monde entier et tout particulièrement en Afrique, les phénomènes d’accaparement des terres et d’expulsions forcées. C’est une question cruciale au Mali. Les associations de défense des droits de l’homme et de défense des expulsés ont organisé plusieurs manifestations ce week-end pour alerter les nouvelles autorités maliennes sur ces sujets…
Ibrahima Sène : «C’est la même chose qui continue de Wade à Macky Sall» http://www.farmlandgrab.org/post/view/22652#sthash.VcPCWcJU.dpuf
SENENEWS.COM-La démarche du Président Macky Sall en ce qui concerne la gestion du foncier ne convainc pas encore Ibrahima Sène. En effet, le projet de réforme du foncier s’éternise dans les tiroirs. Malgré ses promesses de campagne, le nouveau régime tarde à réparer les erreurs commises par les dignitaires du pouvoir sortant. Et pour Ibrahima Sène, les choses ne sont pas encore prêtes de bouger. L’agroéconomiste, également membre du Secrétariat national du parti de l’indépendance et du travail (Pit), pense que Macky Sall n’est pas encore sur la bonne voie …..
Deux autres journalistes de Basta ! mis en examen suite à une plainte du groupe Bolloré http://www.farmlandgrab.org/post/view/22674#sthash.nAf9KuiX.dpuf
Le groupe Bolloré poursuit en diffamation Basta ! suite à la publication d’un article de synthèse sur l’accaparement des terres, en octobre dernier. Après deux premières mises en examen début août, deux autres journalistes de la rédaction viennent à leur tour d’être mis en examen dans le cadre de cette procédure. …
Un lien très clair entre politiques de l’Europe et accaparement des terres http://www.farmlandgrab.org/post/view/22679#sthash.rgarioni.dpuf
L’Union européenne a fixé à 6% la consommation maximale des agrocarburants dits de première génération. Les paysans européens disposent généralement de titres de propriété. A moins de racheter leurs terrains à grands frais, impossible de leur ordonner de vider les lieux dans l’heure sous peine de les expulser de force. En Afrique ou en Amérique centrale, en revanche, nombre de petits cultivateurs occupent des terres depuis plusieurs générations sans disposer du moindre document officiel. Tant que l’espace qu’ils occupent n’a pas de valeur, ils ont peu de chances d’être inquiétés. Mais le jour où leur terrain offre un attrait financier, ils peuvent aisément être délocalisés. “Jusqu’ici, ça ne posait pas de problèmes car les terres arables n’étaient pas considérées comme une ressource rare et donc financièrement intéressante”, analyse le rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation Olivier De Schutter, “mais avec la pression exercée sur les sols, il y a un réel intérêt des investisseurs”. ….
Cevital à la conquête de l’Afrique
http://www.farmlandgrab.org/post/view/22670
«Nous avons des projets en Afrique, notamment au Soudan, en Ethiopie, au Kenya, en Tanzanie et au Mozambique. Notre idée est d’aller dans ces pays qui nous offrent des terres agricoles et beaucoup d’eau,» explique Issaâd Rebrab, P-DG du groupe Cevital. ..